Vous voyez ce message parce que votre navigateur ne peut afficher correctement la mise en page de ce site. Effectuez une mise à jour vers un butineur qui supporte les standards du web. C'est gratuit et sans douleur.

NE PAS CLIQUER
LES EAUX GLACÉES DU CALCUL ÉGOÏSTE
REMOUS
Une consultation publique pour autoriser le dégradation des zones humides
par Marc Laimé, 22 juin 2024

France Nature Environnement a expliqué pourquoi elle considérait que ce projet devait être abandonné, purement et simplement, et invitait à donner son avis sur le site de la consultation.

L’arrêté en question : https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=article&id_article=3024

Quelques mots sur cette consultation et l’avis de FNE (que vous pouvez reprendre) ici : https://fne.asso.fr/actualites/consultation-publique-donnez-votre-avis-pour-proteger-les-petites-zones-humides

Rappel : d’après un chercheur australien, 87,5% des zones humides du globe ont disparu depuis 1750. Grandes et petites.

Témoignage de terrain à propos de la Tourbière du Bourdet (79) déjà fortement dégradée. Comme tant d’autres.

« En réunion préfectorale il y a quelques semaines, on apprend qu’un cours d’eau intermittent (en pointillé bleu sur carte IGN faisant foi) a été déclassé en thalweg (vallon) par la DDTM sans que cela passe en CODERST (conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques) dont l’avis est pourtant obligatoire (Loi sur l’eau).

Or le directeur DDTM en question, un sale menteur, n’avait pas, l’an passé, demandé l’avis de l’OFB (Office Français de la Biodiversité), chargé de la Police de l’Eau, dont le directeur précise désormais (ce matin, à la demande du nouveau préfet) qu’un cours d’eau (même sans eau) se définit par l’existence de rives délimitant un lit, de sédiments transférés longitudinalement et, éventuellement, de ripisylve.

On apprend en marge de réunion que le déclassement sournois du-dit cours d’eau cachait en fait 2 projets d’ICPE (installations classées de protection de l’environnement : carrière et site de transit de matériaux). Les maires concernés et présents n’ont rien dit (recettes fiscales attendues ?

Pourtant ils ont gardé le cours d’eau dans le PLU). Le directeur DDTM est parti en retraite l’été passé. Entre temps, il avait muté d’autorité un jeune agent de la police de l’eau qui s’opposait, entre autres, à ce genre de pratiques.

L’ancien préfet M., un cow-boy sarkozyste, devait sûrement être à la manoeuvre. »

impression

pas de commentaire. ajoutez le votre!