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LES EAUX GLACÉES DU CALCUL ÉGOÏSTE
REMOUS
Est Ensemble (23) : la tentation d’Alzheimer
par Marc Laimé, 11 novembre 2010

L’élément n’a pas encore été abordé jusqu’à présent dans la discussion sur l’avenir de la gestion de l’eau à Est Ensemble. Les termes du débat sont connus. Soit un lamentable retour au Sedif, en violation de tous les engagements de la majorité socialiste de l’agglo. Soit une occasion historique de rompre avec près d’un siècle de soumission aux diktats de Veolia, en s’associant avec le service public de l’eau parisien. Versant qualité de l’eau, ce n’est pas la même chose. Veolia et le Sedif utilisent des quantités inquiétantes de sels d’aluminium pour produire de l’eau potable. Eau de Paris a renoncé depuis 1976 à ces pratiques douteuses, au plus grand profit de la santé des Parisiens. Revenir au Sedif, c’est aussi prendre ce risque sanitaire de manière inconsidérée…

Lors d’un débat organisé à Pantin, Sophie Le Gall, réalisatrice du documentaire "Du poison dans l’eau du robinet" a confirmé que le SEDIF utilisait des sels d’aluminium dans ses opérations de traitement de l’eau.

On trouve d’ailleurs une référence à ce sujet sur le site du SEDIF dans la rubrique « Contrôle sanitaire de l’eau distribuée, en 2009 » qui permet d’accéder aux résultats des contrôles effectués dans chaque commune du Sedif.

Et on en trouvera sans peine la confirmation en consultant les analyses ponctuelles publiées par le ministère de la Santé et des sports dans différentes villes d’Est Ensemble, qui attestent de niveaux non négligeables, certes en dessous de la norme française de 0,2 mg/l, mais au dessus parfois de la norme européenne de 0,1 mg/l, et au-dessus souvent de la recommandation des scientifiques 0,05 mg/l.

Les taux de seis d’aluminium dans l’eau potable distribuée par le Sedif dans des villes d’Est Ensemble

Paris a arrêté l’utilisation des sels d’aluminium en 1978, appliquant le principe de précaution avant l’heure...

Le problème avec l’aluminium dans l’eau est qu’il est une des causes probables de la maladie d’Alzheimer. Comme le confirme la synthèse réalisée par deux éminents toxicologues français à ce sujet.

Synthèse bibliographique Pézerat-Picot

Alors, non seulement, la majorité conduite par M. Kern s’appuie sur les conclusions fantaisistes d’un quarteron d’auditeurs du même bois pour se jeter dans les bras de Veolia, mais elle n’hésiterait pas à privilégier les bénéfices scandaleux d’une transnationale, au détriment de la santé de 400 000 séquano-dyonisiens !

« Ensemble », tout cela devrait être impossible…

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commentaires

1 Est Ensemble (23) : la tentation d’Alzheimer

http://www.sante-sports.gouv.fr/resultats-du-controle-sanitaire-de-la-qualite-de-l-eau-potable.html

est le site effectivement où un citoyen peut obtenir une fiche détaillée des prélèvements sur la qualité de l’eau ! mais si cliquer
sur trois critères est aisé (département, ville, gestionnaire) la réponse n’est pas celui de la ville demandée ! il faut s’armer de patience et cliquer de résultat en résultat pour avoir celui de sa ville ... sourires ! tout est fait pour décourager le citoyen ! peut-être que de se rendre dans sa mairie est plus simple ! mais non vous devrez errer comme je l’ai fait à pantin de panneau en panneau ; je rappelle que la publication est obligatoire ! quelquefois un citoyen est obligé d’aller dans les bureaux (pantin) et là on le trimballe de bureau en bureau ; ce jour-là pas de publication sur le panneau fait vérifié par une fonctionnaire sur place. bon courage à tous !

poste par andreabriend - 2010-11-11@18:18 - repondre message
2 Est Ensemble (23) : la tentation d’Alzheimer

et pourquoi Veolia continue-t-elle à utiliser le flocalu pour désinfecter notre eau au lieu des sels de fer comme à paris ? eh bien il faudrait refaire certaines installations !!! veolia engrange des bénéfices monstrueux et oublient notre santé. Même si les experts ne sont pas d’accord sur le lien de causalité entre aluminium et Alzheimer il est IRRESPONSABLE POUR NOS 2LUS DE NE PAS APPLIQUER LE PRINCIPE DE PRECAUTION car si il y a un doute concernant la santé publique le principe doit s’imposer. N’oublions pas le problème de l’amiante entre autre.

poste par andreabriend - 2010-11-11@18:25 - repondre message
3 Est Ensemble (23) : la tentation d’Alzheimer

Bonjour,

Les sels d’aluminium sont utilisés pour "floculer" c’est à dire agréger les particules avant l’étape de décantation.
L’alternative est l’utilisation de sels de fer qui sont d’ailleurs bien moins chers que les premiers.
Donc ma société, la vilaine Veolia, n’utilise pas les sels d’alu pour faire des économies, au contraire, mais pour traiter correctement l’eau.

Si le documentaire de Sophie Le Gall avait été honnête, il aurait précisé cela. Et il aurait ajouté que pour obtenir un taux d’aluminium très bas en sortie, il faut impérativement des techniciens et opérateurs en nombre et en qualification suffisants...
C’est le cas pour la gestion du SEDIF.
Ce n’est pas le cas des petites communes qu’elle a surtout visité dans ce documentaire, d’autant plus que la plupart (voire la quasi totalité) étaient en régie !...
Bon elle a piégé un chercheur Veolia, chercheur dans un tout autre domaine et pas du tout au fait de tout cela, bravo le journalisme d’investigation ! Bravo la manipulation de l’info.

L’eau distribuée à Paris provient en majorité d’arrivées par aqueduc, de l’eau qui est finalement plus ou moins "piquée" à plus de 100 kilomètres de la capitale (jusqu’à 250 kms sauf erreur). Cette eau (de la Vanne du Loing, de l’Avre, etc.. est une eau de qualité qui n’a donc pas les mêmes impératifs et difficultés de traitement que l’eau produite au SEDIF.
Le SEDIF qui n’a pas la chance de bénéficier d’un patrimoine aussi important, hérité de Hausmann et Belgrand, produit lui de l’eau à partir de Seine, Marne et Oise dans l’agglomération parisienne...
Et là les difficultés sont autres et les sels d’alu sont bien plus performants. Encore faut-il bien maîtriser les processus.

poste par acf78 - 2010-11-16@10:34 - repondre message
4 Est Ensemble (23) : la tentation d’Alzheimer

Le passage ci-après de votre plaidoyer pro-Sedif-Veolia est de la pure propagande. Sinon pourquoi Eau de Paris aurait-elle investi 400 millions d’euros dans des unités d’affinage à l’arrivée des aqueducs, si l’eau de l’Avre, de la Vanne et du Loing était d’excellente qualité ?

(...)

"L’eau distribuée à Paris provient en majorité d’arrivées par aqueduc,
de l’eau qui est finalement plus ou moins "piquée" à plus de 100
kilomètres de la capitale (jusqu’à 250 kms sauf erreur). Cette eau (de la
Vanne du Loing, de l’Avre, etc.. est une eau de qualité qui n’a donc pas
les mêmes impératifs et difficultés de traitement que l’eau produite au
SEDIF"

poste par Marc Laimé - 2010-11-16@12:59 - repondre message
5 Est Ensemble (23) : la tentation d’Alzheimer

L’eau du SEDIF, comme on sait, est essentiellement produite à partir de la Seine à Choisy, de la Marne à Neuilly/Marne et de l’Oise à Méry/Oise. Bref, de l’eau de surface en agglomération dense.

Pour la provenance de l’eau de Paris, je vous renvoie à leur site : http://www.eaudeparis.fr/page/provenance-de-l-eau?page_id=151 où vous vérifierez l’éloignement ainsi que la qualification "source" employée.
Les autres usines EDP sont à Joinville sur la Marne et à Orly sur la Seine, elle viennent en complément pour une production très largement surabondante (à tel point qu’EDP vient d’abandonner une troisième usine à Viry...)., Elles sont le plus souvent mélangées à des eaux des captages distants (à L’Haye les Roses pour Orly, avec l’eau venant des aqueducs du sud.

Pensez-vous rééllement qu’il n’y a pas de différence de qualité initiale évidente entre de telles provenances ?

Quand à l’investissement de 400 millions d’euros dont vous parlez, il s’agit sans doute de l’usine d’ultrafiltration de L’Haye les Roses où il fallait traiter une eau jusqu’alors "naturellement potable" mais qui peut contenir en particulier des pesticides et où l’évolution des normes obligeait à traiter.
http://www.otv.fr/fr/COMMUNICATION/ACTUALITES/hay-les-roses/
Cette eau provient de la région de Sens pâr un aqueduc de 1874, il s’agit bien d’eau souterraine, incomparable donc avec les eaux de surface traitées au SEDIF.

poste par acf78 - 2010-11-16@14:18 - repondre message
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