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LES EAUX GLACÉES DU CALCUL ÉGOÏSTE
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Faire la paix avec l’eau
par Marc Laimé, 13 janvier 2009

La Conférence « Faire la paix avec l’eau » est organisée par le World Political Forum, conjointement et avec le soutien des Groupes politiques du Parlement Européen, à partir d’une proposition faite par l’Institut Européen de Recherche sur la Politique de l’Eau (IERPE, Belgique) les 12 et 13 février 2009 à Bruxelles, au siège du Parlement Européen. La participation est ouverte à toute personne et organisation partageant les objectifs de la Conférence.

« Faire la paix avec l’eau » est pris dans le double sens de :

 Arrêter la prédation et l’agression dont les ressources d’eau de la planète ont été l’objet jusqu’à présent ;

 Prévenir et empêcher les conflits autour de la propriété et de l’accès à l’eau.

La problématique de l’eau est entrée avec force aux premières places de l’agenda politique des institutions onusiennes, notamment en lien avec l’agenda mondial des stratégies de mitigation et d’adaptation face aux changements climatiques. On peut dire que

« Faire la paix avec l’eau » se situe dans le sillage ouvert par l’« Assemblée Mondiale des Elus et des Citoyens pour l’Eau – AMECE » qui s’est tenue, la première fois, au Parlement Européen du 18 au 20 mars 2007, ainsi que dans le cadre des perspectives ouvertes par les propositions et les résolutions adoptées par la conférence « From Global Warming to Global Politics ».

Celle-ci fut organisée à Turin les 28 et 29 mars 2008 par le World Political Forum afin de discuter d’actions prioritaires à prendre pour assurer des solutions politiques efficaces, à l’échelle continentale et mondiale, aux défis humains, sociaux, économiques et technologiques soulevés par les changements climatiques.

Les objectifs

Les principaux problèmes et enjeux de l’actuelle « crise mondiale de l’eau », sont largement connus. Il en va de même des propositions et solutions élaborées au plan national et international, notamment au sein des instances des Nations Unies et, récemment, dans le cadre des travaux du Groupe International d’Etudes sur le Climat (GIEC).

Ce qui pose question est la faiblesse politique d’une capacité mondiale de réponse et d’action en termes d’objectifs prioritaires communs et d’institutions mondiales dotées des moyens financiers adéquats. L’ampleur de la crise et sa permanence appellent un véritable ‘Plan Marshall mondial de l’eau »

L’objectif principal de « Faire la paix avec l’eau » est de parvenir à l’élaboration d’un Mémorandum pour un Protocole Mondial sur l’Eau (M-PME) centré sur la prévention des conflits, la promotion du droit à l’eau pour tous et la sauvegarde du patrimoine hydrique mondial par une gestion responsable et efficace du bien commun eau, dans l’intérêt de toutes les espèces vivantes et des générations futures (au-delà d’un anthropocentrisme mal défini).

Il ne s’agit pas de se mettre à la place des Etats. Par l’élaboration d’un memorandum proposant les grandes lignes d’un Protocole mondial sur l’eau, « Faire la paix avec l’eau » cherche à faire inscrire la problématique de l’eau, en tant que telle, dans l’agenda des négociations 2010-2012 qui sortira de l’accord sur le climat (le « post-Kyoto » 2013) de la conférence (COP 15) à Copenhague en décembre prochain.

Pour l’instant, les priorités d’action en matière d’environnement et d’eau tournent autour des stratégies d’atténuation et d’adaptation au changement climatique dont l’axe central est l’énergie.

L’approche axée sur l’énergie, en particulier sur le prix mondial de la tonne de CO2, est certainement fondamentale et essentielle, mais elle représente UNE des réponses nécessaires et urgentes. Le succès dans la lutte contre le réchauffement de l’atmosphère passe par des solutions complexes au croisement de divers secteurs (santé, agriculture, transports, migrations, valeurs sociétales, …) et niveaux.

Le Mémorandum pour un Protocole Mondial sur l’Eau (M-PME) sera porté à la connaissance des responsables de l’United Nations Framework for the Conference on Climatic Change (UNFCCC).à l’occasion de la conférence de Copenhague. Il appartiendra aux négociateurs du « post-Kyoto » de décider des suites qu’ils croiront opportunes de lui donner. Les promoteurs du M-PME chercheront, évidemment, à faire de leur mieux pour que la proposition soit prise en compte.

Au cas où la problématique de l’eau ne devait pas figurer en tant que telle dans l’agenda des négociations post-Kyoto, deux scénarios paraissent possibles.

 Scénario 1 : absence d’un accord intergouvernemental mondial sur l’eau. Dans ce cas, les problèmes de l’eau, comme ceux de l’alimentation, seront traités uniquement dans le cadre des mesures et des instruments relevant des questions énergétiques.

 Scénario 2 : le vide intergouvernemental public sera rempli par une régulation mondiale des problèmes de l’eau par les acteurs du « business » de l’eau. Dans ce cas, les priorités mondiales de la gestion des ressources hydriques de la planète seront principalement déterminées en fonction des intérêts des grands groupes industriels, commerciaux, énergétiques et agroalimentaires du monde producteurs et consommateurs d’eau.

Le programme de "Faire la paix avec l’eau"

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