L’un de nos fidèles lecteurs, hydrogéologue, a réagi récemment à un ancien billet dédié à la protection des captages. Nous republions son message car il rappelle des données de base, très souvent mal connues, voire ignorées.
« Les périmètres de protection sont définis par les hydrogéologues
agréés qui sont des professionnels indépendants de toute structure ou
administration.
Cette intervention est instruite par l’ARS (Agence régionale de santé) et personne d’autre.
La DDT a son mot à dire sur les débits prélevés, mais pas sur les périmètres de protection.
Ces périmètres font l’objet d’un arrêté préfectoral après enquête
publique.
Il y a une obligation de les inscrire dans les documents d’urbanisme (PLU...).
Ils sont fixés pour une durée non déterminée et toute modification ultérieure doit faire l’objet d’une nouvelle instruction et d’une nouvelle enquête publique.
Il n’y a pas de périodicité et la plupart du temps il n’y a pas de révision avant 20 ou 30 ans, sauf problématique spécifique (pollution...).
Les Sage et SDAGE n’ont en général pas d’influence sur les captages existants et sur leur périmètres.
Il peut toutefois y avoir une incitation à mettre aux norme des captages ou renforcer la protection de captages pollués. »
Lire aussi :
– Les pesticides se la coulent douce !
– Découvrez la qualité de l’eau du robinet de votre commune
https://www.quechoisir.org/carte-interactive-qualite-eau-n21241/
– Pétition Pour une eau du robinet garantie sans pesticides !
commentaires
En soulignant la solidité / la documentation des études des hydrogéologues agréés, on peut s’interroger sur le bon usage qui est fait de cette connaissance dans l’écriture des arrêtés de DUP ...
avec des préconisations très souvent peu ambitieuses face à des risques de pollution chronique des activités économiques et humaines, qu’il faut évidement durcir, et appliquer de manière uniforme sur toute la zone définie par les experts.
Bref faire cesser les abus "de la vie quotidienne des gens sur zone" pour protéger efficacement l’eau, leur bien commun ... d’où la DUP, car la survie de leur activité en dépendra fortement dans le contexte du changement climatique que nous subissons à causes de leurs excès. Il y a même une certaine urgence, reconnue et rappelée dans les nouveaux SDAGE, pour exécuter une obligation de protection définie par la loi de 1992 qui devait être bouclée en 5 ans.
et si les améliorations et la réouverture de captage fermé n’était pas la preuve que les "abus de la vie quotidienne des gens sur zone" SONT BIEN R2EL !!!!!!! UNE RE OUVERTURE DE CAPTAGE = UNE AMELIORATION DE LA QUALITE DE L’EAU !!!
a CROIRE QUE LES COLLECTIVITES ET LES CITPOYENS SONT TOUS EXEMPLAIRES !!!! nous sommes aussi Consommateurs et nous avons aussi des enfants, une conscience professionnelle figurez vous !!!
quant au citoyen qui lave sa voiture avec de l’eau potable, passe le karcher sur sa terrasse avec de l’eau potable , etc.. est ce protéger le bien commun ??? NON !!
Nous aussi nous sommes des usagers, des consommateurs et nous payons des impots pour protéger le bien commun
un captage qui RE-OUVRE = PLUS D’EAU DISPONIBLE = DONC UNE BAISSE DE PRIX
si cela n’est pas effectif, c’est qu’il y a entourloupe !!!!
Il faudra donc chercher l’erreur !!!
donc en tant qu’usager, consommateur, résident sur zone et acteur professionnel sur zone, si lors de la DUP de ré-ouverture de mon captage, je constate qu’au vu des nouvelles quantités disponibles, et du retour en qualité , le prix ne baisse pas, c’est qu’il y aura un problème ??? On est bien d’accord ??
ou bien on va encore me tomber dessus , ?
Il se peut aussi que le surplus dégagé soit réinvesti sous forme d’autres travaux (ex. rénovations de conduites)
c’est justement parce que l’hydrogéologue est un professionnel et que son travail doit être respecté que des questions pratiques se posent ....
notamment quand un village entier se situe sur un périmètre rapproché de captage, il manque les explications de comment doivent exister les activités privés économiques, les transmissions patrimoniales,.. BREF LA VIE QUOTIDIENNE DES GENS SUR ZONE ...
est ce aux habitants du village d’assurer la responsabilité juridique et pénale du périmètre ......sur la valeur de leurs entreprises, leurs maisons, ????? Doit t’on virer toutes les activités économiques, les propriétaires, les exploitants...
est ce au village de garantir l’intérêt général pour toute une population urbaine ???? n’y a t’il pas là une disproportion entre ceux qui assurent la réalité de la protection et ceux qui en bénéficient ????
Ne manque t’il pas de conventions,des politiques publiques, de partenariats intelligents entre les acteurs de terrain ???
aujourd’hui les politiques des collectivités est clairement de couler les activités économiques en place par des méthodes plus que douteuses (abus de position, abus de faiblesse, etc..) pour s’approprier les périmètres rapprochés ....iden pour les zones ATVB ...
voilà quelques uns des problèmes rencontrés ....
ça n’a donc rien à voir avec la notion de protection en elle même mais avec les responsabilités que seules quelques uns doivent assumer sur leur dos..