Le dispositif présenté dans une mise en scène grandiloquente par le Président de la République sur les rives du lac de Serre-Ponçon, censé nous préparer à entrer dans une ère de « sobriété » des usages de l’eau n’atteindra aucun de ses objectifs. Concocté dans les arrières cuisines de Veolia et de la FNSEA, le catalogue de 53 « solutions » vendu par des communicants à bout de souffle se limite à recycler des mesures déjà existantes, changeant leur nom pour camoufler leur échec cinglant, ou à promouvoir des « innovations technologiques » fumeuses. Le tout en promettant des milliards d’argent public qui n’existent pas, puisque l’addition de ces fariboles sera intégralement acquittée par la facture d’eau des usagers domestiques du service public de l’eau et de l’assainissement.
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Bonjour Mr Laimé,
J’ai apprécié l’enquête de votre partenaire « BLAST », mais celle-ci n’a pas manqué de me provoqué le « BLUES ».
J’ai longtemps chercher un facteur de réconfort dans ces 53 mesures.
La seule que j’ai perçu est celle où l’on parle enfin d’irrigation (art 4), timidement.
Militant de la première heure sur le sujet, je ne peux que constater le manque de culture de nos responsables sur ces techniques.
Bien trop souvent, ils ne font pas la différence entre « l’arrosage » et « l’irrigation ».
Réduire ces techniques au seul « goutte à goutte » est la preuve de notre retard sur ces technologies pourtant déjà très développées dans le monde, sauf en France.
Je vous invite à consulter le rapport N° 14061 de juin 2015 du CGAAER, Conseil Général de l’Alimentation de l’Agriculture et des Espaces Ruraux (Ministère de l’Agriculture).
Vous constaterez notre retard sur le sujet...
Bien à vous,
Jean Lhermitte