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LES EAUX GLACÉES DU CALCUL ÉGOÏSTE
REMOUS
La mort d’un enfant
par Marc Laimé, 15 avril 2010

Un petit garçon de cinq ans et demi est mort dans l’incendie d’un camp de Roms à Gagny (Seine-Saint-Denis), dans la nuit du mercredi 14 au jeudi 15 avril 2010, peu après minuit. Le campement ne bénéficiait d’aucun point d’eau.

Brûlées à 80%, sa mère, âgée de 23 ans, et sa petite soeur de 2 ans ont été transférées à l’hôpital militaire Percy, à Clamart (Hauts-de-Seine). Son père, plus légèrement touché, est quant à lui à l’hôpital de Montfermeil (Seine-Saint-Denis).

Le feu s’est déclaré peu après minuit et a provoqué l’intervention de quatorze engins de pompiers pour en venir à bout. Il aurait pu être causé par un système de chauffage. Les experts du laboratoire central de la police se sont rendus sur place. La police judiciaire de Seine-Saint-Denis a été chargée de l’enquête.

Une soixantaine de personnes vivaient dans ce camp, dont près de la moitié d’enfants. Installés dans d’anciennes carrières, sur des terrains privés, depuis moins d’un an, ils étaient sous le coup d’une expulsion imminente.

Après le sinistre, les habitants du camp ont trouvé refuge dans le gymnase de la ville. La DDASS procédait jeudi à midi à leur recensement, en vue d’un relogement temporaire, pour une durée de trois jours. Mais plus d’une quarantaine de sinistrés se retrouvaient dans la rue.

Lire aussi :

Un lundi de Pâques sur le canal de l’Ourcq

Carnets d’eau, Le Monde diplomatique, 6 avril 2010.

La situation des Roms s’est détériorée, déplore Bruxelles

Le Monde, 11 avril 2010.

Racisme, marginalité, le triste sort des Roms

Le Monde, 11 avril 2010.

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commentaires

1 La mort d’un enfant

Bonjour,
A noter également que la quasi totalité des campements Roms en région parisienne, mais aussi à Nantes, Toulouse, Marseille, Grenoble..., ne disposent d’aucun équipement sanitaire... En clair, pas de toilettes. La fondation Abbé Pierre a aidé et aide encore des projets d’équipements de campements en toilettes...le plus souvent des dispositifs d’urgence en raison des risques chroniques d’expulsion des terrains. On fait les mêmes latrines améliorées (type Arborloo quand le terrain le permet)que dans les camps de réfugiés de par le monde à quelques mètres du périph parisien... Si besoin, des structures du réseau assainissement écologique (contact@rae-intestinale.org) , peuvent apporter leurs expériences pour la mise en place de toilettes dans ce type de contexte.
Bien à vous
Pauline

poste par Pauline Savary-Toilettes Du Monde - 2010-04-16@10:51 - repondre message
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