Le cabinet de courtage et d’assurances pour les entreprises Bessé, l’un des leaders du secteur, qui recueille plus de 900 millions d’euros de primes d’assurance chaque année, vient de rendre publiques les résultats d’une étude menée sur la gestion des risques agricoles en France.
« Changement climatique, surfaces agricoles en baisse régulière, montée en puissance du bio avec, à la clef, une sécurisation des cultures à renforcer et à piloter…
Un certain nombre d’indicateurs montre que l’agriculture française vit une période charnière.
Dans ce contexte, le monde agricole ne pourra, au risque de fragiliser tout son modèle économique, faire l’économie d’une vraie réflexion pour s’engager vers des solutions assurantielles pertinentes.
Pour accompagner les producteurs dans cette transition, il est nécessaire de comprendre leurs besoins.
C’est justement l’objectif de l’enquête qualitative menée par Bessé auprès d’un large panel d’agriculteurs, représentatif du monde agricole.
Cette enquête visait un triple objectif : identifier le degré de conscience des risques et l’état de connaissance des moyens de sécurisation du revenu, évaluer la perception que les agriculteurs ont de l’assurance récolte et évaluer le rapport à l’assurance et à la souscription en ligne. »
(…)
Chiffres clés du marché de l’agriculture française
– L’agriculture française s’appuie sur un peu plus de 437 000 exploitations
– Hors subventions, la valeur de la production agricole française s’élève à 75,2 milliards d’euros en 2018
– Les cotisations de l’ensemble des assurances de biens et responsabilité des exploitations agricoles s’élèvent à 1,9 milliards d’euros en 2017
– Les seuls contrats grêle et Multi Risques Climatiques (MRC) représentent, avec 468 M€ de cotisations (données 2017), 25% de l’ensemble des assurances agricoles.
– La superficie assurée en MRC en 2017 est de 4,7 millions d’hectares dont 4,4 millions en grandes cultures.
http://www.datapressepremium.com/rmdiff/2005617/CP_Enquete_global_FC_110920191.pdf
commentaires
Risque maladie exploitant
mode de calcul en 2019 : 365 jours calendaires, par pathologie une seule fois dans la carrière professionnelle soit sur 35 à 40 ans, pas intérêt d’avoir une pathologie récidivante aléatoire !!!! VU Le niveau d’endettement des exploitants, on se demande pourquoi ils ne bénéficient pas eux aussi des mêmes assurances qu’un directeur de société !!!!!
le risque catastrophe naturelle étant régie par l’état, je ne vois pas comment le risque climatique sera établi !! à part se faire de l’argent sur le dos de ceux qui travaillent, je ne vois pas....
par ailleurs, quand un produit comme le lait par exemple, sert à faire par cracking, des emballages bio dégradable, pourquoi la référence du prix du lait n’introduit pas cette diversification de valorisation ?
dans ce cas, que veut dire Le mot production ?
pour connaitre les risques et aléas , il faudrait déjà que les comptabilités depuis 20 ans soient révisées. En effet, ce que le consommateur ignore totalement c’est ceci :
depuis 20 ans le travail bénévole des retraités actifs, stagiaires a amélioré tous les résultats comptables de façon positive . Aujourd’hui, que cette main d’oeuvre gratuite disparait, se pose le problème du paiement des salariés tant la base du coût de production est fausse
depuis 20 ans pour les mêmes raisons, l’autoconstruction lors des mises aux normes PMPOA, à été faite également en grande partie par de la main d’oeuvre bénévole, retraité agricole et stagiaire. Aujourd’hui, quand le batiment est clef en main, la base du coût de remboursement de l’annuité bancaire est donc beaucoup plus élevée.
Rien que c’est deux postes fausses déjà le calcul de la notion de risques, puisque les références comptables sont toutes partiellement sous évaluées afin d’en améliorer le revenu....
le coût hors subventions est donc a revoir pour être au plus proche de la réalité de 2019