En Charente, dans les Deux-Sèvres, le Marais poitevin, la guerre des bassines n’en finit plus de faire des vaugues. Partisans et opposants à l’irrigation se battent aussi à coup d’argumentaires de plus en plus nourris, comme en témoignent les échanges intervenus en juillet dernier, que nouys reproduisons ci-après.
Rappel. En instrumentalisant les fameux “projets de territoires”, le gouvernement, comme ses prédécesseurs, l’administration et les Agences de l’eau cèdent comme à l’accoutummée devant la FNSEA et les irrigants, acceptant de dilapîder des dizaines de millions d’euros d’argent public dans des projets de bassines totalement ineptes.
En face la contestation monte en puissance sur tous les fronts : manifestations, information, recours en justice… Cette dernière vient en outre de donner raison à plusieurs reprises aux opposants, en annulant en rafale plusieurs autorisations préfectorales accordées aux irrigants.
Ces derniers n’en ont cure et déclarent publiquement qu’ils feront ce qu’ils voudront,, ce qui a le mérite de clarifier les choses…
Pour bien mesurer les enjeux, rien de mieux que de prendre connaissance des arguments en présence, à commencer par ceux des irrigants, qui réagissaient le 28 juin dernier aux actions mises en oeuvre par le collectif "Bassines non merci"..
Puis en découvrant le contre argumentaire élaboré par exemple par la section EELV des Deux-Sèvres, qui démonte avec brio les justifications fallacieuses des irrigants…
Ajouter à cela que la presse locale souligne par exemple que les pollutions agricoles affectent jusqu’au paradis de l’Ile de Ré, et l’on comprend aisément que l’affaire n’en a pas fini de faire des remous.
Ce dont se rendront compte à la rentrée Elisabeth Borne et Isabelle Autissier, dont la venue est annoncée les 20 et 21 septembre prochain à Rochefort pour une “Université de la Biodioversité”, énième opération de propagande inepte, dont on ne sait d’ailleurs si elle sera maintenue, eu égard aux manoeuvres déjà engagées pour débarquer ladite “Dame de fer”, au bénéfice d’un ou d’une représentant(e) de la macronie canal historique.