Le Comité local de l’eau de la Plaine du Roussillon s’est tenu le 15 juin après celui du Comité ressource qui faisait suite à la réunion préfectorale réunissant les acteurs sur le thème de l’avenir de la ressource en eau dans le département des Pyrénées-Orientales. Un avenir qui s’annonce sombre à en juger le niveau des nappes phréatiques historiquement et dramatiquement bas, et le déni dans lequel se trouvent encore bon nombre d’élus concernés.
L’association FRENE, dans un communiqué rendu public le 19 juin, reproduit ci-après, dresse un inquiétant état des lieux.
Si la situation s’est améliorée sur le bassin versant de la Têt, ce n’est pas le cas sur les nappes et les autres fleuves (Agly et Tech).
Le département est toujours officiellement « en crise » : côté AEP on passe de 20 à 26 communes en « probable » rupture d’eau potable.
La liste n’a pas été communiquée par la préfecture, mais on sait à peu près où.
Argeles, c’est 140 000 habitants en été.
« Le mur est devant nous », estime un militant associatif. On verra à nouveau ministre et presse dans notre département. La cellule de crise envisage de faire venir un tanker au large de Port-Vendres et ce matin l’entreprise de transport-citerne Raymondis réquisitionnée. »
Les élus demeurent dans le déni et le technosolutionnisme, re-use et dessalement de l’eau de mer....
