Dans une note diffusée le 9 septembre 2009, l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail considère que le risque de contamination des travailleurs de l’assainissement par le biais des eaux usées est peu probable, et qu’il est peu opportun de préconiser des mesures supplémentaires de protection et d’hygiène par rapport à celles qui existent déjà. De quoi rassurer égoutiers et spankeurs…
Extraits de la note d’évaluation :
(…) En l’état actuel des connaissances, s’il était démontré que le virus Influenza A (H1N1) 2009 était excrété dans les selles, l’AFSSET estime que le risque de contamination des travailleurs par le biais des eaux usées serait peu probable et négligeable au regard de la contamination interhumaine, considérée comme la voie de contamination principale.
(…)
1.5. Recommandations
– Pour les travailleurs intervenant dans l’assainissement des eaux usées.
La présente expertise amène à conclure que le risque de contamination des travailleurs par le virus Influenza A (H1N1), est peu probable et négligeable.
Par conséquent, il semble peu opportun de préconiser des mesures de protection et d’hygiène supplémentaires par rapport à celles déjà existantes pour cette catégorie de travailleurs.
Certaines des mesures de protection, comme le port de masque de protection respiratoire, par exemple, pourraient de surcroît générer des risques supplémentaires pour cette catégorie de travailleurs, si elles étaient rendues obligatoires dans le cadre de leurs taches.
Ainsi le port du masque FFP2 (4), outre la gène respiratoire créée en particulier lors des efforts physiques, pourrait réduire le champ de vision des travailleurs, avec des risques d’accidents (chutes, etc.) et retarder la mise en place d’un masque de fuite dans le cas où il serait nécessaire. »