Une étude du cabinet BL Evolution pour le compte de l’association Terres de luttes, intitulée "Projet local, impact global", s’est penchée sur l’impact global des grands projets inutiles et imposés.
Il en ressort que, outre le caractère nuisible, contestable et contesté de chacun de ces projets pris individuellement, leur impact global lorsqu’on les considère dans leur ensemble est lui aussi gravissime, puisqu’ils suffisent presque à eux seuls à remettre en cause notre capacité collective à atteindre les objectifs nationaux que nous nous sommes fixés en terme d’émissions carbone ou d’artificialisation des terres !
Cette approche originale nous alerte donc, s’il en était encore besoin, sur l’absolue nécessité de remettre en cause et d’arrêter ces projets de toute urgence, pour les méga-bassines comme pour les autres. Elle nous invite aussi à nous interroger collectivement sur ce que l’on souhaite réellement comme modèle de société, au vu des reliquats d’émissions carbone ou d’artificialisation des terres que l’on peut encore se permettre.
Plus d’informations sur la page de présentation de l’étude : https://terresdeluttes.fr/projet-local-impact-global/
Le lien direct de la synthèse : https://terresdeluttes.fr/wp-content/uploads/2022/05/Synthese-PROJET-LOCAL-IMPACT-GLOBAL.pdf
Et celui de l’étude complète : https://terresdeluttes.fr/wp-content/uploads/2022/05/Etude_BLevolution_Projet-local-impact-global.pdf
On peut retrouver une cartographie des « GPI » sur le site du journal Reporterre ou ici : https://lutteslocales.gogocarto.fr