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LES EAUX GLACÉES DU CALCUL ÉGOÏSTE
REMOUS
Précis de mise à mort du CEREMA
par Marc Laimé, 20 avril 2019

En réponse à un parlementaire qui lui demandait comment donner au CEREMA les moyens de mener à bien ses missions de service public, le ministère de la Transition écologique et solidaire (de qui et de quoi on n’a toujours pas compris), noie dans des arguties grotesques l’abandon délibéré et programmé de l’ingénierie publique, méthodiquement liquidée depuis vint ans par tous les gouvernements successifs. A méditer quand la sortie du grand débat va donner lieu à de nouvelles promesses fallacieuses de confortement des services publics « et des territoires »…

La réponse ministérielle :

« Le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) a été créé en 2014 par le regroupement de onze services techniques avec l’ambition de favoriser les synergies entre les métiers et la mutualisation des expertises et avec l’objectif de constituer un centre de ressources partagé entre l’État et les collectivités territoriales.

Le Cerema a ainsi vocation à devenir un acteur majeur de la mise en œuvre de la transition écologique et solidaire dans les territoires.

(FAKE NEWS !).

Concernant ses moyens, le Cerema est appelé, en tant qu’opérateur de l’État, à contribuer à l’effort de maîtrise des dépenses publiques, qui constitue l’un des enjeux de la programmation budgétaire pluriannuelle. Il est en outre partie prenante de la démarche de transformation de l’action publique « Action Publique 2022 » engagée par le Gouvernement.

(Traduction : on va continuer à l’asphyxier financièrement pour mieux s’en débarrasser).

Dans ces conditions, l’allocation des moyens budgétaires et humains au Cerema depuis sa création en 2014 a été fixée globalement en conformité avec les évolutions générales enregistrées dans les services de l’État et ses opérateurs.

(Voir le hold-up sur les Agences de l’eau).

Ainsi, l’évolution de la subvention pour charges de service public (SCSP) est de – 2,36 % en moyenne annuelle sur la période 2014-2018 et celle des effectifs de – 2,97 % en moyenne annuelle sur cette même période (en ETPT, équivalent temps plein travaillé).

La trajectoire prévue pour 2019 et à l’horizon 2022 est la poursuite des évolutions ainsi fixées, tant pour les effectifs que pour la subvention pour charges de service public.

Une grande attention a été portée pour 2019, comme depuis sa création, en ce qui concerne les moyens qui seront alloués au Cerema pour l’exécution de ses missions. En particulier, son budget 2019 poursuit l’effort qui a été fait en faveur de l’investissement depuis la création de l’établissement, avec un montant dédié supérieur à 8 M€.

Par ailleurs, les grands équilibres financiers sont assurés avec notamment des niveaux de trésorerie et de fonds de roulement stables, ainsi qu’un compte de résultat bénéficiaire.

Les moyens du Cerema sont ainsi dimensionnés de façon à lui permettre d’accomplir ses missions et à préparer l’avenir, ceci alors même qu’il participe, comme l’ensemble de tous les opérateurs, à la mise en œuvre du projet de redressement des finances publiques. »

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