Raymond Avrillier, maire-adjoint honoraire de Grenoble et membre du conseil d’exploitation des régies eaux et assainissement de Grenoble Alpes Métropole a saisi la justice après sa récente alerte relative à la menace que fait peser sur la qualité de l’eau de la région grenobloise les autorisations préfectorales de rejets de polluants chimiques dans la Romanche et le Drac.
De manière inhabituelle, ce qui peut laisser penser à une réelle prise
en compte de l’urgence, le tribunal administratif de Grenoble a mis au
rôle, fixé au mercredi 1er février 2023 à 14h00 l’audience de référé suspension sur la requête de M. Avrillier en demande de suspension des autorisations de rejets de polluants chimiques dans la Romanche et dans le Drac par les ICPE, prises par le préfet de l’Isère d’une part, dossier 2300259
enregistré le 16 janvier 2023 :
La demande vise la suspension de la décision de refus implicite du 13 novembre 2022 et réitérée le 6 décembre 2022 de rapporter les autorisations de déversements d’effluents pollués chimiquement dans la Romanche à l’aval de Vizille et dans le Drac à l’aval du barrage de Notre-Dame-de-Commiers ;
Une seconde audience a également été fixée, également de référé suspension, et toujours sur la requête de M. Avrillier en demande de suspension des autorisations d’implantations et activités de "carriers" dans le lit du Drac prises par le préfet de l’Isère et autres, d’autre part, dossier 2300287 enregistré le 17
janvier 2023.
La demande vise la décision implicite par laquelle le préfet de l’Isère a
refusé de rapporter les autorisations en vigueur des installations
situées dans le lit du Drac moyen au lieu-dit « les îles » de Champagnier.
La séance est normalement publique, mais les places limitées.
Lire aussi :
En défense de la qualité de l’eau et de la santé des populations de l’agglomération grenobloise
http://www.eauxglacees.com/En-defense-de-la-qualite-de-l-eau
Les eaux glacées du calcul égoïste, 6 janvier 2023.
Merci de parler de cette alerte sur l’eau du Drac.
Comme beaucoup d’habitant-es de l’agglo, je me croyais un privilégié de boire tous les jours au robinet une eau de montagne très pure. Apparemment c’est pas si propre que ça. On a (un peu) soulagé Toulouse, mais maintenant c’est le Grésivaudan qui ramasse. Es com’aco.
Et pourquoi c’est tellement difficile de trouver l’info sur le web ? Il m’a fallu reformuler 3 fois ma recherche avant de trouver. La qualité de l’eau n’intéresse personne ? Ou alors les hackers mercenaires de la plateforme chimique ( et de ST MIcro ) ont bien fait leur boulot.