À Langolen, au nord de Quimper, près d’une centaine d’habitants sont autonomes et indépendants du réseau d’eau communal. Ils sont constitués en association. Leur facture annuelle ne dépasse pas les 25 euros...
À l’heure des multinationales et des rapports sur les comptes de gestion de l’eau, quatre quartiers de Langolen (Douar ar Zant, Pont-Névez, Koat-Goën et Poulpry) sont depuis cinquante ans autonomes et indépendants du réseau communal en eau.
Vingt et un foyers sont concernés. Ils n’utilisent que l’eau captée dans un puits. Leur source s’appelle « Park Yann ». En 1961, quelques pionniers ont décidé de créer à cet endroit leur réseau d’adduction d’eau sur près de trois kilomètres, reliant le puits et leurs habitations.
Pour être plus forts, ces Gaulois de l’or bleu se sont regroupés au sein de l’association syndicale d’adduction d’eau de Douar ar Zant.
Comment font-ils fonctionner leur organisation ? Les maisons sont approvisionnées par une eau non traitée qui a quasiment, selon l’association, la qualité d’une eau de source.
« Le taux de nitrate était à 70 mg il y a 30 ans, à 45 il y a 10 ans. Il est maintenant descendu à 22 mg. Le seul bémol, c’est sa légère acidité. Nous le savons car nous l’analysons au moins deux fois par an. » Cerise sur le gâteau, les familles ne paient en tout et pour tout que… 25 € d’abonnement annuel.
Voici un trés beau geste pour la planète vous pouvez également opter pour la récupération d’eau de pluie qui permet d’être plus autonome
infos sur http://www.mon-eaudepluie.fr