La première enquête nationale sur le prix de l’eau dans les grandes villes françaises publiée en février 2006 par l’association de consommateurs avait fait scandale, en pointant des surfacturations colossales. Que-Choisir récidive en confortant dans son édition de novembre 2007 les analyses publiées en 2006, et y ajoute une dizaine de villes supplémentaires. Polémique assurée.
En dépit des démentis furieux apportés par plusieurs collectivités aux affirmations de l’association de consommateurs et des menaces de poursuites judiciaires qui se sont avéré relever de la gesticulation fortement recommandée par diverses officines mandatées pour « gérer la crise », force est de constater que les analyses de Que Choisir publiées en février 2006 n’ont pas été valablement remises en cause à ce jour.
Avec la deuxième vague de cette enquête nationale, compte tenu des villes qui viennent s’ajouter à ce peu glorieux palmarès, nul doute que l’organisation de consommateurs ne voie à nouveau mise en cause sa technique d’analyse.
On notera qu’une « défense » qui se borne le plus souvent à l’invective révèle d’abord en creux la faillite de la « régulation » du secteur, massivement affermé à ceux qui en tirent le plus grand profit.
Que Choisir organise le lundi 29 octobre 2007 une conférence de presse au cours de laquelle seront présentés les résultats de cette deuxième enquête sur le prix de l’eau en France.
Lire :
Facture d’eau : la décrue n’est pas en vue
Le classement de 19 communes et syndicats de communes
Que Choisir, lundi 29 novembre 2007.