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LES EAUX GLACÉES DU CALCUL ÉGOÏSTE
REMOUS
La face cachée de nos consommations : quelles surfaces agricoles et forestières importées ?
par Marc Laimé, 22 avril 2022

Une étude menée par Solagro éclaire la question des importations sous un angle inédit. Elle s’intéresse aux surfaces agricoles et forestières dont nous avons besoin, à l’autre bout de la planète, pour produire nos biens de consommation courante, alimentaires et non-alimentaires et elle présente les impacts induits de l’exploitation de ces surfaces.

L’originalité de cette étude consiste à ne plus seulement mesurer les importations en euros et en tonnes mais en surfaces, éclairant les enjeux environnementaux sous un angle nouveau.

La France est exportatrice nette de 2,7 millions d’hectares. Néanmoins, ce solde positif cache de nombreux flux d’imports et d’exports : "La face cachée de nos consommations".

En effet, la France reste très dépendante de l’étranger.

Les produits que nous importons (soja, cacao, café, viandes, huile de palme, coton, fruits et légumes, bois...) nécessitent une surface de 14 millions d’hectares hors de nos frontières soit 25% de la surface de la France.

Pour la plupart, ces productions génèrent de fortes pressions environnementales : déforestation, assèchement des nappes, usage massif de pesticides...

Cette brochure illustrée décrit 7 des principaux produits d’importation et leurs conséquences.

Elle présente les raisons pour lesquelles notre système n’est plus durable et décrit les leviers qui peuvent être mobilisés pour réduire notre empreinte importée : sobriété, efficience, relocalisation, substitution, équité.

https://solagro.org/travaux-et-productions/publications/la-face-cachee-de-nos-consommations

https://solagro.org/images/illu_publications_fr/couv_117T2.png

Raccorder le commerce mondial de l’eau virtuelle

Lorsque des denrées alimentaires sont exportées, l’eau utilisée pour les produire l’est également. Une nouvelle base de données cartographie la complexité et la résilience de ce réseau invisible.

Chaque année, des milliers de milliards de dollars de produits agricoles sont échangés dans le monde et avec eux, l’eau nécessaire à leur culture. C’est ce qu’on appelle l’eau virtuelle, un concept inventé par le géographe Tony Allan en 1993. Le projet CWASI, financé par l’UE, a cherché à mieux comprendre ce commerce mondial d’eau virtuelle.

https://cordis.europa.eu/article/id/430198-plumbing-the-global-trade-in-virtual-water/fr

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