Retour au format normal
Le SEDIF pour les nuls
23 mars 2010
par
- eauxglacees.comNotre coruscante saga du Sedif, bien connue de nos lecteurs (électrices), bon facile mais mieux vaut s’accrocher et donc se détendre un peu, revêt en ce guilleret printemps toute l’allure d’une nouvelle et épouvantable catastrophe, que nous avons, nonobstant, prédit de longue date, mais qui revêt à ce point les atours d’un grand bond en avant dans l’anomie, que nous ne résistons pas au plaisir (pour l’avantage c’est mal barré), de vous narrer les quelques derniers épisodes de l’affrontement des divers cartels que l’ on croirait à tort seulement acagnardés à la frontière mexicaine. Et à cette étape il nous faudra hélas, singeant l’affreux best-seller yankee, y aller de notre opus : le Sedif pour les nuls, façon le drame des fortifs…
Rappel des épisodes précédents.
(Popcorn, écran publicitaire, on rembobine la cassette).
Tout allait pour le mieux depuis 1962, soit les accords d’Evian et la fin de la guerre d’Algérie. Ca ne nous rajeunit pas, et Santini non plus. Bref, la Générale, Santini, les banlieues rouge et bleue, on s’arsouillait gentiment trois fois l’an sur le compte de la Générale, tout le monde était content, la Générale, Santini, Colonel Fabien (Canal historique), Solférino (itou), ça roule, ça ronronne, ça cartonne à l’export vu l’excellence de la vitrine (de la Générale), tout le monde est content, ça aurait pu durer mille ans.
Sauf que, il y a quatre ou cinq ans, justement, quelques descendants des maires de la banlieue rouge qui s’étaient acoquinés dans les années 20 avec les barons de la Générale, la faute à Paris qui traitait ses banlieues (rouges), comme des poubelles, on voit que ça ne date pas d’hier, bref, quelques affreux rénovateurs-dissidents-emmerdeurs patentés, élus de surcroît, décident de prendre Santini en ligne de mire. Allez savoir pourquoi ? Grave question, car notre homme n’en décolère pas, pourquoi moi ? Pourquoi le Sedif, et pas le Siaap, le Syctom, le Sigeif, le Sipperec, le Stif, les pompes funèbres, etc. Pourquoi c’est le souk avec l’eau, alors que partout ailleurs on s’arrange entre amis ?
Insondable mystère, mais il vaut qu’on s’y arrête.
M. Santini, que nous ne présentons plus, est très sincèrement révolté par la vindicte qui l’accable, et épargne ses collègues qui président les autres grands syndicats intercommunaux et interdépartementaux de l’Ile-de-France. On le comprend. On le comprend d’autant plus que lesdits syndicats, face obscure de la force, prospèrent dans une abyssale indifférence, lors même qu’une timide auscultation de ces instruments exotiques glace immédiatement d’effroi les âmes les plus endurcies.
C’est comme Suez avec l’Argentine : « Putain, on a fait le job, et on s’est fait niquer par ces enfoirés qui ne respectent rien ! » Bon on s’égare, mais c’est pour situer le séisme sur l’échelle de Richter.
Vous ne me croirez pas, mais c’est des petites choses fragiles, ces multinationales...
Bref, il y a quelques années une poignée d’élus, une toute petite poignée au demeurant, avec le concours d’une camarilla maigrelette d’ultra-gauche, comme la qualifiera l’aigle d’Issy-les-Moulineaux, commence à taquiner le Sedif. Pétitions, manifestations, prises de parole, bordelisation générale à l’approche de l’échéance du contrat historique de Veolia. Historique puisque le Sedif est le biggest syndicat des eaux français et européen, une part (très) notable du chiffre d’affaires français de Veolia eau, une part (très, très) notable du bénéf annuel des mêmes.
S’ensuit un épouvantable boxon que nous avons déjà dûment chroniqué, et nous n’allons donc pas recommencer, juste rappeler trahison, défaite, abomination, nouveau contrat de régie intéressée pour 12 ans voté en décembre 2008, puis procédure Loi Sapin, appel d’offres, candidatures, ouverture des enveloppes, ouverture des négociations avec les postulants, etc.
Ah, oui, mais nous sommes là, et ça y est le boxon repart de plus belle. M’enfin, ils ont gagné c’est bon, on n’en parle plus, et on passe à autre chose…
Ah que non. D’abord, le mirifique appel d’offres international s’est transformé comme prévu en très réjouissante pantalonnade. La Saur, prétendument pressentie, n’a même pas déposé de dossier. L’invraisemblable attelage du spécialiste français des poubelles et d’un cheval de Troie teuton s’est fait renvoyer dans ses buts, comme il se doit.
Restent donc Suez et Veolia, qui en étaient au stade de la discussion avec le bureau du Sedif, histoire bien sur, « d’enrichir » les offres des susdits dans le cadre d’un « dialogue compétitif ». Bon, là on brode, ledit « dialogue compétitif » en vrai c’est un autre truc des marchés publics, bon c’est juste pour faire genre, et permettre à nos amis de nous toiser de haut et de nous inonder de messages péremptoires : « Vous racontez vraiment n’importe quoi… », prurit auquel ils ne résistent jamais, et qui continue à nous esbaudir follement. On s’amuse comme on peut…
Bref, on attendait la fumée blanche à Choisy-le Roi, bernique. Il y a quinze jours le Sedif annonce que la décision est reportée à la fin du mois de juin. Mais ce n’est pas du tout le vieux coup des sales coups avant les vacances, non, non, c’est pire.
De la Loubianka à Dysneyland
Suez a fait une offre de la mort qui tue qui déchire tout, et veut exploser Veolia (et Santini).
Mais dans le même temps, vlà l’avant-garde éclairée qui illumine la Seine-Saint-Denis (et autres contrées), qui est réputée en deux coups les gros(ses ficelles) être à l’origine de ce fameux report. Mais pourquoi donc, dis-donc ?
Pour d’obscures, tortueuses, tout-à-fait machiavéliques et peu compréhensibles motifs (tu parles), neuf communes de la très riante Seine-Saint-Denis, jusqu’ici adhérentes du Sedif, et qui représentent 400 000 habitants, et qui représentent 10% de l’eau du Sedif, ont décidé l’an dernier, en plein barouf du « Grand Paris », de créer une « communauté d’agglomération » : Est-Ensemble. On dirait du Gorki dans le marbre du métro moscovite. Sauf que c’est l’inverse, bon, de toute façon on est pressés, prenez rendez-vous avec les quarante « young men in grey », serial cost killers de Bartolone (« Dexia, prends garde à toi »), qui ont déboulé à Bobigny, ils vous expliqueront.
Sur ces entre fêtes (de l’Huma), une fraction (rouge) du Parti de gauche de Méluche part à l’assaut du Palais d’hiver. Ah que, comme les neuf communes ont transféré leur compétence à l’agglo, les dites communes ne sont plus membres du Sedif, ah que l’action populaire va contraindre le conseil communautaire de ladite agglo d’engager immédiatement la construction d’un Sovkhoze, et que le Sedif va succomber sous l’action victorieuse de la jeune Garde, et en avant le train blindé... Bon, gaffe au piolet à Mexico, Mexico, oooooo…
Bref, Citizen Kern et son team, ô surprise, ne lâchent pas les cosaques, sabre au clair, sur cette vermine !
Loin s’en faut. Le conseil communautaire d’Est-ensemble, qui a, nonobstant la coutume et le règlement, passé une convention provisoire avec le Sedif, histoire que l’eau continue à couler au robinet, faut tout de même pas déconner, annonce « urbi et orbi », et à la Gazette des communes, qu’il va réfléchir, pour le bonheur de ses koulaks, au mode de gestion idoine, dont il va étudier, le temps nécessaire, le bien fondé et les aménités dont il pourrait combler les 400 000 zeks d’Est ensemble. Bon, on galège, mais c’est à peu près aussi crédible que d’apprendre qu’un audit de KPMG va conduire Dysneyland à se rebaptiser la Loubianka…
En effet, en effet, et cela nous chagrine au vu des éminentes responsabilités qu’assument, et la bande à Citizen Kern, et la sous-bande à Méluche. il serait donc question qu’Est-Ensemble engage rien moins qu’un « audit » pour savoir s’il va se maquer avec la gourgandine de Paname juste à téco des fortifs.
Ici camarades nous atteignons aux cîmes du foutage de gueule caractérisé.
La bande à Méluche pavoise. L’ennemi de classe va rendre gorge !
Ben voyons.
Rt ce ne sont pas les propos tenus par Citizen Kern dans le magazine spécialisé l’Usine nouvelle dans son édition du 18 mars 2010 qui vont nous conforter dans l’idée qu’Est ensemble va faire un bras d’honneur au Sedif, loin s’en faut... Même si l’article souligne par ailleurs que pareil rapport de décision dans le cadre d’une DSP ne s’est jamais vu, et augure bien mal de la suite de la procédure.
Sans dec, et c’est ces mecs qui vont lourder Veolia ?
…tends, c’est pas fini, dans la Gazette (des communes), Citizen Kern persiste et signe. Et l’auguste Sitbon, ex-juge défroqué, grand mamamouchi du projet futur du Sedif, mignardise taquin, ah que ce challenge de la concurrence d’Est-Ensemble va permettre au Syndicat de renégocier d’arrache-pied avec les méchants Veolia et Suez. Alors là c’est bô, on applaudit !
Bon, bon, bon, revenons à nos moutons.
Keski veulent les valeureux du 9-3 : (tous ensemble, tous ensemble…) : faire le bonheur des 400 000 huluberlus qui n’ont pas encore eu l’idée funeste d’adorner leurs fourches de leurs sanglantes dépouilles ?
Mouais, alors là citizen Kern, Guglielmi et tutti-frutti : vous voulez vous faire la malle du SEDIF ? Fastoche ! Petit a, petit b, à la manière de Jean-Pierre Coffe, voilà comment il faut faire :
Retrait d’une commune d’un syndicat
Règle générale
Le retrait d’une commune d’un syndicat intercommunal est dans la généralité des cas assez difficile. La règle générale est fixée à l’article L 5211-19 du code général des collectivités territoriales (CGCT).
[pour avoir le texte aller sur Légifrance http://www.legifrance.gouv.fr/
choisir codes en vigueur
Recherche d’un article d’un code
Nom de code : ………
Numéro d’article : L5211-19 pas de point ni d’espace après le L]Ce texte impose
1) l’accord du comité syndical à la majorité simple ;
2) l’accord d’une majorité qualifiée des communes membres soit les 2/3 des communes représentant plus de la moitié de la population, soit de la majorité des communes représentant plus des 2/3 de la population.
Procédures dérogatoires :
On trouve des procédures dérogatoires aux articles L5212-29 et suivants du CGCT.
Dans chaque cas l’avis d’une commission départementale de la coopération intercommunale est requis et c’est le préfet qui décide.
(Tu parles qu’il va signer le préfet !)
Hypothèses concernées :
– Si la participation d’une commune est devenue sans objet à la suite de modifications réglementaires ou de sa situation ;
– Dans certains où c’est nécessaire pour adhérer à une « communauté de communes » ;
– Lorsqu’une commune estime que les dispositions statutaires relatives à la représentation des communes au comité du syndicat, ou aux compétences exercées par le syndicat, ou à la contribution des communes aux dépenses du syndicat, sont de nature à compromettre de manière essentielle son intérêt à participer à l’objet syndical. Si le syndicat refuse la modification la commune peut demander au préfet de prononcer le retrait.
Là encore, rien n’est gagné d’avance, puisque la décision finale est entre les mains du préfet !
Cas de la création d’une communauté d’agglomération
L’intercommunalité est chose complexe. Il existe des syndicats à vocation simple comme le Sedif, des syndicats à vocation multiple (ayant plusieurs compétences). A côté de cela on a créé des structures beaucoup plus intégrées appelées du terme générique de communautés. Communautés urbaines, communautés d’agglomération, communautés de communes.
Les dernières sont les moins intégrées, elles concernent des régions en général plus rurales. Les communautés urbaines sont les plus intégrées, il en existe 16 en France.
Les communautés d’agglomération, comme la communauté d’agglomération « Est ensemble » qui vient de se créer, sont également très intégrées, il y a tout un jeu de compétences obligatoires et de compétences optionnelles.
Lorsqu’une communauté d’agglomération qui s’est créée (mais pas une communauté de communes), a choisi une compétence déterminée, par exemple l’eau, l’article L5216-7 du CGCT dispose que cela vaut retrait des communes du syndicat de commune spécialisé.
Dans ce cas, comme le demande la la communauté d’agglomération « Est ensemble », il y a conclusion d’une convention provisoire pour assurer la continuité du service public.
Suivent des négociations financières facilitées dans le cas d’espèce par le fait que l’affermage arrive à son terme. La communauté d’agglo a alors la main et peut choisir soit d’exercer elle-même la compétence, soit de la confier à nouveau au syndicat ou à un autre. On en est là !
D’où il appert que c’est pas demain la veille que la bande à Citizen Kern va muer en bande à « Bonne Eau ».
Mais alors ?
Medellin vs Tijuana
Et oui.
Y avait les Régionales. Pas question que Medellin se fasse enfumer par Tijuana. Plus rouge que moi tu meurs ! Quand on pense que la bande à Méluche fait semblant d’y croire !
M’enfin, c’est pas le pire.
Il vous souvient que dans sa grande sagesse le SEDIF a sursis à statuer jusqu’en juin.
Mais pourquoi diable ?
Parcequ’il faut faire semblant qu’Est-Ensemble pourrait se faire la malle de l’autre côté des fortifs, et du coup intimer à Veolia et Suez de revoir leur copie…
Là on touche au sublime. Le territoire syndical moins Est-Ensemble, qui est là, mais qui n’est plus là, euh, ne sera peut-être plus là à la fin de l’année, enfin on ne sait pas, ils seront peut-être encore là, bref, vous nous recalculez tout et le meilleur gagnera. C’est pas bô çà ?
Parce que si vous misez un kopeck sur Suez sur ce coup là, autant venir sonner direct à la Loubianka en disant que vous avez vu de la lumière en passant et que vous êtes un amoureux des vieilles pierres…
Bref, évidemment que Veolia peut faire la soustraction, pendant que Suez va se prendre les gaules dans ses 300 000 indicateurs de performance du développement sociétal des pousses de lichen dans la toundra.
Y en a qu’on tout compris au film ce sont les "travailleurs", cégétistes, de Veolia Eau banlieue de Paris.
Onze cent rentiers qui hurlent qu’on les égorge parcequ’à force faut quand même arrêter de déconner, et qu’il faudra tailler sévère dans des effectifs qui bénéficient d’avantages sociaux inouis.
Koitess ? Ben, les 1100 rentiers palpent une part de la rémunération variable qu’empoche la Générale grâce au merveilleux contrat de « régie intéressée », qui fait tout le charme du Sedif.
Horreur à Montreuil (Canal historique). Y a pas à y couper, ça ne passera plus. Et notre avant-garde aux drapeaux rouges de se mettre en grève illimitée, et de menacer des pires avanies.
Bon, comme y a décidément plus moyen de moyenner, ya plus qu’à sortir la grosse Bertha.
Veolia veut construire son siège dans le 93
Le géant de l’eau et des transports hésite entre Aubervilliers, Saint-Denis et Saint-Ouen pour réunir ses filiales dans un bâtiment prestigieux qui « respire l’environnement », nous apprenait il y a peu une industrieuse gazette.
« Veolia a jeté son dévolu sur le 93. La multinationale spécialisée dans l’eau, la propreté, le transport, l’énergie et les espaces verts entend implanter son futur siège social en Seine-Saint-Denis et en faire la « vitrine de son savoir-faire ».
Le site, qui s’étalera sur 85 000 m2 , intégrera le futur centre unique de recherche, commun aux différentes filiales (eau, énergie, transport et propreté) que le groupe veut mettre en place.
« Les sièges et les centres de recherche de nos filiales sont aujourd’hui éclatés sur plusieurs lieux en région parisienne. Nous souhaitons les regrouper dans un bâtiment prestigieux à haute qualité environnementale, symbole de notre savoir-faire », indique Edouard Patino, directeur de l’immobilier.
4000 salariés en 2014
« En 2014, selon le calendrier prévu, pas moins de 4 000 salariés rejoindront l’un des trois sites aujourd’hui à l’étude : la porte d’Aubervilliers, à Aubervilliers, le quartier du Stade de France à Aubervilliers - Saint-Denis (sur le terrain initialement retenu pour le centre nautique olympique aquatique, qui serait alors déplacé), ou le quartier des Docks à Saint-Ouen.
« Nous avons retenu ces trois communes pour plusieurs raisons. Elles sont situées à moins d’1 km de la Seine ou du canal de Saint-Denis, elles sont très bien desservies par la route et les transports en commun, elles sont très proches de Roissy et des gares du Nord et de l’Est, elles sont limitrophes de Paris et les loyers d’immobiliers de bureaux sont moins chers qu’ailleurs », explique Edouard Patino.
Depuis plusieurs mois, les élus s’activent en coulisse pour attirer le numéro un de l’eau. Jacques Salvator, le maire (PS) d’Aubervilliers, Didier Paillard, le maire (PC) de Saint-Denis, et Jacqueline Rouillon, la maire (PC) de Saint-Ouen, mais aussi Patrick Braouezec, le président (PC) de Plaine Commune, et Claude Bartolone, le président (PS) du conseil général, ont été reçus par Veolia. A ce jour cependant, rien n’est décidé.
Le concours d’idées auprès des promoteurs concernés (Icade à Aubervilliers, Europe Equipement et Sogelym à Saint-Denis et Nexity à Saint-Ouen) sera lancé d’ici à la fin de l’année. Les candidats devront rendre leur projet au printemps et Veolia rendra sa décision au début de l’été 2010. Trois critères seront décisifs : le pari architectural « nous voulons que ce bâtiment respire l’environnement », le prix du loyer et l’adéquation du projet avec les attentes des salariés. »
Et c’est ainsi que Veolia est grand…
Tous ensemble, tous ensemble…
Communiqué
« La réunion sur la gestion de l’eau dans notre communauté d’agglomération que nous proposons pour le lundi 29 mars à 20h, au 50 avenue de la Résistance, à Montreuil.
La réunion du conseil communautaire du 16 février dernier a décidé d’une convention d’approvisionnement d’un an avec le SEDIF, et d’ une étude sur le meilleur mode de gestion de l’eau pour les citoyens de l’agglomération.
La lutte pour une gestion publique de l’eau se présente ainsi avec une acuité renouvelée dans le territoire de notre toute nouvelle agglomération "Est Ensemble".
Avec des initiatives comme la pétition du Parti de gauche, le combat que mène la Coordination eau Ile de France contre la main mise des multinationales de l’eau sur la distribution de l’eau, en particulier Veolia sur le SEDIF avec la complicité de Santini, les déclarations et prises de positions d’alter Agglo 93, ainsi que les points de vues d’autres forces de notre territoire sur ce sujet, il nous semble important et nécessaire de se rencontrer afin d’échanger nos avis et de discuter d’initiatives que nous pourrions prendre en commun.
A cet égard, le choix du cabinet d’étude tout comme la nature de la commande qui sera passé, par "Est Ensemble" afin de réaliser cette expertise sera d’une importance réelle.
Tout comme le sera la transparence des travaux et discussions, ainsi que la participation des citoyens à cette réflexion sur le mode de gestion du service de l’eau.
Pour nous rencontrer et en discuter nous vous proposons une réunion le lundi 29 mars à 20h, au centre de loisirs Résistance, 50 avenue de la Résistance, métro Croix de Chavaux, Montreuil.
Comptant vous y retrouver.
Cordialement. »
Le tout au "centre de loisirs Résistance", on ne peut pas l’inventer !
Il ne vous aura pas échappé que sans l’énergie du désespoir qui nous anime, nous cultiverions notre jardin sous le mur à pêches.
Mais d’ici là reste l’issue du recours déposé contre le vote félon par devant le Tribunal administratif, que nous attendons avec une vive impatience.
La suite, ce n’est pas sur. A force…
SEDIF : Le dossier d’Eaux glacées
- eauxglacees.com