Dans le théâtre d’ombres de l’élaboration des politiques publiques de l’eau, des arrangements institutionnels peu avouables entachent les pratiques de nombre d’acteurs, au détriment de l’intérêt général.
Dans le Courrier de l’ouest du 3 mars 2022, un article sur la Coop de l’eau et un article de l’Hebdo sur la venue de "Plus jamais ça". Et dans le même Courrier de l’Ouest, une page sur le Thouet et le projet de suppression des plans d’eau ... où est la logique ? : https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/deux-sevres/deux-sevres-la-cooperative-de-l-eau-monte-en-puissance-4dd76774-9a2b-11ec-8851-630f3e65523a
C’est une logique politico-institutionnelle issue d’un deal entre nos amis de FNE National (dont FMP, cf. Protocole 2018) et la DEB (Direction de l’Eau et de la Biodiversité au ministère) !
La monnaie d’échange, c’est "continuité écologique" contre "bassines" !... en fermant les yeux des deux côtés sur la qualité des eaux (polluées).
• Continuité écologique : suppression des obstacles sur les cours d’eau... (chaussées de moulins, barrages, seuils,...) sans toucher à ceux d’EDF, des CACG-BRL-SCP-CNR (trop gros, sauf quelques uns trop vieux et amortis) pour restaurer les flux de poissons migrateurs et de sédiments (dont le blocage n’est pas vérifié partout).
• Les bassines, vous connaissez. Le pari est qu’elles ne perturberaient pas la continuité écologique avec la substitution hiver-été. On sait ce qu’il en est.
C’est le résultat d’une vision deep ecology importée telle quelle des USA-Canada sous le vocable "rivières sauvages" (très implantée sur la Loire : pêche sportive et mouvement anti-barrages en coalition qui a réussi à bloquer certains projets) sauf qu’en Europe de l’Ouest contrairement à l’Amérique du Nord, les rivières sont aménagées depuis depuis le haut Moyen Âge (moulins, forges, ... ) avec un équilibre para-climacique (des petits ouvrages qui n’ont pas empêché les migrations piscicoles) et que ce sont les gros ouvrages qui perturbent les flux (ainsi que destructions d’habitat, pollutions et surpêche pour le poisson). Ce sans parler des différences hydrologiques entre les 2 continents.
Inutile de vous dire qui s’est fait rouler dans la farine et par qui.
Ca n’empêche pas certain-e-s "écolos" du cru (et du Protocole 2018) de percevoir des indemnités du PNR Marais Poitevin comme vice-président-e (ils sont 6-7 VP à en avoir depuis qqs années slt) et de faire valoir ostensiblement leur médaille de l’Ordre du Mérite pour services rendus. Rendus à qui ?