REMOUS

Un hommage qui nous renvoie à la crise multiforme que nous traversons.
"A certains d’entre vous, j’ai déjà fait part de cette nouvelle il y a un petit mois...
Thierry s’est suicidé à 55 ans. Le 26 mars. Triste hasard (?), au lendemain de Ste Soline II.
Il était agriculteur céréalier (1000 hectares avec son fils et ses employés) et irrigant, tout en étant entrepreneur de travaux agricoles.
Il était à l’abri du besoin, situation financière saine, et époux/père de famille heureux (...)

Alors que l’inquiétude ne cesse de croître à l’approche de l’été, les fondements de la catastrophe se trouvent dans l’histoire longue d’un département qui a accumulé les mauvais usages de l’eau.
Dans un courrier adressé le 24 avril à Emmanuel Macron, Hermeline Malherbe, présidente du Conseil départemental, réclame « la mise en place d’un fonds de solidarité » pour venir en aide aux secteurs agricole et touristique.
Pointant le risque de « catastrophe humaine » à l’approche de l’été. (...)

Près de 13,5 milliards d’euros par an, pour le seul bloc communal, soit moins de 2,20 euros par mètre cube d’eau consommée, auxquels s’ajoutent 12,5 milliards d’euros depuis 1992 de la part des agences de l’eau : la modernisation et la gestion des systèmes d’assainissement mobilise depuis plus de 30 ans des "engagements financiers considérables", rappelle un rapport d’inspections publié ce 19 avril.
Pourtant les objectifs fixés par la directive européenne du 21 mai 1991 sur les eaux (...)

Bien avant la sécheresse sévère annoncée pour cet été, le département est déjà frappé par une crise multiforme qui trouve sa source dans une gestion défaillante de la ressource qui perdure depuis des décennies. Cet été les PO pourraient bien faire figure de laboratoire des déficiences que plusieurs rapports officiels ont mis en lumière depuis l’annonce du Plan eau d’Emmanuel Macron, que l’ensemble des observateurs jugent par ailleurs très insuffisant.
Face à une situation de sécheresse (...)

Alexis Pernet, paysagiste, géographe et chercheur à l’École nationale supérieure de paysage de Versailles et au Centre d’études biologique de Chizé, (CNRS - La Rochelle Université), a tenté, plusieurs années durant, une « médiation paysagère » dans le Marais Poitevin, avec pour objectif de modifier les termes du débat entre pro et anti-bassines.
Il raconte, en forme de journal, ses espoirs, la méthodologie qu’il s’est efforcé de déployer, jusqu’à sa démission après avoir acté que les (...)

Le dispositif présenté dans une mise en scène grandiloquente par le Président de la République sur les rives du lac de Serre-Ponçon, censé nous préparer à entrer dans une ère de « sobriété » des usages de l’eau n’atteindra aucun de ses objectifs. Concocté dans les arrières cuisines de Veolia et de la FNSEA, le catalogue de 53 « solutions » vendu par des communicants à bout de souffle se limite à recycler des mesures déjà existantes, changeant leur nom pour camoufler leur échec cinglant, ou (...)

Le Sénat a adopté à la majorité le 15 mars dernier une proposition de loi qui supprime purement et simplement la loi NOTRe, et prévoit même un retour en arrière possible pour les communes ayant déjà procédé au transfert ! A la quatrième tentative depuis 2018, nous y sommes. Que va faire le gouvernement à l’Assemblée, jusqu’ici il s’est toujours mollement opposé à cette suppression, va-t-il persévérer. A t-il toujours besoin de la droite ? En septembre prochain le Sénat réélit la moitié des (...)

Ce vendredi 24 mars, alors que la manifestation contre les méga-bassines du week-end s’annonce déjà historique et que des milliers de personnes convergent vers le marais poitevin, ce n’est pas une mais 2 victoires que le mouvement anti-bassine a déjà arraché au gigantesque dispositif de 3200 policiers annoncé par le ministère de l’Intérieur.
Tôt ce matin à 7h, c’est près de 200 personnes et 7 tracteurs qui ont réussi à se rejoindre à Vanzay, à quelques encablures de Sainte-Soline et en (...)

L’épouse de Patrik Picaud, traumatisée, a du être hospitalisée.
C’est à l’issue d’une journée de mobilisation de 200 pro-bassines à la Rochelle, où ils protestaient symboliquement, Jornée mondiale de l’eau oblige, contre les « restrictions » qui leur sont imposée, qu’un cinquantaine d’entre eux, sur le chemin de retour avec leurs tracteurs, se sont rendus au domicile de Patrik Picaud et y ont déversé du fumier en mettant le feu avec des vieux pneus pour faire bonne mesure.
En (...)

La mobilisation internationale "Pas une bassine de plus" des 24, 25 et 26 mars commence demain. Elle est organisée à l’appel de Bassines Non Merci, des Soulèvements de la Terre et de la Confédération paysanne, avec l’appui de plus de 200 organisations politiques, syndicales et écologistes.
Cette mobilisation aura bien lieu malgré les interdictions de la préfecture des Deux-Sèvres. Cette mobilisation s’annonce d’ores et déjà comme un moment historique pour la défense de l’eau et des (...)