Dans le petit village de Fors, sis dans les Deux-Sèvres, la mairie souhaitait protéger les enfants de l’école des épandages de pesticides. Avant de découvrir que l’affaire n’était pas si simple qu’il pouvait le sembler au premier abord…
La mairie de Fors, bien légitimement, voulait donc protéger ses gosses, l’école et le terrain de loisirs sportifs situé à proximité, des traitements de pesticides.
Elle entame la réflexion sur un "dédommagement" pour manque à gagner et se retourne vers la préfecture, qui lui indique que la commune ne peut pas contractualiser avec l’exploitant.
Du coup, voilà le montage abracadabratesque comme dirait l’autre (et dont on déduit qu’il a été suggéré ou en tout cas qu’il sera validé par la préfecture) : la mairie va accorder une subvention à l’association des Parents d’élèves, d’un montant de 450 euros annuels, qu’elle reversera à l’exploitant !
Elle est pas belle la vie ?
C’est un nouveau concept : après pollueur payeur, c’est être payé pour pas polluer et intoxiquer les gosses.
A mettre en regard avec l’arnaque des "chartes de bon voisinage", où la chambre d’agriculture et la préfecture oublient juste de consulter les voisins.
Il ne s’agit pas ici d’incriminer les élus locaux, qui ont envie de bien faire, encore moins les parents d’élèves qui veulent protéger leurs gosses, mais bien la préfecture qui montre toute son inaptitude à accompagner ce genre de démarche, et à faire respecter la loi en acceptant les petits arrangements avec leur fameuse charte de bon voisinage.
– Voir ci-après le compte rendu du dernier conseil municipal du 15 décembre, et un article du courrier de l’ouest plus complet avec témoignage du maire de Fors.
Voir aussi en complément (et on voit bien ou va le pognon) ...