Depuis la diffusion du documentaire « Des poisons dans l’eau du robinet », la volaille qui fait l’opinion dans l’adorable petit monde de l’eau ne cesse de traîner dans la boue l’auteure du reportage, FR3, les medias…, autant d’incapables ne cherchant que le sensationnel, qui mélangent tout, ne comprennent rien, ad nauseam. Il suffit de prendre connaissance des alertes qui ne cessent d’intervenir partout en France pour mesurer la valeur de ce déni… Car on aurait tort d’oublier les problèmes de contaminations bactériologiques, qui elles, se succèdent en permanence.
Jura : 7000 foyers interdits de consommer l’eau du robinet
La Préfecture du Jura a déconseillé à 20.000 personnes de consommer l’eau du robinet sur le secteur de Champagnole, en raison d’une contamination bactériologique.
"C’est plus un principe de précaution qu’une vraie pollution", a-t-on précisé à la Préfecture du Jura. (AFP)
La Préfecture du Jura a déconseillé à environ 7.000 foyers, soit 20.000 personnes, de boire l’eau du robinet sur le secteur de la commune de Champagnole, en raison d’une contamination bactériologique dans le réseau d’eau.
"Un prélèvement bactériologique défavorable aux matières fécales a été effectué mercredi à Gillois, qui fait partie de la communauté de communes de Champagnole, et à la suite de cela l’opérateur Veolia a décidé d’étendre l’interdiction de la consommation de l’eau du robinet à tout le secteur. C’est plus un principe de précaution qu’une vraie pollution", a-t-on précisé à la Préfecture.
Une soixantaine de communes sont touchées et de nouveaux prélèvements ont été effectués samedi matin pour faire le point. Les résultats devaient être connus en fin d’après-midi.
Des distributions d’eau potable étaient prévues, notamment à la caserne des pompiers de Champagnole.
"En raison d’une contamination bactériologique dans le réseau d’eau, il est formellement interdit de consommer l’eau du robinet jusqu’à nouvel ordre", avertissait le site internet de la commune située à environ 35 kilomètres à l’est de Lons-le-Saunier.
Nouvelobs.com 05-06-10
L’eau est de nouveau potable dans le Nord
La restriction à la consommation d’eau potable, établie depuis jeudi soir dans trois communes du Nord, a été levée samedi après-midi après que les analyses eurent montré que « l’eau distribuée était conforme à la réglementation », a annoncé Veolia dans un communiqué.
Les autorités avaient recommandé jeudi soir aux 30 000 habitants des communes de Somain, Aniche et Auberchicourt de ne pas consommer l’eau du robinet, après que des premières analyses menée par l’Agence régionale de Santé (ARS) eurent mis en évidence la présence de l’entérocoque dans le réseau distribution.
« Les résultats des nouveaux prélèvements (effectués par l’ARS) viennent de montrer que l’eau distribuée est totalement conforme à la réglementation en vigueur », indique Veolia dans un communiqué.
Du coup, l’ARS vient de décider « de lever la restriction de la consommation d’eau : les habitants concernés peuvent donc à nouveau consommer l’eau à des fins alimentaires », est-il ajouté.
L’ensemble des habitants concernés a été prévenu de ce retour à la normale, via un système d’alerte téléphonique de Veolia.
Vendredi, une grande distribution d’eau en bouteilles avait été organisée dans les trois communes concernées. Au total, ce sont « plus de 70.000 bouteilles d’eau, soit 7 semi remorques » qui ont ainsi été distribuées aux habitants, selon Veolia.
Le Parisien 05-06-10
Lire aussi un communiqué de Bloomberg sur cette alerte...
3000 personnes privées d’eau
Ce n’est pas l’orage, mais un acte de vandalisme qui prive d’eau potable depuis hier matin plus de 3 000 habitants des communes de Crèvecoeur-le-Grand et Rotangy.
Hier matin à 8 h 30, un agent de la Ddass venu effectuer une analyse périodique retrouve la porte de la station de pompage située au hameau de Regnonval fracturée. Aucune pollution visible de l’eau n’a été constatée, mais le principe de précaution s’impose.
Veolia Eau contacte aussitôt la population de Crèvecoeur-le-Grand (3 000 habitants) et de Rotangy (200), et les invite à ne plus boire l’eau du robinet. En début d’après-midi, un approvisionnement d’eau potable est organisé devant les mairies des deux communes. « Les premiers prélèvements indiquent que l’eau n’a pas été touchée, mais nous devons encore faire des analyses détaillées », précise Michel Hébert, le responsable du service usine à Veolia Eau. « On suppose que des plaisantins sont venus voir à l’intérieur puis sont repartis. »
Hier dès 15 heures, les habitants de Crèvecoeur et de Rotangy ont pu aller chercher leur ration d’eau. « Deux litres d’eau par personne et par jour, explique André Coët, le maire de Crèvecoeur. Nous distribuerons jusqu’à ce qu’il n’y ait plus personne ce soir et samedi , nous commencerons à distribuer à 15 heures les packs pour samedi, dimanche et lundi inclus ».
Sur place les avis sont partagés. Pour Corinne, il n’y a pas de raison d’avoir peur « J’ai eu une drôle d’impression en buvant mon café ce matin, mais je pense que c’est surtout psychologique. »
Derrière elle, Jacqueline est un peu moins rassurée : « Je suis mère de trois enfants et on ne boit que de l’eau du robinet. Alors, forcément, je suis inquiète. » Les analyses finales sont prévues lundi en début d’après-midi.
Le maire de Crèvecoeur compte porter plainte. « Il ne faut pas plaisanter avec l’eau, s’alarme-t-il. Je veux que ceux qui ont forcé la porte sachent qu’ils risquent 15 000 € d’amende et jusqu’à trois ans de prison. »
Pour empêcher ce genre d’intrusion, l’entreprise Veolia installe des caméras de surveillance et des alarmes sur ses stations. « Le système est en cours de lancement, explique Michel Hebert. Ici, la mairie venait tout juste de l’adopter. Ce n’est pas de chance. A quelques mois près, les auteurs étaient aussitôt identifiés. »
Le Parisien, 18-07-09
Eau potable : interdiction levée
Les résultats des analyses bactériologiques et des micropolluants sont bien négatifs. Veolia a levé, hier matin, l’interdiction de consommer l’eau du robinet dans les communes de Crèvecoeur-le-Grand et de Rotangy.
Vendredi, l’effraction de la porte de la station de pompage de Regnonval avait provoqué l’inquiétude des autorités sanitaires. Les 3200 habitants des deux communes alimentées en eau avaient reçu la consigne de ne plus boire l’eau du robinet.
La société avait organisé un approvisionnement d’eau en bouteilles pour quatre jours. Dès dimanche, les premiers résultats montraient que l’eau n’avait pas été polluée, mais il a fallu attendre les analyses approfondies et l’autorisation de la préfecture pour lever l’interdiction. 20 000 bouteilles ont été distribuées Samedi, la distribution a eu lieu dans le calme entre 14 h 15 et 18 heures.
« Nous avons distribué 20 000 bouteilles, explique André Coët, le maire de Crèvecoeur-le-Grand. Presque tout le monde est venu. Les gens étaient un peu inquiets, mais tout est revenu à la normale. » D’ici à la fin de l’année, Veolia Eau compte installer des alarmes et des caméras sur ses stations de l’Oise, « pour être sûr qu’il n’y ait plus ce genre d’intrusions », souligne Didier Herbert, responsable du service usine à Veolia Eau.
Le Parisien 21-07-09
Privé d’eau potable à cause d’une pollution
Qu’est-il arrivé au réseau d’eau potable de Corbeil-Cerf ? Dans cette commune de 200 habitants aux portes de Méru, la question est sur toutes les lèvres. De jeudi à hier midi, l’eau du robinet a été tout simplement interdite à la consommation. « On a été informés par un communiqué de la préfecture distribué dans les boîtes à lettres par un employé municipal, explique Christophe Ybert, un habitant. La lettre disait que l’eau était contaminée par une bactérie et qu’il était très déconseillé de la boire. Pour les tâches ménagères comme la vaisselle, on nous conseillait de faire bouillir l’eau… »
L’alerte a été émise par le laboratoire départemental suite aux résultats des prélèvements effectués, mercredi dernier, sur le réseau de la commune. Aussitôt, Veolia, prestataire en charge de la distribution d’eau, a organisé la livraison de deux palettes d’eau en bouteille. « Chaque foyer a reçu un pack d’eau, soit six bouteilles par famille. Et la mairie a parfaitement joué son rôle. Malgré le 1er Mai, c’est un employé communal qui a assuré la distribution des packs. »
Une précaution qui s’avérera largement suffisante. Hier, une lettre de Veolia prévenait les habitants d’un retour à la normale. « Suite aux mesures correctives mises en place au niveau des installations de production et sur le réseau de distribution, les résultats d’analyses des prélèvements effectués le jeudi 30 avril s’avèrent satisfaisants sur le plan bactériologique. L’interdiction de la consommation est donc levée », indique un bref communiqué.
« Tout cela c’est bien beau, mais nous ne sommes pas vraiment rassurés, regrette cependant Christophe Ybert. Un jour, c’est le branle-bas de combat et dès le lendemain c’est “circulez, y a rien à voir”. L’eau est à nouveau consommable, c’est très bien. Mais on n’a aucune explication sur cette fameuse bactérie. J’ai un bébé de 11 mois et j’aimerais savoir s’il existe des risques pour les enfants en bas âge. Au prix où on paie le mètre cube d’eau, on est en droit d’être mieux informés… » Interrogés hier, ni Veolia ni la préfecture de l’Oise n’ont souhaité s’exprimer.
Le Parisien 03-05-09
Eau du robinet contaminée : retour à la normale hier soir
C’est le soulagement. Hier, vers 16 heures, les trois cents habitants d’Ognolles et de Solente ont reçu un message téléphonique de la Lyonnaise des Eaux levant l’interdiction de consommer l’eau du robinet. Car dans ces deux villages de l’Oise - et ceux frontaliers de Champien, Balâtre, Cressy, Biarre et Roiglise dans la Somme -, l’eau était devenue jeudi soir impropre à la consommation.
La faute à une bactérie détectée lors d’une analyse de la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales, l’entérocoque, lointain cousin des streptocoques.
De jeudi à hier, huit cents personnes sont restées privées d’eau du robinet, rationnées, contraintes d’aller chercher en mairie des bouteilles d’eau distribuées par la Lyonnaise des Eaux.
« Les sept communes concernées ont reçu 4 500 litres d’eau minérale », précise Véronique Jamin, responsable du service communication. Elle n’a en revanche donné aucune explication sur l’origine de cette contamination bactériologique. « Tout simplement parce que nous ne savons pas. La Ddass ne connaît pas l’origine de ce problème. Des purges ont été effectuées jeudi soir et dans la nuit de jeudi à vendredi sur l’ensemble du réseau et à la source, au réservoir d’Ognolles. Nous avons agi par mesure de précaution. Mais maintenant c’est fini. »
Les huit cents habitants concernés vont pouvoir reprendre une vie normale. Car les inquiétudes commençaient à poindre. Hier, à l’heure de l’apéritif, les discussions allaient bon train au bar-tabac la Belle Epoque à Ognolles. Surtout au moment de passer commande.
Un vieux monsieur, béret vissé sur la tête, réclame un pastis. Viviane Da Silva, la patronne, dégaine sa bouteille d’eau de source. Les yeux de tous ses clients s’écarquillent. « Bah oui, je fais mes glaçons, mes cafés et mes anisettes avec de l’eau minérale. Pas le choix, je ne vais quand même pas empoisonner mes clients ! On ne sait pas si c’est dangereux », rétorque Viviane. Et d’ajouter : « Je suis allée comme tout le monde chercher des bouteilles, mais je n’en ai eu que deux pour moi et mon mari, pas pour mon commerce. Alors, je pioche dans ma réserve personnelle pour servir mes clients.
Ici, à la campagne, on s’entraide. » Et on s’informe. Viviane a fait circuler la nouvelle : « Claude, un voisin qui habite ici depuis près d’un an, n’avait pas été averti », confie Viviane. « Aucun coup de téléphone ! Quand je lui ai parlé de la bactérie, il a piqué une colère ! »
Le Parisien 13-07-08
Deux villages privés d’eau potable
Boire l’eau du robinet est interdit dans ces villages depuis jeudi soir. L’eau y a été déclarée impropre à la consommation, après un contrôle de la Ddass. « C’est inquiétant. On nous a dit qu’il ne fallait plus consommer d’eau potable, juste au moment où j’allais boire mon thé. Mais ce qui m’intrigue le plus, c’est bien de savoir depuis combien de temps l’eau est contaminée. Et pourquoi. » Lise, habitante d’Ognolles, résume bien le sentiment de ses concitoyens.
Depuis la mise en garde lancée par la Lyonnaise des eaux, ils sont dans le flou. Le distributeur, en vertu du principe de précaution, avait immédiatement réagi après l’alerte de la Ddass.
« Dès que nous avons appris que les analyses bactériologiques effectuées par la direction départementale des affaires sanitaires et sociales (Ddass) n’étaient pas bonnes sur le réservoir d’eau qui dessert les deux communes de Solente et d’Ognolles, nous avons immédiatement alerté les habitants », rapporte Véronique Jamin, du service de presse de la Lyonnaise des eaux. Et de préciser : « Chaque abonné a été prévenu par téléphone qu’il ne devait plus consommer l’eau du robinet pour ses besoins alimentaires. En revanche, son usage à des fins sanitaires reste possible. »
Dans le même temps, et dès 19 heures, « une première distribution d’eau en bouteilles a été assurée auprès des habitants, à raison d’une bouteille d’un litre et demi par personne et par jour ». Hier encore, le problème n’était pas réglé. Et la Lyonnaise des eaux sera suspendue au résultat des analyses bactériologiques actuellement en cours, qui devraient être connues aujourd’hui, samedi.
Dans l’hypothèse d’un retour à la normale, « la Lyonnaise des eaux préviendra immédiatement par téléphone chaque abonné qu’il peut à nouveau consommer l’eau du robinet ». On était, hier soir, encore loin d’un retour à la normale.
La distribution de packs d’eau par la mairie restait au programme pour les trois cents habitants d’Ognolles et Solente. Même difficulté pour cinq autres communes de la Somme, logées à la même enseigne puisque dépendant du même réservoir d’eau commun. Situés juste à l’est de Roye, les villages de Champien, Balâtre, Cressy-Omencourt, Biarre et Roiglise étaient réduits aux mêmes restrictions. Soit encore sept cents personnes de plus dans ce département voisin.
Le responsable, une bactérie du nom d’entérocoque. Cousin éloigné des streptocoques, cette bactérie retrouvée dans l’eau de consommation indique le plus souvent une pollution d’origine fécale. De là à faire un lien avec l’absence de tout-à-l’égout dans les villages concernés, il n’y a qu’un pas. En attendant, du côté de la Ddass, différentes pistes sont évoquées : « Branchement d’un agriculteur sur le réseau d’eau, dysfonctionnement dans le système d’injection de chlore. » Une chose semble sûre, « c’est bien le réservoir qui est touché, pas la nappe phréatique ». Les recherches sur l’origine de la contamination vont se poursuivre ce week-end.
Le Parisien 12-07-08
Oui sauf que là on ne parle que d’interdiction de consommation suite à des contaminations bactériologiques qui n’ont pas du tout été abordées dans le reportage de France 3 (comme l’a justement souligné le représentant de la DGS au cours du débat suivant la diffusion) et sur lesquelles les autorités sanitaires sont beaucoup plus vigilantes que sur le reste (Aluminium, Pesticides et Médocs)... donc il y a bien une certaine confusion dans le discours...ce qui n’excuse pas le manque de transparence et d’information de la part des autorités, des collectivités et des exploitants (qui dans les cas que vous citez en l’occurence ont fait leur job, enfin la partie curative du job !) mis en évidence dans le reportage.