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LES EAUX GLACÉES DU CALCUL ÉGOÏSTE
REMOUS
Guerre de l’eau de l’eau en Bretagne (9) : trois élus PS stigmatisent l’hypocrisie de la droite en matière d’environnement.
par Marc Laimé, 7 août 2007

Dans une tribune publiée par Libération le 3 aout 2007 Danielle Bousquet, députée des Côtes-d’Armor (PS), Aurélie Filipetti, députée de Moselle (PS), Philippe Martin, député du Gers, vice-président du groupe socialiste chargé du développement durable et de l’agriculture, affirment que « la pollution des eaux bretonnes est l’incarnation des défaillances de la majorité sur le développement durable ».

« Le contentieux communautaire se développe à un rythme sensiblement supérieur à celui de la résorption des nitrates et il semble que le risque juridique se double désormais, par le jeu des astreintes, d’un risque financier. »

A la lumière des menaces qui pèsent sur la France depuis que la Commission européenne a demandé sa condamnation à une amende de 28 millions d’euros, avec astreinte de 117 000 euros par jour, pour non-respect de la qualité sanitaire des eaux en Bretagne, cette alerte lancée en février 2002 se révèle prémonitoire.

Elle n’émanait pourtant pas d’une association militante, mais de la très sérieuse Cour des comptes, dans un rapport public consacré à « La préservation de la ressource en eau face aux pollutions d’origine agricole. »

Le ministre de l’Agriculture a demandé du temps, comme d’habitude, et a proposé d’engager de nouvelles dépenses.

Dans ce domaine, pour le moins, la rupture n’aura pas lieu. Pourtant, c’est peu dire que le feuilleton hydraulique breton a assez duré. A force d’illustrer les impasses d’un modèle de développement qui aboutit à stigmatiser bien malgré elle une région et sa population, mais aussi en raison d’une politique coupable de ne pas entendre les avertissements venus de toutes parts, la question des eaux bretonnes ferait figure de tragi-comédie si l’enjeu n’était pas d’une gravité majeure.

(…)

« La politique de l’eau sera le « marqueur » de la sincérité ou de l’hypocrisie du gouvernement en matière de développement durable. Si Jean-Louis Borloo, Michel Barnier est Nathalie Kosciusko-Morizet, désormais coresponsables de ce dossier, entendent convaincre nos concitoyens que le développement durable nécessite aussi des ruptures, ils devraient annoncer sans délai la suspension de toute nouvelle autorisation d’installation d’élevages en Bretagne, et s’engager à mettre en œuvre l’ensemble des recommandations formulées en leur temps par la Cour des comptes, les associations bretonnes et la Commission européenne. »

Lire l’intégralité du Rebonds

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commentaires

1 Pollution de l’eau en Bretagne (8) : trois élus PS stigmatisent l’hypocrisie de la droite en matière d’environnement.

c’est pas que je sois encarté UMP (au contraire) mais il ne me semble pas que le pb de la pollution et du mode de développement agricole breton datent de 1995. Qu’ont fait les socialistes entre 1981 et 1995 (ah si une loi sur l’eau 1992, qui n’a pas résolu le pb) puis entre 1997 et 2001 ???
Même si le fond du pb est réel ils me semblent mal placés pour critiquer, c’est purement politicien.

(Au passage à M. LAIME : quelle pêche en rentrant de vacances !! Mais j’attends l’article sur l’arrêté du 22 juin)

poste par Stormovik - 2007-08-7@21:00 - repondre message
2 Pollution de l’eau en Bretagne (8) : trois élus PS stigmatisent l’hypocrisie de la droite en matière d’environnement.

OK sur le fond. Pour l’arrêté du 22 juin, il est à l’étude, ça ne saurait tarder :-)

poste par Marc Laimé - 2007-08-8@04:41 - repondre message
3 Pollution de l’eau en Bretagne (8) : trois élus PS stigmatisent l’hypocrisie de la droite en matière d’environnement.

Qu’ont fait les socialistes ?

Par exemple, à l’initiative de J.Glavany, signer avec les lobbies bretons une "
Charte pour un développement pérenne de l’agriculture
et de l’agroalimentaire en Bretagne
incluant la reconquête de la qualité de l’eau"
dont le préambule était le suivant :

"Grâce à leur volonté et leur dynamisme, les Bretons ont, avec l’appui des pouvoirs publics, créé, à
partir des années 1960-1970, une économie agricole et agroalimentaire performante et puissante,
s’appuyant entre autres sur le développement des productions « hors sol ».
Ces productions permettaient à la fois de maintenir au pays des jeunes malgré les petites
structures agricoles et de répondre à une forte demande de denrées alimentaires en quantité et à coût
réduit.
La réussite a été totale puisque sur 5% de la S.A.U. nationale, la Bretagne rassemble 12 % des
emplois agricoles et agroalimentaires, et produit 56 % des porcs, 20 % du lait, 46 % des volailles et
16 % des légumes (70 à 80 % pour certains produits), 30% des veaux de boucherie et 13% de la viande
bovine.
Ainsi, une densité et des volumes de productions remarquables, avec une organisation
professionnelle performante et un très important tissu industriel induit, constituent une des premières
bases d’un développement économique régional."

On pouvait déjà imaginer qu’avec une telle entrée en matière, la volonté de changement ne serait pas au rendez-vous.

Gérard Borvon
association S-eau-S

poste par Gérard Borvon - 2007-08-11@15:34 - repondre message
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