Une révolution culturelle. C’est dans l’esprit du « social community business » anglo-saxon, honni sous nos latitudes, que trois ingénieux jeunes gens viennent de créer une association et d’ouvrir une plate-forme en ligne qui va recenser les points d’eau en accès libre sur tout le territoire.
L’initiative fera jaser. Elle devrait faire réfléchir.
C’est en s’appuyant sur le mouvement général d’open data d’accès aux données publiques détenues par les administrations et les collectivités que l’association Eaupen a initié une campagne de recensement des points d’eau en accès libre pour le public sur l’ensemble du territoire national.
Cinq cent points d’eau figurent déjà dans la base de données.
Les informations sont principalement mises à disposition aujourd’hui par la ville de Paris et la communauté Open Street France, mais des discussions sont en cours avec d’autres collectivités.
L’association a créé un site internet avec une cartographie en expansion, et prépare une application pour téléphone mobile basée sur les plateformes iPhone et Android.
Bon, les Roms réfugiés au bas de chez moi dans le tunnel de la petite ceinture n’ont pas d’iPhone.
Les moins de trente ans vont adorer.
(Suez aussi…)
Les rescapés du baby-boom aux cheveux gris vont d’autant plus faire la gueule que nos jeunes gens modernes n’en sont pas à leur coup d’essai, et semblent avoir de la suite (entrepreneuriale) dans les idées…
Va falloir s’y faire, camarades des multitudes.
La « sub » n’est peut-être plus l’avenir du genre humain…
Et nous ne souhaitons aucunement à nos jeunes gens modernes d’être "nominés" à Marseille par le 6ème Forum mondial de l’eau.
Ca suffirait à leur porter la poisse...