L’indéboulonnable président du Syndicat des eaux d’Ile-de-France, ci-devant secrétaire d’Etat à la Fonction publique, M. André Santini, et donc Veolia, s’agacent manifestement de la mobilisation qui ne cesse de croître autour de l’affaire du Sedif, symbolisée par la conférence de presse qu’a tenu l’UFC-Que Choisir le mardi 23 septembre 2008, lors de laquelle l’association de consommateurs dénonçait à nouveau le contrat léonin qui procure au premier opérateur mondial de l’eau des bénéfices colossaux. En témoigne le communiqué de presse diffusé dans la soirée du mercredi 24 septembre 2008 par une « Agence de communication de crise », mobilisée en toute urgence par nos amis oligarques.
Si Madame Anne Méaux, pas plus que M. Thierry Saussez, ne sont dans le coup, voilà de quoi conforter notre optimisme, que d’aucuns jugeront bien primesautier...
La lecture dudit communiqué vaut son pesant de moutarde. Sans répondre en rien sur le fond, le Sedif et Veolia, persévérant dans leur être, stigmatisent et s’efforcent de ridiculiser Que-Choisir, qui fait rien qu’aligner des arguments "farfelus et malhonnêtes"...
L’étude de Que-Choisir sur le Sedif
A la lumière d’éléments factuels infiniment plus consistants, qui ne devraient pas tarder à être portés sur la place publique, le recours panique au « story-telling », illustre à contrario un climat de fin de règne dont on n’imaginait pas qu’il puisse peser rue Saint-Benoît, près de l’Etoile et en d’autres lieux.
Tout bien considéré, nous réfléchissons (ardemment) à solliciter d’urgence M. André Santini, afin qu’il nous accorde un entretien de fond.
