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LES EAUX GLACÉES DU CALCUL ÉGOÏSTE
REMOUS
Baignades en Seine et JO 2024 : l’aveu
par Marc Laimé, 7 octobre 2023

Il aura fallu un mois aux protagonistes de cette pantalonnade pour concocter un « plan de surveillance renforcé », redite des mêmes mensonges extravagants qui prospèrent depuis dix ans et ont alimenté une dépêche AFP pieusement reprise par l’ensemble des medias. En pure perte. Nous démontrerons le moment venu que même par temps sec l’atteinte de la « qualité baignade » dans la Seine à Paris est structurellement irréalisable…

La reprise multimedias de la dépêche AFP :

« La préfecture de la région d’Île-de-France, préfecture de Paris, la Ville de Paris, Paris 2024 et l’ensemble des acteurs mobilisés cet été, se sont réunis le 26 septembre, pour faire un retour d’expérience des tests d’épreuves de natation dans la Seine (test event d’août), et ainsi préparer un plan d’actions correctif en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024

Cette réunion a permis de préciser le déroulement des épreuves, d’identifier les points d’améliorations et de montrer le plein engagement de tous les acteurs, pour garantir le bonne tenue des épreuves en 2024.

Annulations de plusieurs épreuves dans la Seine

 Les épreuves des 5 et 6 août ont été annulées à la suite d’intempéries inhabituelles pour la saison (records de pluies sur la quinzaine depuis 1965). Cet épisode a rappelé le lien très fort entre conditions météorologiques et qualité de l’eau de la Seine. Pour répondre à ce type d’éaléa, plusieurs grands ouvrages permettant de réguler l’apport d’eaux pluviales dans la Seine et la Marne, seront prochainement livrés à Paris, en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne ? Ils seront mis en fonction au printemps 2024, notamment le bassin d’orage d’Austerlitz.

 Suite à la détection d’une dégradation de la qualité de l’eau lors de la seconde séquence de test event, les services de l’Etat et de la Ville de Paris se sont mobilisés. Une enquête des services de la Ville a permis d’établir l’origine de l’incident : dysfonctionnement d’une vanne de l’usine de relèvemet des eaux de Tolbiac-Massena, en amont du Pont de Tolbiac. Cette vanne, endommagée lors des orages, était placée en position fermée. Elle a ensuite été déformée par le dispositif automatique de pompage pour évacuer les eaux, la rendant ainsi fuyarde.

Cet incident a conduit à un rejet mélangé d’eaux pluviales et d’eaux usées dans la Seine. Dès l’identification de l’origine du rejet, la vanne a été colmatée, permettant ainsi de rétablir la qualité de l’eau.

Un plan d’action préventif en 3 axes

Souligné par le déroulement des épreuves de test, le Plan Baignade sera renforcé par des mesures préventives dans la perspective des JOP 2024. Les acteurs concernés (Etat, Ville de Paris, Conseil départemental de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, SIAAP, Haropa Port, Voies Navigables de France, …) ont ainsi convenus d’un important plan d’actions à mettre en œuvre pour prévenir la réitérations d’incidents, et le cas échéant, assurer leur traitement immédiat :

1. Renforcer la surveillance des réseaux d’assainissement à Paris et en amont du territoire parisien pour réduire les risques de pollution « ponctuelle » (déversoirs d’orage, exutoires des usines du SIAAP, installations de pompage de secours, …) ;

2. Mettre sous surveillance accrue toutes les autres sources potentielles de pollution en mobilisant l’ensemble des acteurs présents sur le fleuve et à proximité immédiate (raccordements des bateaux, systèmes d’évacuation des établissements recevant du public le long de la Seine à Paris et installations sanitaires en bord à quai) ;

3. Mettre en place un dispositif d’identification de tout rejet de pollution dans la Seine et d’intervention pour son traitement (équipes dédiées à la surveillance des eaux de la Seine permettant de détecter et localiser d’éventuelles sources de pollution ponctuelles pour une intervention immédiate, disponibilité des pièces de rechange, …).

Ce plan d’action préventif doit permettre, avec l’achèvement du plan baignade, la bonne tenue dans la Seine à l’été 2024, des épreuves de triathlon et de natation-marathon et de tenir la promesse d’ouvrir des lieux de baignade publics en Marne et en Seine dès 2025. »

Reprise par Le Monde :

"Après la pollution de la Seine causée à la fin d’août par le dysfonctionnement d’une vanne du réseau d’assainissement parisien, le fleuve va être surveillé d’encore plus près, notamment ses réseaux d’assainissements, mais aussi les raccordements des bateaux et péniches, ont fait savoir la Mairie de Paris et la préfecture d’Ile-de-France (PRIF) mardi dans un communiqué. Cette pollution avait empêché la tenue d’épreuves tests de triathlon en août.

« Le déroulement des épreuves a souligné la nécessité de renforcer les systèmes de surveillance, de contrôle et d’alerte pour limiter tout risque de rejet inopiné dans la Seine par temps sec », écrivent-elles au sortir d’une réunion sur les événements de l’été.

La vanne de l’usine de traitement des eaux de Tolbiac a été « endommagée lors des orages » et « est devenue fuyarde », a confirmé le rapport d’incident mené par les services de la Ville de Paris.

A dix mois des Jeux et pour prévenir ce type d’incident, les autorités (Etat, mairie, PRIF, départements de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, voies navigables de France, Haropa Port, etc.) ont décidé de « renforcer la surveillance des réseaux d’assainissements à Paris et en amont » (« déversoirs d’orages », « exutoires des usines du Siapp (assainissement francilien) », « installations de pompages de secours »).

Mais aussi de se pencher sur d’autres sources potentielles de pollution, « en mobilisant les acteurs présents sur le fleuve et à proximité immédiate », comme les raccordements des bateaux ou « les systèmes d’évacuation des établissements recevant du public le long de la Seine » et les « installations sanitaires en bord de quai ».

Des équipes de surveillance susceptibles d’intervenir en cas de rejet de pollution seront aussi mises en place.

Les organisateurs des JO de Paris ont fait face à de sérieuses déconvenues cet été lors de ces événements tests. Avant l’annulation des deux épreuves de triathlon (para et mixte), ce sont les épreuves de nage en eau libre qui avaient dû être annulées en raison d’une pollution causée par un épisode de pluie estivale inhabituel.

Ces compétitions dans la Seine sont des préludes aux futures baignades promises pour 2025 par la maire de Paris, Anne Hidalgo (PS), sur trois sites, alors que la baignade y est interdite depuis 1923."

Lire aussi :

https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/val-de-marne/reportage-plan-baignade-la-reconquete-de-la-qualite-des-eaux-de-la-marne-se-livre-aussi-dans-les-sous-sols-2851436.html

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