Un résident de Colombes dans les Hauts-de-Seine revit la mésaventure qui avait affecté l’an dernier une habitante de Nanterre, dont nous avions narré les déboires, ce qui avait, ô miracle, conduit Eau et Force, la filiale francilienne de la Lyonnaise des eaux concernée, à mettre rapidement un terme à un litige absurde. Gageons qu’à nouveau l’entreprise se hissera à la hauteur des ambitions « sociétales » qu’elle affiche haut et fort, et renoncera à exiger de notre hommes qu’il s’acquitte d’une facture dont le montant s’établit aujourd’hui à 7500 euros !
Jean-François Hénocque n’en revient pas : « Il m’arrive exactement la même chose. Je dois payer plus de 3.600 € pour 900 m3 consommés sur un an, du fait d’une fuite d’eau imputable à l’entreprise, qui a réalisé en 2008 des travaux de dépose/repose de mon compteur d’eau de mon jardin vers la rue.
« De surcroît, Eau et Force s’est contentée de m’adresser un courrier banalisé, identique à celui que je reçois chaque trimestre pour mon prélèvement automatique, ayant choisi ce mode de prélèvement, de sorte que je l’ai ouvert tardivement.
« Mes ennuis ne s’arrêtent pas là puisque, entre temps, avant que je ne réagisse, ce sont 1000 nouveaux m3 qui se sont échappés, ce qui fait que je suis censé devoir payer 7.500 € d’eau !
« D’après mes informations, les compteurs nouvellement posés (en février 2008), permettent la télérelève, et de suivre la consommation des usagers.
« Constatant une consommation anormale d’eau le 22 janvier dernier (903 m3 sur un an), lors du relevé, ils se sont bien gardés de m’alerter immédiatement, se contentant de m’envoyer un simple courrier 15 jours plus tard ! Puis un rappel 15 jours plus tard, ce qui m’a alors fait réagir.
« J’ai fait dresser un PV d’huissier constatant l’origine de la fuite et j’ai envoyé une lettre recommandée de protestation avec ce PV à Eau et Force, en demandant un dégrèvement pour la partie correspondant à toute ma surconsommation d’eau, tout en acquittant un montant correspondant à ma consommation normale (150 m3/an).
Pour l’instant, silence radio… »