Prôné comme le Graal par la FP2E comme la FNSEA, le Re-use fait une percée dans la loi.
Récompense tant attendue d’un lobbying forcené exercé dans toutes les instances françaises comme européennes depuis des années, le Re-use vient d’être inscrit dans la loi Economie circulaire, qui a finalement été adoptée via une CMP conclusive.
L’épouvantable ramdam suscité par l’affaire de la consigne, portée par l’ineffable Brune « Coca » Poirson ne doit pas dissimuler que nous entrons dans l’ère des « expérimentations » tous azimuts qui vont voir Veolia, Suez et SAUR assaillir les collectivités locales pour leur fourguer par tous les moyens cette pseudo solution miracle, qui porte en germe, c’est le cas de le dire, les futurs scandales sanitaires de demain.
Il suffit pour s’en convaincre de connaître la qualité, réelle, des rejets actuels des STEP dans le milieu naturel…
Ceci sans compter qu’une myriade d’idiots utiles, écolos d’opérette, vont apporter leur vibrant soutien au dit Re-use, sans rien connaître de la réalité de l’assainissement ou du pluvial…
Dans certains cas particuliers, la réutilisation des eaux usées traitées (REUT)est une solution notamment lorsque l’impact du rejet d’une STEP est trop important sur le milieu. Mais en aucun cas, cela doit devenir la règle ! Pour le moment, cette pratique est très encadrée par l’arrêté du 2 août 2010 notamment sur les normes sanitaires (E. Coli par exemple) et suivie par les ARS et les DDT.