Vous voyez ce message parce que votre navigateur ne peut afficher correctement la mise en page de ce site. Effectuez une mise à jour vers un butineur qui supporte les standards du web. C'est gratuit et sans douleur.

NE PAS CLIQUER
LES EAUX GLACÉES DU CALCUL ÉGOÏSTE
REMOUS
La baignade est impossible dans la Seine depuis septembre en raison de bactéries, selon des analyses de l’ONG Surfrider Fondation.
par Marc Laimé, 8 avril 2024

À 108 jours du début des Jeux olympiques de Paris, une nouvelle étude menée par l’ONG Surfrider Fondation, consultée par France Inter, révèle que la Seine n’est toujours pas adaptée à la baignade. Plusieurs prélèvements réalisés à Paris depuis septembre 2023 indiquent la présence de plusieurs bactéries à des niveaux qui dépassent les normes fixées par la Fédération internationale de natation.

Ils ont l’air malins tous les ravis de la crèche, Hidalgo, Macron, Le Monde, Libération, Brut, qui rivalisent dans le déni à qui mieux mieux, et relaient en boucle les mensonges extravagants diffusés depuis dix ans autour de ce qui demeurera comme un cas d’école de la manipulation de l’information.

Ici nul besoin d’invoquer les fermes à trolls de Saint-Petersbourg, le FSB, le SVB, le GRU et les « cyberattaques » qui menacent la civilisation occidentale jusque dans nos collèges…

L’ensemble des « élites » concernées mentent effrontément et s’étonnent dans le même temps du discrédit qui les frappe. Eclairant.

L’ONG Surfrider Fondation a réalisé elle-même, depuis le mois de septembre 2023, des prélèvements réguliers, au niveau du Pont de l’Alma et du Pont Alexandre III, là où doivent justement se dérouler les épreuves de natation marathon, de triathlon et de paratriathlon lors des olympiades de Paris l’été prochain.

Ces prélèvements ont été réalisés en partenariat avec le laboratoire Eau de Paris (le même que la mairie de Paris) et Analy-Co, « aussi bien à la suite de fortes pluies que par des journées ensoleillées ».

Parmi les 14 prélèvements réalisés, 13 révèlent la présence de bactéries

Parmi les 14 prélèvements réalisés, 13 révèlent la présence de certaines bactéries, notamment l’Escherichia coli et les entérocoques, à des niveaux supérieurs aux normes définies par la Fédération internationale de natation. Les seuils de qualité de l’eau se dégradent particulièrement après des épisodes pluvieux de très forte intensité qui font saturer les égouts et poussent à des rejets d’eaux usées dans la Seine.

Les analyses effectuées par Surfrider montrent des concentrations en E. coli régulièrement supérieures à 2 000 ufc/100 ml (maximum de 7 250 sous le pont de l’Alma le 7 février) et à 500 ufc/100 ml pour les entérocoques (maximum de 1 190 à la même date). Face à ces résultats « alarmants », Surfrider exprime ses « inquiétudes croissantes quant à la qualité des eaux de la Seine » et pointe les « risques » pour les athlètes, et au-delà pour les Franciliens, « à évoluer dans une eau contaminée ».

"On est deux à trois fois au-dessus des normes minimum impératives pour une pratique saine des athlètes pendant la saison", alerte Marc Valmassoni, Coordinateur de campagne chez l’ONG. Une présence bactériologique qui a des conséquences potentiellement graves pour les athlètes : "En termes sanitaires, ils sont exposés à des pathologies comme la gastro-entérite, la conjonctivite, l’otite ou des problèmes cutanés."

Le mois dernier, le préfet de la région Île-de-France avait réaffirmé qu’il n’y avait "pas de plan B" pour ces épreuves de natation en eaux libres en cas de pollution de la Seine. La mairie de Paris compte sur le nouveau bassin de rétention, tout près de la gare d’Austerlitz, pour stocker les eaux de pluie, mais pour l’ONG, spécialiste des eaux de baignade, ce ne sera peut-être pas suffisant.

"Ça laisse une chance s’il y a des épisodes pluvieux modérés", précise Marc Valmassoni, mais "le bassin ne pourra pas stocker l’ensemble du ruissellement si un évènement pluvieux est très important. Donc, à partir du moment où il sera en incapacité de tout stocker, les eaux supplémentaires vont complètement ruisseler ou se déverser dans la Seine et vont avoir un impact sur la qualité bactériologique" du fleuve.

D’ici les Jeux olympiques, Surfrider Fondation veut continuer ses prélèvements pour vérifier la qualité de l’eau en toute transparence.

Lire aussi :

 Royaume-Uni : l’état peu reluisant de la Tamise révélé par la course Oxford-Cambridge

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-monde-est-a-nous/royaume-uni-l-etat-peu-reluisant-de-la-tamise-revele-par-la-course-oxford-cambridge_6443008.html

France info, 8 avril 2024.

 Baignades en Seine et JO 2024 : quand la fable tourne au fiasco

https://blog.mondediplo.net/baignades-en-seine-et-jo-2024-quand-la-fable

Carnets d’eau, Le Monde diplomatique, 8 août 2023.

impression

pas de commentaire. ajoutez le votre!