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LES EAUX GLACÉES DU CALCUL ÉGOÏSTE
2024-09-03
VAGUES
par Marc Laimé, mardi 3 septembre 2024 @ 16:49

La Coalition Eau publie un guide méthodologique pour accompagner la réalisation de diagnostics territoriaux sur l’accès à l’eau, désormais obligatoires pour identifier les personnes en situation de non accès – ou de mal accès – à l’eau sur un territoire.

Ce guide s’adresse aux collectivités compétentes en matière de distribution d’eau potable, aux élu·es locaux·ales et aux associations de collectivités et d’élu·es et à tout acteur impliqué dans la mise en oeuvre de l’ordonnance du 22 décembre 2022 (n° 2022-1611 relative à l’accès et à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine) et du décret d’application du 29 décembre 2022 (n° 2022-1721 relatif à l’amélioration des conditions d’accès de tous à l’eau destinée à la consommation humaine). Ces deux textes ont modifié le Code Général des Collectivités Territoriales qui prévoit désormais la réalisation obligatoire d’un diagnostic territorial sur l’accès à l’eau par les collectivités compétentes sur la distribution d’eau potable.

Ce diagnostic territorial sur l’accès à l’eau, qui devra être réalisé avant janvier 2025, doit permettre :

D’identifier sur chaque territoire les publics en mal d’eau et de fournir des données précises et actualisées ;

D’apporter une meilleure compréhension des problématiques de précarité en eau peu prises en compte par les politiques publiques des services d’eau potable à ce jour ;

De compléter et de consolider les données et les outils statistiques, à ce jour parcellaires, pour mieux suivre les enjeux de précarité en eau en France ;

De formuler et de mettre en oeuvre des mesures d’accompagnement et des solutions adaptées au niveau local pour améliorer les conditions d’accès à l’eau de toutes les personnes présentes sur un territoire donné

Le guide méthodologique a pour objectifs de :

 faire connaître les nouvelles réglementations issues de l’ordonnance et du décret relatifs à l’accès à l’eau destinée à la consommation humaine et la nouvelle responsabilité des collectivités au titre de la compétence eau potable,

 identifier les publics concernés par la réglementation et le diagnostic territorial

 accompagner méthodologiquement les collectivités et les acteurs mobilisés dans la mise en œuvre de ces réglementations et les mesures à prendre.

Ce guide comporte deux grands volets :

Un préambule abordant les enjeux de la précarité en eau, les évolutions du cadre réglementaire et les outils à disposition des acteurs, notamment en termes d’indicateurs et de typologie

Une méthodologie, en 3 phases, que peuvent suivre les collectivités pour piloter leur diagnostic :

Phase 1 : Préparer, planifier et mobiliser
Phase 2 : Enquêter et collecter
Phase 3 : Évaluer et programmer des mesures

La méthodologie proposée met à disposition des premiers outils de travail pour penser et réaliser le diagnostic territorial sur l’accès à l’eau.

Ce document a été élaboré par des ONG membres et partenaires de la Coalition Eau, dont l’expertise en matière d’accès à l’eau et à l’assainissement pour les publics vulnérables concerne davantage des zones urbaines et périurbaines concernées par des lieux de vies précaires et informels. De ce fait, la proposition de méthodologie pourra être amendée et complétée par des expertises et méthodologies développées spécifiquement en territoires ruraux ou montagneux.

Le guide complet est téléchargeable ci-dessous :

https://coalition-eau.org/wp-content/uploads/2024/08/Guide-Methodologique-diagnostics-territoriaux_VF-officiel-VR.pdf

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2024-08-20
REMOUS
par Marc Laimé, mardi 20 août 2024 @ 18:04

Utiles contributions à l’une des questions majeures de la période

France Culture - Épisode 1/5 : Protection de la nature : un siècle d’urgence
Lundi 19 août 2024 (première diffusion le mardi 26 septembre 2023) ;

réécouter sur https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-science-cqfd/protection-de-la-nature-1123097

Série « La science au service de l’environnement ? »

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-la-science-au-service-de-l-environnement
à écouter tranquillement en cette fin d’été...

Voir (lire) aussi...

Protection de la nature et capitalisme : INCOMPATIBLES ! Par Pierre Grillet (livre paru en 2019)

https://www.atlande.eu/coup-de-gueule-et-engagement/809-protection-de-la-nature-et-capitalisme-incompatibles-a-paraitre-9782350307442.html

On nous vante depuis des décennies les vertus d’une transition écologique indolore pour ne rien changer. Le vivant ne cesse de régresser. Le climat de se détériorer. Quelque chose ne fonctionne pas. L’éco-capitalisme est un leurre. Le monde associatif de la protection de la nature, un marécage. Les enjeux sont ailleurs. Il faut proposer un autre récit. Alors peut-être parviendrons-nous à éviter l’Apocalypse…

L’impossible capitalisme vert

Daniel Tanuro qui a publié de nombreux ouvrages très pointus sur le sujet

https://www.babelio.com/auteur/Daniel-Tanuro/155917

https://www.editionsladecouverte.fr/l_impossible_capitalisme_vert-9782707173232

Voir aussi Ecosocialisme sur https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cosocialisme ... pour couvrir largement la question sur le plan théorique

mais encore : Comment l’écologie a perdu la guerre de l’information par Marc Laimé...
https://blog.mondediplo.net/comment-l-ecologie-a-perdu-la-guerre-de-l

En un demi-siècle, la dynamique progressiste qui a mobilisé des générations d’amoureux de la nature, broyée par l’ultra-libéralisme autoritaire, a mué en épouvantail de toutes les régressions réactionnaires.

par Marc Laimé, 13 août 2024

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2024-08-13
REMOUS
par Marc Laimé, mardi 13 août 2024 @ 08:22

Une décision du tribunal administratif de Pau (Pyrénées-Atlantiques) demandant la baisse des volumes d’eau destinés à l’irrigation provoque la colère des agriculteurs

Saisi par des associations de protection de l’environnement, le tribunal administratif de Pau (Pyrénées-Atlantiques) a ordonné aux préfets des quatre départements traversés par le fleuve Adour et ses affluents (Pyrénées-Atlantiques, Landes, Hautes-Pyrénées et Gers) d’abaisser de 25 % la quantité d’eau autorisée à l’irrigation. Cette décision a provoqué la colère des agriculteurs du bassin de l’Adour, dont certains se sont rassemblés devant la préfecture de Mont-de-Marsan (Landes) ce mardi 6 août ce matin.

« Compte tenu de la pluviométrie très importante que nous avons eue ce printemps, nous avons une recharge des nappes d’accompagnement au-delà du normal », détaille Guy Estrade, vice-président de la Chambre d’Agriculture de Pau. Il milite pour une irrigation proportionnelle à la pluviométrie. « Ça aurait dû nous permettre d’avoir un niveau de prélèvement plus important : c’est ubuesque et abusif. »

L’arrêté préfectoral du 12 juillet dernier, travaillé en coordination entre les agriculteurs et les préfectures, permettait de prélever 10 millions de mètres cubes supplémentaires aux 193 millions déjà prévus. Cette mesure avait immédiatement été contestée par les associations locales de protection de l’environnement, dont la Sepanso Aquitaine.

« Cet arrêté provisoire autorisait Irrigadour (Organisme Unique de Gestion Collective des prélèvements d’eau à usage d’irrigation agricole dans le Bassin de l’Adour) à pomper et prélever. Les juges du tribunal administratif, sur des bases scientifiques, ont constaté un manque d’eau et un prélèvement déjà trop important », déplore son vice-président Michel Rodes.

Les quatre préfectures concernées ont jusqu’au 12 août pour publier un nouvel arrêté pour se mettre en conformité avec la décision du tribunal. Elles risquent 500 euros d’amende par jour de retard.

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2024-08-11
REMOUS
par Marc Laimé, dimanche 11 août 2024 @ 07:41

L’affaire avait fait grand bruit. Un groupement italien qui concourait pour l’attribution d’un marché de plus de 300 millions d’euros concernant la réfection de l’usine de Clichy du plus important donneur d’ordre européen de l’environnement, le syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne, avait été écarté, au profit de Veolia (planquée derrière la SAUR), au terme d’une procédure d’appel d’offres notoirement viciée par le conflit d’intérêt du BE Artelia, AMO du syndicat.

Comme aucun media n’en a parlé et n’en parlera (ils ont tous "JO), Eaux glacées s’y colle...

Au terme d’un interminable marathon judiciaire, « l’italien du Siaap » vient de voir le TA de Cergy-Pontoise condamner le syndicat à lui verser 3,5 millions d’euros…

Saisi parallèlement le PNF avait laissé tomber faute de preuves tangibles mais cela risque de relancer le processus.

Le Siaap, qui a décidé de ne pas faire appel, doit donc payer l’équivalent de 3,5 millions d’euros comprenant les intérêts de retard depuis le jugement rendu le 6 juin dernier.

Il est vrai que son inénarrable président, François-Marie Didier (LR), le « mignon de Dati », était fort occupé il y a quelques semaines à vanter les baignades en Seine, clamant sur TF1 que « le Siaap ne déverse pas d’eaux usées dans la Seine »…

Sans compter que les nouveaux dirigeants se démènent pour faire porter le chapeau au prédécesseur de Didier, l’impayable Bedreddine (PCF), qui comble ses loisirs à s’occuper de l’environnement au CG93.

Voir le jugement TA Cergy-P, 06/06/2024, n°1901844 : l’indemnité du candidat non dépourvu de toute chance d’emporter le marché public s’arrête aux frais de soumission.

Source : Considerant.fr

https://considerant.fr/ta-cergy-p-06-06-2024-1901844/

((Lire aussi :))

Siaap, résiliation d’un marché irrégulier

Les eaux glacées du calcul égoïste, 7 novembre 2018

https://www.eauxglacees.com/SIAAP-resiliation-d-un-marche

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REMOUS
par Marc Laimé, dimanche 11 août 2024 @ 03:11

Notre vieille connaissance de chez Suez Christophe vient de rassurer sur Linkedin la FNSEA et tous les zélus qui la soutiennent aveuglément. En dépit d’odieux obstacles bureaucratiques, la re-use vaincra…

« Sécheresse Pyrénées orientales les projets de réutilisation des eaux usées pourraient-ils être bloqués ?

La sénatrice LR Lauriane JOSENDE pointe la complexification, récente, de la législation française concernant la réutilisation des eaux usées traitées (hashtag#REUT) elle a déposé au Sénat trois questions écrites au gouvernement le 25 juillet 2024. Le ministère de la Transition écologique, contacté, veut rassurer.

Dans le plan de résilience pour l’eau pour les Pyrénées-Orientales présenté le 22 mai 2024 le ministre de la Transition écologique, la REUT est inscrite comme l’une des clés de la sécurisation de la ressource en eau. Trois projets du genre ont été sélectionnés : ceux de Canet-en-Roussillon, Saint-Cyprien et Argelès-sur-Mer. Or, à l’avancée de ces chantiers des blocages apparaîtraient.

« Une législation française, prise par décret du 29 août 2023 vient renforcer les règles de l’Union européenne en matière d’exigences de la qualité de l’eau pour pouvoir la réutiliser, résume la sénatrice. J’ai été alertée par plusieurs élus qui m’expliquent que répondre aux critères européens est totalement réalisable. Par contre, les exigences supplémentaires prises par le gouvernement sont bien plus complexes à satisfaire. Cela pourrait faire exploser les coûts et contraindre ces projets à l’arrêt ».

Contacté par L’Indépendant, le cabinet du Ministère Écologie Territoires confirme : « L’Union européenne a défini un cadre général. Nous parlons là d’eaux usées qui doivent être réutilisées pour arroser notamment des fruits et légumes qui seront ingurgités par l’homme. La France a choisi de saisir l’Anses qui nous a encouragés à mettre en place des règles supplémentaires concernant les bactéries. ».

Le cabinet de Christophe Béchu réfute, pour autant, l’arrêt des projets dans les PO : « Même si le respect de ces critères engendre des surcoûts, ce qui est à peu près sûr, ils feront partie du financement par l’agence de l’eau. Les projets ne sont pas du tout à l’arrêt ».

La Préfecture des Pyrénées-Orientales précise de son côté que le plan de financement des trois projets de Canet, Saint-Cyprien est Argelès est en cours de montage. L’enveloppe nécessaire est estimée à « 17millions d’euros ». « Les projets pourront mobiliser des financements via l’agence de l’eau, le ministère de l’Agriculture, des fonds européens et les collectivités locales : le conseil départemental et le conseil régional », soulignent les services du représentant de l’État dans les Pyrénées-Orientales.

« Pour Saint-Cyprien, porté par la CC Sud Roussillon, les travaux commenceront d’ici la fin de l’année. Pour d’Argelès-sur-Mer, soutenu par la CC Albères Côte Vermeille Illibéris, le dossier d’autorisation et de financement va être déposé à la rentrée. Quant à Canet-en-Roussillon, poussé par Perpignan Méditerranée Métropole, les études sont toujours en cours ».

voir aussi les projets REUT démarrés récemment à Béziers et Narbonne. »

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2024-08-10
REMOUS
par Marc Laimé, samedi 10 août 2024 @ 18:40

Au prétexte de lutter contre les « fake news », la « voix de la France » vient d’ajouter sa pierre au déluge de propagande qui a accompagné les baignades olympiques.

L’organe central de propagande de tous les pouvoirs s’est doté d’une cellule de dénonciation des « fausses informations » dénommée Factuel, qui cible toutes les infos faisandées qui circulent en ligne.

Concernant nos fameuses baignades on croyait avoir tout vu, les mensonges les plus éhontés, les chiffres truqués, le camouflage des troubles sanitaires ayant affecté de nombreux baigneurs et baigneuses..

On se trompait.

Dans une dépêche d’anthologie de 300 kilomètres de long, Factuel, au prétexte de dénoncer une vague de désinformation en provenance de l’Inde, et relayée sur les réseaux sociaux, en fait des tonnes dans le registre désormais classique du « célèrusses » avant que de nous balancer la propagande faisandée et mensongère de la ville de Paris…

La dépêche de « Factuel » (25 juillet 2024)

JO 2024 : vague d’infox autour de la propreté de la Seine

"Les épreuves de nage en eau libre dans la Seine se veulent un symbole pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Elles constituent aussi une cible pour les attaques informationnelles visant à mettre en doute la crédibilité de la France dans sa capacité à organiser les JO et de très nombreuses infox visent en particulier la propreté de la Seine. Par exemple, des vidéos virales prétendent qu’une étude montre que le fleuve parisien serait plus "dangereux" que le Gange, en Inde. Si le taux de pollution de la Seine a ces derniers mois suscité de réelles inquiétudes, l’étude mentionnée est inexistante. Le thème comme le modus operandi de ces allégations évoquent en outre les codes habituels des opérations de désinformation attribués aux réseaux pro-russes."

Lire la suite :

https://factuel.afp.com/doc.afp.com.364T6DC

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2024-08-09
REMOUS
par Marc Laimé, vendredi 9 août 2024 @ 09:35

Surfant sur la vague du scandale planétaire suscitée par les baignades olympiques dans les eaux pourries de la Seine, une start-up opportuniste démarche les grands palaces parisiens, leur proposant des solutions miracle pour purifier l’eau du fleuve afin de rassurer leur clientèle haut de gamme. Bravo la dingo de l’Hotel de ville ! Santini, le SEDIF et Veolia font déjà péter les roteuses de champ !

Le communiqué de presse de Rentalready :

« Les eaux sales de la Seine ont suscité de vives inquiétudes quant à la sécurité des athlètes et des touristes pendant les Jeux olympiques de Paris.

Cependant, une inquiétude croissante s’étend au-delà du fleuve lui-même : l’impact potentiel sur la qualité de l’eau dans les hôtels parisiens.

L’équipe de RentalReady propose des avis d’experts sur les risques potentiels pour la santé associés à la contamination de l’eau des hôtels, ainsi que des solutions et remèdes pratiques pour les hôtels afin d’améliorer les normes de sécurité de l’eau.

La Seine expose la sécurité de l’eau dans les hôtels en France

Alors que les Jeux olympiques dévoilent au monde l’effervescence culturelle et le patrimoine de Paris, une inquiétude croissante se fait jour autour du niveau de propreté de la Seine et de l’effet d’entraînement global sur la sécurité de l’eau des hôtels dans tout le pays.

"La Seine n’est pas qu’un fleuve ; c’est un baromètre de nos responsabilités environnementales et de leurs effets en cascade sur la gestion urbaine, y compris la sécurité aquatique dans le secteur de l’hôtellerie," remarque François Lavie, CTO de RentalReady.

Lien entre la pollution des rivières et la sécurité de l’eau

Comme le rapporte Euronews, la Seine est dangereusement polluée et présente un risque sérieux pour les baigneurs. Le calendrier actuel coïncide avec un événement mondial, les Jeux olympiques de Paris, qui connaîtront une augmentation sans précédent du nombre de visiteurs du monde entier. Les autorités locales de Paris et les experts en environnement craignent également que les polluants et les déchets non traités de la Seine ne puissent affecter la qualité de l’eau au sens large, y compris l’eau des hôtels, où séjournent les touristes internationaux.

1. Voies de pollution directe : Les ruissellements industriels et les déchets urbains pénètrent dans la Seine et peuvent littéralement déborder dans les bassins d’eau alimentant les hôtels.

2. Systèmes de filtration d’hôtel : Il existe des systèmes de filtration avancés, mais les polluants insidieux présentent des risques assez difficiles à filtrer en permanence.

3. Sensibilisation et normes : Une récente préoccupation environnementale pourrait consister à accroître les normes et la sensibilisation en matière de réglementation et de pratiques liées aux questions de sécurité de l’eau dans les hôtels.

Avis d’expert : François Lavie sur les remèdes et précautions
François Lavie parle de certaines des mesures prises par certains hôtels en France pour purifier l’eau en ces temps difficiles :

• Filtration avancée : La tendance se poursuit partout dans le déploiement de systèmes de filtration haut de gamme et conformes aux exigences internationales de sécurité sur l’eau.

• Contrôles de qualité réguliers : Davantage de tests pour la qualité de l’eau afin de détecter la contamination à un stade plus précoce.

• Conscience des clients : Les hôtels veillent également à ce que les clients soient informés des mesures de sécurité aquatique prises et de tout problème temporaire en cours de résolution.
De plus, dit Lavie, "Il est important de ne pas dépendre uniquement des sources externes, mais plutôt de contrôler les résultats des analyses d’eau en interne et de s’assurer qu’ils sont partagés de manière transparente avec le personnel et les invités."

Les projecteurs olympiques

Le timing joue un rôle énorme dans l’amplification des inquiétudes et des pressions, à tel point que les yeux du monde sont tournés vers Paris et que la propreté de la Seine se reflète directement sur l’image de la ville en matière d’environnement et de santé publique.

Que peuvent faire les visiteurs ?

Les voyageurs visitant Paris en cette période mouvementée devraient procéder comme suit :

• Utilisez de l’eau en bouteille : Plutôt que de boire l’eau du robinet, utilisez de l’eau en bouteille à toutes fins, comme cuisiner ou même vous brosser les dents.

• Restez informé : Il est très important de rester informé des avis locaux sur la qualité de l’eau.

• Choisissez judicieusement votre hébergement : Séjourner dans des hébergements qui ont certifié leurs procédures de traitement de l’eau est une mesure proactive.
Considérer la situation dans son ensemble
La Seine est devenue un rappel brutal de l’état désastreux de l’environnement que connaissent les grandes villes à l’échelle mondiale. Il souligne également que des actions substantielles et des mesures strictes en faveur de la durabilité et de la protection de la santé publique sont en temps voulu.

Faisant écho à ce sentiment, Lavie déclare : "Chaque pas vers le nettoyage de la Seine et l’eau potable dans nos hôtels est un pas vers un avenir plus sain et plus durable pour chacun."

On ne peut qu’espérer que les progrès réalisés non seulement pour nettoyer la Seine historique, mais aussi pour établir une référence en matière de conscience environnementale à travers le regard du monde pendant les Jeux olympiques, se poursuivront."

Si vous décidez d’utiliser la recherche, veuillez créditer : https://rentalready.com/fr/

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REMOUS
par Marc Laimé, vendredi 9 août 2024 @ 09:30

Les alertes ne cessent de se multiplier, les autorités procrastinent...

Eaux en bouteilles : Bruxelles décèle de "sérieuses lacunes" dans les contrôles en France

Dans un audit, commandé après les révélations de Radio France, les experts européens pointent du doigt non seulement des contrôles inefficaces, mais aussi le laisser-faire des autorités françaises vis-à-vis des industriels.

https://www.francetvinfo.fr/economie/commerce/eaux-en-bouteilles-bruxelles-decele-de-serieuses-lacunes-dans-les-controles-en-france_6686019.html

Des effets sur le foie et des malformations sur les fœtus" : l’ONG Pesticide Action Network alerte sur la forte présence du "polluant éternel" TFA dans l’eau potable en Europe

Plusieurs associations, qui ont analysé une trentaine d’échantillons d’eau provenant de dix pays de l’UE, alertent sur la présence de l’acide trifluoroacétique (TFA) en Europe. Or, ce dernier est, pour le moment, non pris en compte par la réglementation europenne.

https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/pesticides/des-effets-sur-le-foie-et-des-malformations-sur-les-f-tus-qu-est-ce-que-le-tfa-ce-polluant-eternel-non-pris-en-compte-par-la-reglementation-europenne-qui-contamine-massivement-l-eau-potable-en-europe_6658071.html

Aux USA ce n’est pas mieux : Depuis la création de l’EPA (Environmental Protection Agency) en 1974, TOUS les directeurs de son bureau de la sécurité chimique et de la prévention de la pollution ont ensuite travaillé pour l’industrie des pesticides.

https://theintercept.com/2021/06/30/epa-pesticides-exposure-opp/

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2024-08-08
REMOUS
par Marc Laimé, jeudi 8 août 2024 @ 10:00

Un collège d’experts devra décrire d’ici au 31 décembre 2025 les polluants éternels employés ou émis dans les usines de Pierre-Bénite. La métropole se félicite ce mardi 6 août de cette « décision historique ».

C’est le poison du siècle. Un juge, saisi par la métropole de Lyon, a ordonné une expertise indépendante pour évaluer la responsabilité des industriels Daikin et Arkema dans la pollution aux Pfas, en aval de la ville dans la fameuse « vallée de la chimie ».

Un collège d’experts devra décrire d’ici au 31 décembre 2025 les polluants éternels employés ou émis sur la plate-forme de Pierre-Bénite depuis sa création, et donner son avis sur les dates à partir desquelles les entreprises ont eu connaissance de leurs effets potentiellement néfastes sur l’environnement, selon une copie de la décision rendue vendredi 2 août par un juge des référés à Lyon.

« Je me félicite de cette décision historique. La mobilisation de la science doit permettre à des experts indépendants de se prononcer sur les responsabilités exactes d’Arkema et de Daikin comme sur les préjudices subis par nos collectivités », a déclaré dans un communiqué le président de la métropole, l’écologiste Bruno Bernard, en se félicitant de cette « décision historique ».

Pour lui, l’expertise devrait confirmer à terme le rôle des deux groupes chimiques et « l’étape suivante sera d’aller les chercher sur le principe du pollueur-payeur ». La métropole leur demandera alors d’indemniser le surcoût lié au traitement de l’eau courante polluée par les Pfas.

Quasi indestructibles, les Pfas, une famille regroupant plus de 4700 molécules, s’accumulent avec le temps, d’où leur surnom de « polluants éternels ». En cas d’exposition sur une longue période, ils peuvent avoir des effets sur la fertilité ou favoriser certains cancers, d’après de premières études.

Le français Arkema et le japonais Daikin utilisent depuis des années des Pfas dans leurs usines de Pierre-Bénite, mais la nature et le volume de leurs rejets dans le temps restent mal connus. Lors de l’audience, en mai, leurs avocats avaient demandé le rejet de la demande d’expertise, en arguant n’avoir commis « aucune faute civile ».

« Ce sont des produits librement mis sur le marché », avait notamment plaidé Me Elodie Simon pour Arkema.

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2024-08-07
REMOUS
par Marc Laimé, mercredi 7 août 2024 @ 10:22

Chercheuse en management public, rattachée à l’UMR GEAU de l’INRAE, Laetitia Guérin Schneider a publié en mai dernier un rapport décrivant la « révolution sourde » qui affecte la gestion des services publics de l’eau et de l’assainissement.

« La gestion de l’eau est un sujet de plus en plus prégnant dans le débat public du fait de la raréfaction de cette ressource vitale et des effets en cours et futurs du réchauffement climatique sur sa disponibilité. Depuis les années 1990, la gouvernance des services d’eau potable et d’assainissement a été profondément modifiée en raison notamment de la montée en exigence en matière de traitement, des débats sur la légitimité de la gestion privée de ce service et des objectifs de rationalisation de l’organisation et d’équilibre budgétaire. Lætitia Guérin-Schneider revient sur ces évolutions et sur celles à venir au regard de l’importance des enjeux techniques, sociaux et environnementaux que nous devons affronter. »

 Laetitia Guerin-Schneider, « La gouvernance des services publics d’eau et d’assainissement en France : une (r)évolution sourde ? », Silomag, n°18, mai 2024.

 URL : https://silogora.org/la-gouvernance-des-services-publics-deau-et-dassainissement-en-france-une-revolution-sourde/

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