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LES EAUX GLACÉES DU CALCUL ÉGOÏSTE
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Choses vues (8) : La France n’est « pas prête » à faire face aux effets du changement climatique
par Marc Laimé, 7 juillet 2023

Mercredi 28 juin, le Haut conseil pour le climat a affirmé, dans son rapport annuel de 200 pages, que le pays ne baissait toujours pas suffisamment ses émissions pour faire sa part dans la lutte. L’année 2022, nouvelle « référence » du climat à venir le démontre.

« La chaleur record et la sécheresse exceptionnelle de 2022 ont « entraîné des impacts graves en France [...] excédant la capacité de prévention et de gestion de crises actuelle », estime le HCC. En 2022, « on n’a pas été capable de gérer [...] on a été dépassé », résume sa présidente, la climatologue Corine Le Quéré.

Outre un record de température (+ 2,9 °C par rapport à 1900-1930), l’année a été marquée par un déficit de précipitations de 25 % par rapport à 1991-2020, et constitue désormais « un point de référence » des vulnérabilités françaises.

« Baisses de rendement de 10 % à 30 % » dans l’agriculture, production hydroélectrique « 20 % inférieure à la moyenne 2015-2019 », tensions sur l’eau potable, surmortalité liée à la chaleur... Le HCC analyse un par un les impacts économiques et sociaux, sans oublier les effets de la sécheresse sur la biodiversité : « quasi-absence de reproductions » de certains amphibiens, « reproduction faible ou anormale » des oiseaux d’eaux.

Quelque 8 000 communes ont demandé une reconnaissance en « catastrophes naturelles » à cause du retrait-gonflement des sol argileux asséchés, qui provoquent des fissures dans les bâtiments. Le coût du phénomène pour les assurances, « évalué à 2,9 milliards d’euros, est à la limite du soutenable selon la Caisse centrale de réassurance », note le HCC.

« Des années 2022, on en aura de plus en plus, elles vont s’intensifier [...] et il faut avoir une réponse vraiment urgente », alerte Corine Le Quéré, à la tête du HCC depuis sa création en 2019 par Emmanuel Macron.

L’Europe se réchauffant deux fois plus vite que l’ensemble de la planète, le gouvernement vient d’entamer l’ébauche d’une stratégie d’adaptation à un climat 4 °C plus chaud d’ici la fin du siècle que par rapport au 19e siècle, avant les émissions massives de gaz à effet de serre de l’activité humaine.

Le rapport expose aussi les limites de la lutte contre les incendies, obligée l’an dernier de faire appel à des renforts étrangers. Les feux de forêt (72 000 ha brûlés) et le réchauffement du climat continuent de plus de détériorer les performances de ces puits de carbone, indispensables pour espérer tenir l’objectif de neutralité carbone en 2050.

Avec 2,7 % de recul en 2022, la baisse des émissions nationales se poursuit, mais à « un rythme insuffisant pour atteindre les objectifs », répète le HCC, d’autant qu’elle résulte « en partie de facteurs conjoncturels (notamment un hiver doux réduisant les besoins en chauffage) ». « Le gouvernement ne peut plus se défausser et doit réagir avec des mesures enfin structurantes », ont réagi les ONG qui poursuivent l’État dans « l’Affaire du Siècle ».

Le gouvernement de son côté relève une baisse d’émissions plus rapide que chez les voisins. La France s’est engagée à les réduire de 40 % d’ici 2030 par rapport à 1990 et dans cette optique fixe ses plafonds d’émissions dans sa Stratégie nationale bas carbone (SNBC).

Mais après l’échec du premier, « le deuxième budget carbone est en voie d’être dépassé sur la période 2019-2022 du fait de la faible absorption par les puits de carbone », prévient le HCC. Leur capacité de stockage « est plus de deux fois inférieure à celle attendue par la SNBC 2 », notamment du fait d’une mortalité accrue des arbres.

Le HCC réclame une « politique économique d’ampleur » nécessitant des financements publics et privés « de l’ordre de 30 milliards par an d’ici 2030 » pour décarboner l’économie, en priorité le transport, premier émetteur (32 %) devant l’industrie.

« Cela veut dire que toutes les niches fiscales finançant les énergies fossiles doivent être supprimées, avec un calendrier », résume la présidente du HCC, dont le rapport estime à 43 milliards d’euros les dépenses défavorables au climat en 2023. »

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commentaires

1 Choses vues (8) : La France n’est « pas prête » à faire face aux effets du changement climatique

Propagande climatique à mon humble avis.
Le prix Nobel de physique 2022 a rejoint l’association américaine des climato-réalistes en février 2023.
Il n’y a pas d’urgence climatique.
C’est de la propagande pour nous modifier notre environnement, notre vie, dans le seul but de générer toujours plus de profits aux industriels (de la transition donc, et ils y sont tous, y compris les pétroliers).
Geico sceptique : https://p-plum.fr/?p=432

poste par Fred Boutet - 2023-07-7@21:18 - repondre message
2 Choses vues (8) : La France n’est « pas prête » à faire face aux effets du changement climatique

les optimisations fiscales total energie (centrale gaz revendue à peine construite , avec octroi de subvention..), la nationalisation accélérée d’ EDF sont AUTANT de signes avant coureurs de la reprise en mains par les industriels des futurs dividendes générés par les nouvelles énergies ...sauf que là on change de dimension en terme d’impact territorial
Il faudra donc encadrer les pratiques sinon....

poste par grgrg - 2023-07-8@11:25 - repondre message
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