Voilà qui ne va rien arranger aux relations entre Barbara Pompili et Julien Denormandie, qui s’empaillent déjà joyeusement à chaqua occasion, comme par exemple sur la méthanisation agricole… Car ledit conseil scientifique n’y va pas avec le dos de la cuiller (biosourcée)…
« Le Varenne pose la question de l’adaptation de l’agriculture face aux conséquences du dérèglement climatique, en particulier celle d’une tension accrue sur les ressources en eau, ce qui est à la fois pertinent et important.
– Le calendrier est cependant trop resserré pour permettre (i) la large mobilisation de tous les usagers de l’eau et des acteurs des territoires, (ii) celle de l’ensemble des structures de recherches nécessaire à l’appropriation des enjeux et des connaissances, ainsi que (iii) la co-construction de solutions.
– L’eau y est trop mise en avant comme un moyen de sécuriser la production agricole, alors qu’elle est avant tout un bien commun. Sa disponibilité dépend d’un cycle marqué par de multiples interactions et n’est pas caractérisée par une quantité stable et délimitée.
– Il est indispensable de rechercher avant tout une adaptation de l’agriculture aux conditions pédoclimatiques et non l’inverse. Même si cela n’est pas simple puisque le climat évolue, cela implique que des cultures déjà mal adaptées à des conditions pédoclimatiques locales actuelles qui vont se dégrader, doivent sans doute être abandonnées localement. »
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NB : les scientifiques n’ont pas besoin de Barbara Pompili pour savoir ce qu’ils ont à dire.
Trop de couleuvres avalées depuis des années !
D’ailleurs, a-t-elle envisagé de démissionner ?
Ite Missa Est !
Un chercheur nous confirme :
Ce rapport scientifique est conforme à ce que l’on sait scientifiquement et il met donc clairement en évidence la nécessité impérieuse de devoir établir de nouveaux liens entre agriculture et eau. Bien évidemment ce Varenne de l’eau à l’initiative du monde agricole ne devait pas avoir cet objectif mais c’est ainsi !
A noter aussi le lancement par l’ANSES du programme concernant le lancement du programme PestiRiv : sur l’exposition aux pesticides des personnes vivant et travaillant en zone viticole.
Le monde prend enfin connaissance des impasses dans lesquelles nous nous sommes engagés depuis la mi-2000 ; est-il encore possible de pouvoir faire face a des impacts à la fois mondiaux et interactifs ?