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LES EAUX GLACÉES DU CALCUL ÉGOÏSTE
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L’État vient de placer 13 sites industriels en « vigilance renforcée »
par Marc Laimé, 11 juillet 2021

Un dispositif de « vigilance renforcée » mis en place par l’État vise treize sites relevant de six exploitants : le gestionnaire de déchets Pena, le sucrier Tereos, le SIAAP (Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne), Esso, Lactalis et le fabricant d’engrais Yara.

Treize sites industriels, de traitement des eaux usées ou encore produisant du sucre ou des engrais, ont été placés par l’État en vigilance renforcée du fait de non-conformités ou incidents récurrents, a annoncé le mardi 6 juillet le ministère de la Transition écologique.

La sécurité des sites industriels à risques est globalement satisfaisante sur l’ensemble du territoire, mais plusieurs sites font encore l’objet d’incidents réguliers ou de non-conformités récurrentes, souligne le ministère.

Ce dispositif de vigilance renforcée, mis en place le 1er juillet sur la base des dernières inspections d’installations classées, vise à ce jour treize sites relevant de six exploitants : le gestionnaire de déchets Pena, le sucrier Tereos, le SIAAP (Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne), Esso, Lactalis et le fabricant d’engrais Yara.

Ces industriels ont dû présenter ou renforcer un plan de mise en conformité, fait de mesures concrètes et vérifiables, avec des échéances, d’ici fin 2022. Ils pourront aller plus vite, s’ils souhaitent sortir de la liste plus rapidement, explique-t-on au ministère.

Ces plans sont consultables par le public sur le site du ministère, gage de transparence pour les riverains et pression supplémentaire sur les contrevenants. La liste sera révisée une fois par an.

Le SIAAP est visé pour sa station d’épuration d’Achères (Yvelines), une des plus grosses d’Europe, site d’un incendie en 2019, et qui nécessite encore plusieurs séries de mesures en faveur de la sécurité incendie et du personnel.

Pour Yara, cela concerne l’usine de Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique), avec un problème d’eaux industrielles et pluviales mal traitées.

La raffinerie Esso de Porte-Jérôme-sur-Seine nécessite l’inspection de 22 réservoirs de liquides inflammables, et des systèmes de détection de gaz.

Chez Tereos, l’intégrité des bacs doit être revue à Morains-le-Petit et Connantre (Marne), la chaudière à charbon convertie à Escaudoeuvres (Nord). Pena doit agir à Mérignac et Saint-Jean d’Illac (Gironde) contre les rejets atmosphériques, l’envol de poussières et de métaux.

Pour Lactalis enfin, c’est un problème de rejets aqueux non conformes par les usines fromagères de Riom-es-Montagne (Cantal), Lons-le-Saunier (Jura), Raguin-Vercel (Doubs), Laval-Changé (Mayenne), ou encore de refonte de réseaux des eaux usées à Xertigny (Vosges).

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