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LES EAUX GLACÉES DU CALCUL ÉGOÏSTE
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Risque de ruissellement : appel à communication
par Marc Laimé, 12 mars 2020

La Société hydrotechnique de France (SHF) et l’Association nationale des élus de bassin (ANEB) organisent du 30 novembre au 2 décembre 2020 à l’ENS à Lyon, à l’occasion de la 233ème session du Comité Scientifique et Technique de la SHF un séminaire dédié aux risques de ruissellement, et viennent de diffuser à cet effet un appel à communications.

« Les politiques et les dispositifs de prévention contre les inondations fluviales et pluviales ont essentiellement porté jusqu’à présent sur les secteurs affectés par les débordements des cours d’eau principaux : programme d’actions de prévention des inondations (PAPI), plans de prévention des risques (PPR), endiguements et barrages régulateurs, services de prévision des crues et vigicrues.

Pourtant, près de la moitié des sinistres liés aux inondations sont aujourd’hui observés hors des emprises connues de débordement de cours d’eau. Le même constat est dressé dans de nombreux autres pays européens. Ces désordres, dispersés sur le territoire et ne correspondant pas à des débordements directs de cours d’eau, sont aujourd’hui rangés dans la catégorie « ruissellement ». Leur importance et leur fréquence imposent leur prise en compte dans les politiques de prévention.

Même si les facteurs de prédisposition et de déclenchement sont de mieux en mieux connus et si des stratégies locales sont parfois définies pour prévenir ce type d’inondations, il n’existe pas de consensus sur les outils scientifiques et techniques pour le diagnostic et l’évaluation du « risque ruissellement » et sur les stratégies de prévention à mettre en place.

De nombreuses questions restent posées concernant les sinistres de type « ruissellement ». Quels sont les intensités et la nature exacte des phénomènes qui les provoquent ? Comment estimer les valeurs maximales (débits, hauteurs) atteintes en l’absence de capteurs ou suite à la destruction de ces derniers lors d’épisodes remarquables ? A quels types de désordres correspondent ces sinistres ? Est-il possible de déterminer par anticipation les secteurs potentiellement exposés et d’établir des cartes d’exposition et de risques ? Quel est le niveau de fiabilité des méthodes cartographiques et quelles sont les principales sources d’incertitudes ?

Quelles mesures de prévention peuvent être mise en oeuvre pour réduire les risques associés au ruissellement ? Peut-on réduire les risques par des aménagements collectifs ou individuels adaptés ? Faut-il envisager la délocalisation d’enjeux très exposés ? Peut-on proposer des dispositifs de prévision et d’avertissement dédiés aux gestionnaires de crise et à la population ? »

Voir le document de la SHF et de l’ANEB :

L’appel à communications de la SHF et de l’ANEB -.

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