Une première cartographie à l’échelle mondiale a été publiée le 16 juin dernier dans Nature.
Une nouvelle étude portant sur 64 millions de kilomètres de cours d’eau dans le monde révèle qu’entre 51 et 60 % cessent de couler périodiquement ou sont à sec pendant une partie de l’année.
Ces résultats, publiés le 16 juin 2021 dans Nature, découlent du tout premier effort de quantification empirique et de cartographie de la distribution mondiale des rivières et des ruisseaux intermittents.
Menée par des chercheurs d’INRAE et de l’Université McGill, cette recherche vise à faire reconnaître la prévalence et l’importance écologique des cours d’eau non pérennes et à déclencher des démarches pour gérer adéquatement ces écosystèmes uniques.
Les cours d’eau sont essentiels pour le maintien de la biodiversité, des cycles biogéochimiques et des sociétés humaines. La recherche d’INRAE et de l’Université McGill montre que plus de la moitié des 64 millions de kilomètres de cours d’eau étudiés cessent de couler au moins un jour par an en moyenne.
Contrairement aux rivières et ruisseaux permanents dont l’importance est bien reconnue, la valeur et le devenir des cours d’eau intermittents ont tendance à être négligés ou ignorés.
Distribution mondiale des cours d’eau intermittents. Ils sont présents sous tous les climats et sur tous les continents. Messager et al. 2021.
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"Menée par des chercheurs d’INRAE..."
Allons bon !
Ils doivent confondre "fossés" et "cours d’eau" selon la nomenclature de l’académie FNSEA, non ?