Un an après la republicisation complète de la gestion de l’eau dans la capitale le 1er janvier 2010, M. Bertrand Delanoë, maire de Paris, a annoncé le 5 janvier 2011, à l’occasion de ses vœux aux élus, une "baisse du prix de l’eau à Paris pour les usagers".
L’eau de Paris est retournée en gestion entièrement publique il y a tout juste un an, après 25 années de gestion privée de distribution décidée par Jacques Chirac en 1987, gestion partagée durant cette période entre Veolia, rive nord, et Suez, rive sud.
Le nouvel établissement public s’était dès l’abord engagé à ne pas augmenter jusqu’en 2014 le montant de la facture que maîtrise la Ville, à savoir la part production et distribution de l’eau. La part assainissement et les redevances, qui représentent plus de la moitié du montant de la facture, ne dépendant pas d’elle, mais du Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (SIAAP) et de l’Agence de l’eau Seine Normandie.
Bertrand Delanoë a qualifié cette première année de mise en service d’"excellente", et annoncé qu’il chargeait son adjointe Anne Le Strat (app-PS), chargée de l’eau, de "proposer en mars une baisse du prix de l’eau à Paris pour les usagers".
"L’eau à Paris est déjà à un prix très inférieur à ce qu’elle est dans la métropole. Nous avons fait le pari du service public de l’eau, ça marche bien. Je veux que dès l’année 2011, les Parisiens aient un bénéfice de ce bon travail", a-t-il ajouté.
Le prix de l’eau à Paris au 1er janvier 2010 est de 2,93 euros TTC le m3. Il est un des moins élevés de France. Par exemple l’eau distribuée dans les 144 communes du Syndicat des Eaux d’Ile-de-France (Sedif) est au moins 40% plus chère qu’à Paris.
Les réactions ne vont pas manquer d’intêrêt puisque les bénéfices pouvant être réinvestis dans le service se chiffrent, après l’éviction de Veolia et Suez, à près d’une cinquantaine de millions d’euros au terme d’une seule année de gestion publique, lors même que la qualité du service rendu aux usagers n’a aucunement pâti du départ des deux entreprises.
Il est probable qu’Eau de Paris annonce qu’une partie de cette somme sera restituée aux usagers sous forme de baisse du prix du m3, l’autre étant réinvestie dans le service pour améliorer, tant la préservation de la ressource, que la fiabilité des infrastructures.
On peut aussi s’attendre à une attaque en règle d’Eau de Paris, au motif que la création de l’EPIC et sa gouvernance se révéleraient catastrophiques. Les perdants sont mauvais joueurs. Les Parisiens apprécieront.
"Le Maire de Paris présentait hier ses vœux aux élus parisiens et à la presse. A cette occasion, Bertrand Delanoë a réaffirmé ses priorités politiques pour l’année qui s’ouvre et a insisté sur son ambition en faveur du logement d’une part et du service public d’autre part.
Sur ce dernier point, le Maire de Paris a présenté la réforme du service public de l’eau comme un succès exemplaire. S’adressant aux personnels d’Eau de Paris, il a tenu à les remercier pour leur dévouement, leur compétence et leur investissement sans limite en faveur du nouveau service public de l’eau. Grâce à cette première année d’exploitation qualifiée d’"excellente", sans en nier les difficultés, le Maire a mandaté Anne Le Strat et Jean-François Collin pour "proposer, après discussion avec les administrateurs et les personnels de la régie, une baisse du prix de l’eau".
"L’eau à Paris est déjà à un prix très inférieur à ce qu’elle est dans la métropole. Nous avons fait le pari du service public de l’eau, ça marche bien. Je veux que dès l’année 2011, les Parisiens aient un bénéfice de ce bon travail", a-t-il ajouté.
En écho à ces propos élogieux et aux perspectives qu’ils tracent pour les semaines à venir, Anne Le Strat et Jean-François Collin renouvellent leurs remerciements à tous les agents de la régie, et vont engager la réflexion avec tous les interlocuteurs concernés pour mettre en œuvre la baisse du prix de l’eau, rendue possible par les efforts de tous et aujourd’hui annoncée."
commentaires
Votre commentaire est au contraire la preuve par l’exemple de la pertinence de cette conclusion. Connaissez-vous les chiffres ? Savez-vous qu’Eau de Paris a réalisé cette année des économies correspondant à 10-15% du CA en hypothèse BASSE juste par le fait qu’il y a une rente qui n’est plus payée ?!!! C’est encore plus si on prend en compte le passage d’une comptabilité privée à une comptabilité publique. À mon avis Eau de Paris n’aura même pas besoin de redistribuer l’entièreté de cette marge pour arriver à une baisse importante... C’est vous qui êtes démagogique avec vos histoires de normes européennes, elles sont les mêmes pour tout le monde et n’expliquent pas la différence systématique mesurée entre la gestion privée et la gestion publique du service (cf. les études de Que choisir sur la question). Allez, bonne année quand même à tous les lecteurs de cet excellent blog.
Je lis souvent ton blog sans jamais m’être fait connaitre. Le fait d’avoir à s’inscrire au préalable m’en avait en effet dissuadé (blogueur intensif, le temps m’est compté). Mais quand j’ai vu le commentaire du précédent commentateur, je me suis dit qu’autant de virulence ne pouvait provenir que d’une bonne connaissance du sujet et d’un coup qui a fait mouche. Bravo pour tes billets en général. Un blog aussi spécialisé sur un tel sujet, qui me semble de nature particulièrement stratégique, sans en avoir l’air aux yeux du commun des mortels non avertis, ne pouvait que me plaire.
Et comme je te cite en référence sur le blog d’un ami blogueur, je ne pouvais que te le faire savoir par ce biais. Bonne continuation et continue de nous informer en ton âme et conscience sur ce sujet si sensible.
Dommage à Est Ensemble dirigé par Kern socialiste et ses 41 copains à sa botte nous n’avons pas eu le bonheur de sortir des griffes du SEDIF et de VEOLIA !
Il aurait fallu que ces élus aient la réelle volonté :
d’aller vers une gestion publique ! ce qui n’a jamais été le cas ; ils se sont "intéressés" à cet enjeu 9 mois avant alors qu’il faut se mettre à étudier la question trois ans auparavant ...
Il aurait fallu que ces élus socialistes respectent les habitants en les informant ! rien de rien !!!
Il aurait fallu trois ans auparavant qu’ils se plongent dans un réel audit et non pas dans un bidule commandé à la va vite.
Ah la la ces socialistes au double langage :
un électoral merveilleux qui fait rêver
un réel celui qui vend les services publics locaux aux intérêts privés
je continuerais à payer tous compris 4,26 euros le m3 ... j’habite en terre socialiste dans une des régions les plus pauvres de France !
Bonjour,
Fournir de l’eau gratuite ou à bas prix aux plus démunis est juste et louable. C’est aussi le minimum vital.
Mais baisser le prix pour tous ad libitum jusqu’à la gratuité - à la limite pourquoi pas, sinon comment définir la limite ? - est une incitation au gaspillage absurde. C’est ce que montrent les expériences à travers le monde depuis des décennies.
Le prix de l’eau devrait au contraire augmenter, pour ceux qui peuvent payer bien entendu !
Non pas au profit de sociétés gestionnaires comme la mienne, mais au profit de la collectivité via le syndicat des Eaux ou l’organisme public de tutelle.
Cela permettrait d’organiser justement une solidarité plus active, car mieux financée par une part syndicale accrue, tout en évitant d’encourager le gaspillage...
Bref, c’est d’abord une annonce politicienne face aux critiques qui ont dénoncé le fait que l’absence de mise en concurrence a privé les parisiens d’une baisse du prix de l’eau, au moins dans un premier temps donc.
Qui parle de gratuité ? On parle de retourner aux Parisiens de l’argent qui leur a été volé pendant 25 ans et vous venez parler d’annonce politicienne ??
Bonjour,
Et bien oui, politicienne, mais si vous sortez l’affirmation de son contexte...
Ces 25 ans ont permis de redresser un service qui en avait bien besoin, de le structurer et en particulier de remonter le rendement, qui était indigne d’un réseau techniquement assez facile à gérer...
Et si aujourd’hui il y a régie, et possibilité de baisser les prix (une bêtise je l’ai dit), c’est aussi grâce à ces 25 années... cqfd !
@ ACF78
Etant à l’intérieur du système d’eau parisien, je suis donc officiellement un professionel-qui-connait-les contingences-de l’eau, pour employer votre réthorique coutumière, et je peux vous dire que vous êtes a coté de la plaque. Le rendement parisien a monté oui mais, comme vous le dites, cela était assez simple et très peu couteux de remonter ce rendement. Le fait est qu’en passant en régie, plusieurs dizaines de millions sont économisés ( sans trop faire d’effort croyez moi et en gardant bcp de sous pour le renouvellement). Alors question : on en fait quoi des dizaines de millions ? On les met en "provision" ? En "garantie pour renouvellement" ? en "coefficient k" ? Et si on les rendait aux usagers (pour une fois) ?
Bonjour,
Qu’est-ce donc ces histoires de réthorique, cet argument fatal qui vous assomme. Non il s’agit de chiffres, tout simplement. Je crois environ 50 millions de m3, 50 milliards de litres économisés chaque année, c’est du concret.
Et dire que "c’était assez simple et très peu coûteux" est une affirmation quelque peu bizarre quand même et qui frise le canular !? Inutile donc d’épiloguer là-dessus.
Que faire de l’argent économisé en passant en régie ?
D’abord l’économie se juge sur le long terme dans ce genre de métier comme on sait.
Mais si c’est ocnfirmé, il y a bien entendu et tout d’abord l’aide aux plus démunis à mettre en place, de la façon la plus juste possible (et pour des besoins standards, pas pour faire fonctionner un spa ou autre machin à jets !).
Ensuite et surtout l’investissement, le futur ça se prépare. L’amélioration des filières, des réseaux, de la qualité, des contrôles... Pour une régie comme Paris, la recherche aussi bien entendu, pour ne pas laisser le privé tout faire...
Sans cela, ben dans 15 ou 20 ans, on récupérera un réseau à nouveau pourri qu’il faudra à nouveau remonter avant qu’il ne re repasse en régie, etc...
Bon d’accord je caricature peut-être un peu, mais ce genre d’aller-retour s’est déjà vu je crois. Ou en tous cas rien ne l’empêche, d’autant mieux qu’il est évidemment dicté par une logique politique, politicienne, elle même instable, et cela dans un sens comme dans l’autre bien souvent !
Enfin le bien être du personnel, les augmentations salariales, les actions de formations, etc...
Mais dire que la baisse du prix de l’eau est une bêtise à mon avis n’est pas relatif au mode de gestion, simplement au bon sens, à l’écologie et tout cela au travers des expériences chez nous et chez nos voisins : là où l’eau est bon marché, on gaspille à tour de bras...
Bref il y a, il doir y avoir un juste prix pour éviter les travers et financer l’avenir.
Mais quel est-il ? Et si la baisse est une obsession en soi, pourquoi alors ne pas baisser davantage ? Quel est l’optimum ?
C’est cette question là qu’il faut se poser. Ou essayer de poser... et c’est le sens de mon intervention ici. On baisse parce qu’il y a eu des critiques ou réactions (de la faction "adverse") pour dire, prétendre, que l’absence de mise en concurrence a privé les parisiens d’une baisse. On ne baisse pas par rapport à une "vision" de l’avenir.
(et puis baisser le pris de l’eau pour des appart qui se vendent à des 10000 euros le mètre carré ou plus... bon chacun son combat, pour moi celui-là est mauvais et mal vu.
Et donc on baisse, point final.
De 10 % parce qu’on peut le faire, parce que c’est un chiffre rond, qui parle et présente bien, etc...
Et si le service de l’eau "marche bien" à Paris aujourd’hui c’est bien évidemment grâce à tout son personnel. Mais en dehors de cela, est-ce vraiment dû uniquement à la dernière année de gestion ? Pas un peu au travail accompli pendant les 25 années précédentes ??????????? - ;)
"Mais en dehors de cela, est-ce vraiment dû uniquement à la dernière année de gestion ? Pas un peu au travail accompli pendant les 25 années précédentes ??????????? - ;)"
Figurez-vous que non : c’est là la conséquence des renégociations de 2003 entre la mairie, qui, à la suite d’un audit calamiteux, a menacé de virer les délégataires, et ceux-ci qui se sont engagés à rembourser la mairie de l’écart scandaleux entre leurs revenus et leurs dépenses d’entretien sous forme d’investissements dans le réseau... Celui-ci est aujourd’hui très performant en effet, mais c’est parce que la puissance publique a tapé du poing sur la table.
Bonjour,
Ce que vous décrivez là veut mettre en avant les travers de la délégation au privé, mais c’est l’inverse, c’est au contraire la preuve (l’une des preuves) de la supériorité de la délégation sur la régie.
A condition évidemment que la puissance publique exerce ses responsabilités de vérifier et de contrôler le délégataire, de l’encadrer.
En effet, qui fera la même chose pour la Régie, qui va l’empêcher de dériver ? La cour des comptes ? S’il fallait qu’elle s’occupe de toutes les régies de France ! Et puis on sait comment sont traitées le plus souvent, hélas, ses annonces par les politiques... Donc la politique de la régie va être dictée et contrôlée par des politiques... les mêmes d’ailleurs.... Bref, juge et partie, ce n’est pas sain et, venant de politiques, moi je n’ai pas trop confiance.
Pour revenir à Paris, les progrès ont été réalisés grâce à l’action de la mairie, d’accord, cet argument est tout à fait recevable et plausible. Mais par qui ont été réalisés ces progrés ? Sous une régie ou sous une délégation ? Qui a tenu les objectifs fixés par la mairie, et les a même dépassés ? Et est-ce que la situation actuelle provient de cela ou de la dernière année de gestion ? Ne nions pas l’évidence !!!
@ ACF
"c’était assez simple et très peu coûteux"
Oui je maintiens : canalisation visitable sur reseau très dense = entretien et renouvellement peu couteux. Veolia et Suez ont facturé bien plus cher que le point d’équilibre c’est tout (et il n’y a pas que ça...)
"et puis baisser le prix de l’eau pour des appart qui se vendent à des 10000 euros le mètre carré ou plus... "
allez dire ca dans un HLM du 19 ème : si si allez y ca m’interesse. Par ailleurs dire qu’il y a des postes de dépenses plus important pour jutisfier un prix trop élevé fait partie des éternels arguments des délégataires et c’est un des arguments qui nous séparera toujours
"Ensuite et surtout l’investissement, le futur ça se prépare. L’amélioration des filières, des réseaux, de la qualité, des contrôles... "
Blablabla quand on regarde dans le détail ca justifie pas la plupart des factures d’eau en milieu urbain
Les temps ont changé il faut juste s’y faire
Bonjour,
Intéressant ! Et donc, vous essayez de nous convaincre que la gestion de l’eau parisienne est simple et peu coûteuse.
Et par voie de conséquence il est logique que l’eau soit moins chère à Paris... que sur le SEDIF par exemple...
Dont acte, et là merci encore ! J’espère que M. Laimé appréciera cette affirmation, tout à fait exacte, à sa juste valeur...
Sur le fond, il est tout de même remarquable qu’il ait fallu attendre le passage en délégation pour faire ces choses si simples. N’est-il pas ? A l’instigation et sous la pression de la mairie, organisme controleur, on est d’accord ! Je ne nie pas des évidences.
Et quand je lis votre réaction à mes propos sur investissements, améliorations et préparation de l’avenir : "blablabla", j’en déduis qu’on récupérera peut-être le bébé encore plus tôt que la dernière fois !
Pour le reste, lorsque vous sortez une phrase seule en l’isolant de son contexte, vous dénaturez mes propos.
Par exemple, j’écris bien qu’il ne faut pas baisser le prix de l’eau - pour tous, et je parle aussi du juste prix et de faire payer ceux qui le peuvent (voir en particulier mon post #5). Dans ce lot n’entrent pas a priori les locataires d’un HLM du 19ème, on est donc d’accord !
(encore que... on entend des choses... et là aussi il faudrait peut-être trier pour pouvoir offrir à ceux qui en ont le plus besoin... Copinage, héritage chiraquien, ou simplement lenteurs ou absence de mises à jour administratives font que l’ont pourrait sans aucun doute libérer quelques places dans ces HLM, au moins dans certains, relativement recherchés, pour les offrir à qui de droit. Là non plus vous n’êtes pas d’accord ? Vous ne connaissez pas d’exemples ? Moi, qui ne suis plus parisien depuis assez longtemps, j’en connais... et d’assez remarquables même !)
@ ACF 78
Ok (notamment sur places HLM..). Juste une remarque sur le sedif. Mon propos justifie que le sedif soit un peu plus cher que paris (mettons 10-20 cts au mêtre cube) mais pas plus. EDP va tourner aux alentour d’1 euros au mêtre cube. Le SEDIF devrait normalement être à 1,2 alors que même après sa baisse il est à 1,40. Après faut voir ce qu’ils feront de leur 1,40. Ceci dit, on laisse tjrs de coté le SIAAP alors que très franchement ....
Bonjour,
Oui pour le SIAAP, il y aurait sans doute à redire, mais je connais moins la problématique et le service...
Pour le reste et pour moi qui connait les 2 services d’eau potable, les difficultés d’exploitation sont incomparables entre SEDIF et EDP. Cela tient à diverses choses, dont l’histoire et l’historique des services, l’héritage aussi.
Bien que le qualificatif "simple" me semble impropre ici, Paris est l’un des services les plus "simples" de France, alors que le SEDIF est assurément l’un des plus complexes (pour ne pas dire le plus...).
Quand au tarif "normal", je ne sais pas bien ce que cela veut dire et une évaluation pifomètrique me parait difficielement justifiable !
D’autant que, après les effets d’annonce, attendons quand même la réalité parisienne ! Et sinon le long terme, attendons au moins le moyen terme pour porter de tels jugements sur la nouvelle gestion parisienne : 1 an dans de tels contrats est une durée extrêmement faible, quasi négligeable...
Vous vous faites le porte parole de la baisse du prix de l’eau à Paris, pourtant, tous vos amis techniciens, chercheurs travaillant dans le domaine de l’eau en sont restés baba voire coi. Alors, pour une attaque en règle il faudra attendre un peu...
Toutes les lois européennes sur l’eau vont obliger à toujours plus de contrôles et à mettre en œuvre toujours plus de technicité, donc à toujours plus investir.
Les parisiens les plus démunis auraient appréciés un accès moins coûteux à l’or blanc, mais est-ce la nécessité première des parisiens de voir baisser de 20 euro une facture annuelle qu’ils ne voient presque jamais (charges payées par le syndic).
Le message est totalement démagogique,et votre conclusion hors sujet.
Le nouveau DG d’EAU DE PARIS Jean-François Collin, à peine arrivé, doit s’en arracher les cheveux, et se rappeler le temps où il rédiger de belles notes sur ce domaine au ministère de l’écologie (D.Voynet).