M. Emmanuel Macron a demandé au ministre de l’Agriculture d’organiser un « Varenne agricole de l’eau et du changement climatique » avant l’été prochain, comme l’a annoncé M Julien Denormandie dans une tribune publiée par le Journal du Dimanche le 25 avril 2021.
La présidentielle est déjà là.
La FNSEA pèse de tout son poids, considérable.
Le gouvernement acquiesce, comme tous ses prédécesseurs.
Vous avez aimé Lecornu ?
Vous allez adorer Denormandie.
Après le bad boy, le gendre idéal.
Rappelons les états de service de M. Lecornu.
– Avoir la peau de Nicolas Hulot ? Mission accomplie.
– Enfumer les maires avec le Grand débat. Mission accomplie.
– Mettre sur les rails la machine infernale du « Plan méthanisation ». Mission accomplie.
– Arroser les DOM-TOM d’un milliard d’euros pour s’assurer les suffrages des ultra-marins. Mission accomplie.
Times are changing.
Après Vautrin dans ses œuvres, le premier communiant.
M. Julien Denormandie, catholique fervent, père de famille nombreuse, est ingénieur agronome.
Le gendre idéal, comme on les aime à Amiens.
Après France Culture samedi dernier (Hervé Gardette de 12h00 à 12h30), le JDD hier.
Tous les éléments de langage (comprendre poncifs odieusement mensongers), concoctés par les communicants de la FNSEA sont au rendez-vous. Ne manque pas un bouton de guêtre.
(Tu peux toujours imaginer qu’Hugo Clément, young timer "Sauver la Planète" de la Radio télédiffusion française (toujours) époque Michel Droit, te montre à la télé-Ernote les financiers de la FNSEA du Troca, comme leurs collègues des Chambres de l’avenue Gorges V expédier leurs dossiers à Bruxelles.. Même pas en rêve...)
Pour ce qui nous intéresse, morceaux choisis :
« (…) Revenir à l’essentiel c’est aussi appréhender la question de l’eau en sortant des postures. L’eau est une ressource rare ; elle doit être préservée et protégée. Les règles en la matière n’ont cessé d’augmenter ces dernières années. (Fake news ! Note Eaux glacées). Mais au même moment l’aménagement hydraulique est trop souvent freiné. Depuis que l’homme est sédentaire, les conflits d’usage de l’eau existent. Il faut évidemment les résoudre dans la concertation, sans que celle-ci ne dure dix ans comme cela reste trop souvent le cas.
(…)
Revenir à l’essentiel c’est in fine se battre pour la souveraineté de notre agriculture. Ce sera tout l’objet du « Varenne agricole de l’eau et du changement climatique », que le président de la République a demandé d’organiser avant l’été. »
Y a le feu au lac...
On comprend mieux la fébrilité de la Macronie, sans parler de la FNSEA et des irrigants, quand on prend la mesure de ce qui se passe sur le terrain...
Ainsi dans le Marais Poitevin, où les délires irrigationnistes viennent encore de se faire ramasser...
Lire aussi :
– Julien Denormandie reprend la main sur la gestion de l’eau.
La France agricole, 26 avril 2021.