Deux chercheurs toulousains du laboratoire d’écologie fonctionnelle et environnement du CNRS viennent de lancer un véritable cri d’alerte face à l’augmentation fulgurante des pollutions toxiques des lacs pyrénéens.
151 molècules chimiques et toxiques ont en effet été identifiées dans les analyses de l’eau de huit lacs des Pyrènée, dont trois dans le massif du Néouvielle (65) .
Ils écrivent :
« Ces espaces sont plus sensibles au changement climatique. En 15 ans on voit de plus en plus d’algues avec les températures qui augmentent. L’écosystème change avec la disparition de crustacés, de zooplanctons qui filtrent l’eau.
Ces changements, in fine, ont un impact jusque dans nos robinets en plaine. »
Dans leur constat on trouve également cette phrase : « C’est affolant le nombre de gras de jambon en profondeur », et ils concluent « d’où la nécessité de sensibiliser le public à ces enjeux mais aussi les décideurs. »
A bon entendeur...