La Confédération générale des Sociétés coopératives et participatives (CG Scop) en partenariat avec la la Fédération nationale des coopératives d’utilisation du matériel agricole (FN Cuma) et l’Inter-Réseaux Scic (IRS), association co-fondée par la CG Scop et la FN Cuma, organisent une journée technique sur le thème de la coopération et de la gestion de l’eau à Paris le mardi 16 juillet 2013.
PROGRAMME
10h
- Introduction par Patricia Lexcellent, Déléguée Générale de la CG Scop et par Pierre-François Vaquié, Directeur de la FN Cuma.
10h15
- Présentation du statut Scic par Alix Margado, Délégué innovation Scic à la CG Scop et Adelphe de Taxis du Poët, mis à disposition par la Caisse des Dépôts et Consignation pour le développement des Scic.
10h30
– La coopération, un plus pour les services publics de l’eau ?
Débat animé par Jean-Luc Touly, Conseiller régional Île-de-France, membre du Comité national de l’eau.
Les services publics de l’eau en France sont soit gérés directement par les collectivités locales soit gérés par délégation de service public en grande partie à Veolia ou à Suez. Pour être parfois insatisfaisante, parfois critiquée, cette pratique de délégation amène de nombreuses collectivités à vouloir remunicipaliser la gestion de leur eau. Ce retour en régie ramène l’eau dans le champ politique. Dans ce contexte, plusieurs élus se sont montrés intéressés par le statut de Scic.
> Pour les élus locaux, l’utilisation du statut Scic pour la gestion de l’eau est-elle une autre solution pour offrir une gestion désintéressée et coopérative ?
> Y a-t-il un intérêt à mettre en place une structure coopérative pour associer les parties prenantes des zones de consommation ? (pour contrôler les prix, s’assurer de la qualité,...)
11h45
– La coopération peut-elle aider à protéger la qualité de l’eau ?
Débat animé par Marc Laimé, Conseil en politiques publiques de l’eau et de l’assainissement
La préservation de la qualité de l’eau est un enjeu majeur. Les pollutions agricoles, industrielles, diffuses, impactent les zones de captages souterrains ou superficiels. Différentes initiatives sont prises par les services de distribution et d’assainissement, par les agences de l’eau, avec entre autre l’appui d’associations : conversion vers l’agriculture biologique, réduction des pesticides...
> Le statut Scic peut-il jouer un rôle dans la mise en oeuvre de politique de protection de la ressource ?
> Y a-t-il un intérêt à mettre en place une structure coopérative et quelle efficacité attendre de l’association de parties prenantes des zones de captage pour définir et réaliser ces politiques de prévention ?
13h
– Conclusion par l’Inter-Réseaux Scic et buffet offert par la CG Scop