La Ville de Paris, après avoir scandaleusement laissé faire les forbans des vélos et des trottinettes en "free-floating", se voit désormais contrainte de repêcher les centaines de carcasses d’engins jetés à la Seine par des CONS-ommateurs aussi j’menfoutistes que les édiles dont le laxisme est - in fine -, à l’origine de ce vandalisme
Du coup ce sont des « collectifs de citoyens », mano dans la mano avec le service de la propreté qui draguent les canaux parisiens et la Seine.
Affichant bien haut sa vertu, la Ville avoue désormais, alors qu’il est trop tard, redouter que les batteries des engins ne provoquent une pollution importante, ce qui, on s’en doute, ferait mauvais genre puisque les mêmes soutienent toujours qu’on se « baignera dans la Seine » lors des JO de 2024…
Déjà en janvier 2016 le nettoyage du canal Saint-Martin, totalement vidé de son eau à l’occasion, avait marqué les esprits. Au fond, de nombreux objets comme des épaves de vélo, de Vélib’, mais aussi des objets plus insolites comme des chariots de supermarché, ou même une moto.
Des collectifs, désormais « accompagnés par la Ville", comprendre arrosés de subventions, continuent donc à se démener pour repêcher les encombrants sous-marins, à l’aide d’aimants ou de grappins.
Action pie que nos valeureux djeunes « engagés pour la planète » feront figurer sur leurs CV avant de se faire embaucher chez KPMG.
"Le fait de jeter des choses dans l’eau n’est pas un phénomène nouveau. En revanche, le phénomène du free-floating l’est et pour nous, cette pollution est une source d’inquiétude", expliquait ainsi la semaine dernière à FR3 IDF Paul Simondon, adjoint (PS) à la mairie de Paris, chargé de la propreté.
Le hic ce sont donc les batteries de ces engins qui peuvent engendrer une pollution de grande ampleur. Et une fois ces déchets ramenés à la surface, se pose la question de leur traitement.
"Lorsque l’on reconnaît l’origine des épaves, on contacte les sociétés concernées qui récupèrent ces déchets car ce sont leur propriété", indique l’élu.
Trop mimi les startoupes !
Car attention aux dangers des actions individuelles…
Des riverains pourraient être tentés de s’adonner à cette pêche atypique.
Or elle n’est pas sans danger.
"Les matériaux repêchés peuvent présenter un risque comme les batteries au lithium car elles peuvent prendre feu à la sortie de l’eau. Il faut laisser les professionnels s’en charger", affirme Paul Simondon.
La mairie de Paris étudie ainsi des mesures pour freiner ces "actes d’incivilité graves".
Outre la verbalisation, les opérateurs pourraient être obligés de définir les zones près des cours d’eau en rouge, c’est-à-dire empêcher les utilisateurs de se garer dans ces endroits.
(Comme si c’étaient les gentils bobos bien dans les clous qui balancent ces saloperies à la baille !)
L’économie circulaire de la connerie est promise à un bel avenir