L’Ile aux Belles eaux, déjà accablée par une corruption endémique, vient d’enregistrer un véritable désarmement judiciaire qui augure du pire.
Il semble que d’aucuns au syndicat des Juges Financiers à la Cour des Comptes, commencent à se poser des questions sur le fait qu’ à la CCR GGM (Cour des Comptes Régionales - Guadeloupe Guyane-Martinique) 6 magistrats sur 8 sont sur le départ, et qu’ils ne sont pas encore remplacés, alors que la campagne d’analyse des comptes budgétaires et financiers est proche.
L’analyse des documents devrait se faire par visio, avec des magistrats expérimentés, et non en présentiel comme l’exige la réglementation, sur suggestion de l’actuel président, très proche de Moscovici.
Le même a obtenu que disparaisse le chapitre Guadeloupe initialement prévu du récent rapport national dédié à l’eau, au prétexte que la loi ayant créé l’ineffable nouveau syndicat mixte déjà en faillite ayant été votée les choses allaient s’arranger…
Bien des avis définitifs sont atténués et édulcorés, d’autant que l’Etat ne transmet pas au Parquet.
La liquidation des ordonnateurs historiques de l’ancien syndicat a huit mois de retard, sans transferts des actifs et passifs, le décret du Conseil d’Etat subrogeant cette carence n’est toujours pas pris,
Il manque toutes les conventions de liquidation non faites à ce jour, sans omettre l’absence de liquidateur désigné pour les fameuses régies renoc, qui quoique régulièrement inscrites aux registres du commerce sont liquidées par fusion des comptes d’avec ceux du Siaeag, sans liquidation préalable, mais avec des recouvrements de factures insincères, forcés parfois par le Trésor public, sans respect d’aucune règle.