En Charente, dans la Sèvre niortaise, dans le Marais Poitevin, la guerre des bassines continue à faire rage. L’Etat, après avoir réussi à diviser la société civile, dont le front uni initial opposé à la fuite en avant des irrigants s’est rapidement fissuré, dispose d’un peu moins de deux mois pour faire appel de la décision de la justice administrative qui vient d’annuler les arrêtés préfectoraux autorisant les prélèvements, préalable obligé au déploiement des bassines.
L’affaire est toujours aussi brûlante puisque la décision de faire appel ou non interviendra donc avant cet été, que le ministère et le BRGM nous annoncent… caniculaire, avec son lot d’autres arrêtés préfectoraux qui vont imposer, sécheresse oblige, les sempiternelles restrictions d’arrosage des jardins aux usagers…
En même temps, les irrigants et la FNSEA clament évidemment haut et fort, scandalisés, qu’ils prélèveront ce qu’ils veulent, ou ils veulent et quand ils veulent…
L’été sera chaud…
– Voir aussi un article de France Bleu :