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NE PAS CLIQUER
LES EAUX GLACÉES DU CALCUL ÉGOÏSTE
REMOUS
Eau, agriculture et gaz de schiste, par Jean-Louis Linossier (*)
par Marc Laimé, 25 septembre 2012

Comment se figurer les impacts respectifs des usages agricoles de l’eau (irrigation et pollution), et ceux des désormais très fameux « gaz de schiste » ? Tentative d’objectivation à partir de la tarification appliquée aux agriculteurs irrigants par secteur pour l’année 2010 dans le département du Rhône.

« Pour bien se remettre les idées en place quant aux effets collatéraux des consommations d’eau de l’agriculture, en comparaison avec d’autres utilisations dont les domestiques et les gaz de schiste…

Sachant que cette eau agricole n’est pas potabilisée et qu’elle est souvent distribué par des irrigants organisés au sein d’Associations syndicales autorisées (ASA).

Sachant aussi que les eaux usées domestiques sont traitées avant d’être restituées au milieu naturel

Les volumes d’eau donnés pour l’exploitation des gaz de schiste notamment (10 000 à 50 000 m3 une fois ou par jour, par mois, par an ?) ne sembleraient donc pas si élevés que cela en comparaison avec les consommations agricoles.

Idem quant à la nocivité des adjuvants, agricoles notamment.

En outre, bien avoir ces données en tête lorsqu’on amalgame les consommations d’eau potabilisée domestique avec les consommations agricoles.

Les échelles ne sont pas les mêmes.

Tout comme celles de la contaminations par les pesticides.

Il est ridicule de mettre en parallèle les jardiniers amateurs, même s’ils forcent les doses, ou même les entretiens urbains d’espaces verts aux carrefours, avec les exploitations agricoles.

En effet, si les premières s’évaluent en m2, les secondes s’évaluent en hectares.

Or 1 ha = 10 000 m2.

Le coefficient de pollution entre les deux est de 10 000, 1 m2 contre 1 ha !

Tarification irrigation collective du Département du Rhône 2010

Tarification appliquée aux agriculteurs irrigants par secteur pour l’année 2010.

Il y a 2 facturations par an :

Exemple pour la saison 2011 :

 en octobre 2011 : facturation de la part fixe de la saison 2011 (abonnement à l’hectare) ;

 en février 2012 : facturation de la part mobile de la saison 2011 (consommation d’eau relevée au compteur en fin de saison)
.
Pour la part fixe, il existe 2 modes de facturation :

 pour les secteurs à dominante fruit et maraîchage (exemple : Millery Mornant) : les hectares sont issus des surfaces déclarées irriguées.

 pour les secteurs à dominante grande culture (exemple Sud Est Lyonnais) : les hectares sont calculés sur la base du débit attribué avec la règle de 2.5 m3/h/ha.

Exemple pour un irrigant de Saint Priest qui possède 2 enrouleurs de 40 m3/h : la surface facturée est de 80 m3/h / 2.5 m3/h/ha c’est-à-dire 32 hectares.

Sa part fixe s’établit à 32 ha x 267.41 € HT/ha = 8557.12 € HT

Chiffre moyen de consommation en irrigation (pour une saison météo moyenne) :

 pelouse stade de foot, rugby : 10 000 m3/ha

 maraîchage : 5000 m3/ha

 fruits : 1500 m3/ha

 maïs : 2000 m3/ha

 blé, pois : 600 m3/ha

Exemple pour l’irrigant de Saint Priest qui possède 2 enrouleurs de 40 m3/h et qui irrigue 16 ha de maïs et 16 ha de blé, sa consommation moyenne sera :

16hax2000 m3/ha+16 hax600 m3/ha = 41 600 m3

Sa part mobile s’établit à 41 600 m3 x 0.0937 € HT = 3897.92 € HT

Soit une charge d’irrigation de 8557.12+3897.92 = 12 455.04 € HT pour 32 ha, c’est-à-dire 389.22 € HT/ha

(*) Jean Louis Linossier, Association des consommateurs d’eau du Rhône (ACER) et Coordination des associations de consommateurs d’eau (CACE)

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commentaires

1 Eau, agriculture et gaz de schiste, par Jean-Louis Linossier (*)

Je ne vois pas trop ce que celà démontre.

poste par bertrand - 2012-09-25@18:11 - repondre message
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