L’École des Mines de Saint-Etienne et Veolia ont signé le mercredi 10 novembre 2021 une « convention de partenariat » qui atteste si besoin était de la poursuite de l’asservissement de la recherche publique aux intérêts du secteur privé…
L’accord prévoit la réalisation de projets communs pour répondre aux problématiques de la transition environnementale :
– Projets de recherche sur l’efficacité énergétique, les technologies hydrogène, la durée de vie d’équipements, les technologies 4.0 + sur les problématiques spécifiques de la Ville : rafraîchissement urbain, climat, eau...
– Accompagnement et financement d’étudiants-entrepreneurs et de projets de création d’entreprises hébergés par TEAM@Mines Saint-Etienne.
– Diffusion de la culture scientifique par la création de contenus sur le thème de l’eau et de l’environnement avec La Rotonde, Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle (CCSTI) de Mines Saint-Etienne.
– Conception de formations + intégration de l’offre de formation continue de Mines Saint-Etienne dans le catalogue formation de Veolia activité Eau France.
Il serait intéressant de faire le bilan avec le recul nécessaire de pareilles expériences qui se sont produites ailleurs. Par exemple, le Pôle de Compétitivité Eau de Montpellier, avec Véolia et les universités/centres de recherche. Où en sont-ils ? Ca communique beaucoup moins. Et quelques échos montrent que les promesses ne sont pas tenues et que l’impact positif sur le secteur Eau est négligeable au regard de la gouvernance, de la technicité, des effets sur le terrain, le milieu naturel et le service public local.Il en sera de même à Alès et ailleurs.
L’objectif de ces partenariats asymétriques est de mettre la main sur des élus "missi dominici", des marchés et des innovations du secteur public de l’enseignement/recherche.