Il ne se passe pas une journée sans que les six lettres ne s’impriment sur notre rétine. Que faire ? Quand un quotidien comme Le Monde, longtemps réputé être le premier journal français, s’abaisse à consacrer un portrait d’une complaisance qui rappellera le Lousteau de Balzac au PD-G de la susdite, il convient de rappeler aux blasés comme aux distraits de quoi il s’agit. Voir ici, tout particulièrement, l’enquête méconnue publiée en 2006 par nos confrères du site corse lecyrnaute.com
Adri Nieuwhof, The Electronic Intifada, 13 September 2006
Veolia rejoint le réseau Intégrité Eau
Veolia Environnement, 29 septembre 2006
Jacques Milleliri, 11 décembre 2006, lecyrnaute.com
Veolia Environnement, le profil d’une multinationale boulimique
Paul Antonietti, 11 décembre 2006, lecyrnaute.com
Un directeur de Veolia rentre au ministère de Borloo
Elisabeth Studer, Le blogfinance.com, 22 mai 2007.
Dominique de Villepin VRP de luxe chez Veolia
Backchich, 20 juin 2008.
« (...) TI France est particulièrement attentive à la corruption dans le secteur de l’eau dans la mesure où les principales multinationales œuvrant dans ce domaine sont françaises. Suite aux scandales politico financiers intervenus dans les années 1990, une série de lois a été adoptée afin de réduire la corruption lors de l’attribution des marchés publics, ceci n’ayant pour effet que de déplacer les risques. "Ce n’est plus la question de la corruption qui paraît aujourd’hui dominante dans ce secteur sensible, mais celle du trafic d’influence et du lobbying qui connaît d’autant moins de limites que la France n’a toujours pas réglementé l’exercice de cette activité", souligne Corinne Lepage, ancien ministre de l’environnement et administrateur de TI France. »
Elodie Cloâtre, Boursorama, 3 juillet 2008.
Sophianet.com, 15 juillet 2008
Veolia, une agence détruite par un attentat en Corse
Elisabeth Studer, Leblogfinance.com, 17 juillet 2008
Toulouse, un audit sur la gestion de l’eau
Backchich info, 17 juillet 2006
Les Proglio, mon ami, mon frère
Le Monde, 18 juillet 2008.
commentaires
En choisissant la Délégation de Service Public, les élus ont bien compris le parti à tirer de cette situation. Si éventuellement ils n’ont pas compris, le délégataire peut toujours leur expliquer en cas d’utilité. Au bout du compte c’est toujours l’usager qui en fait les frais. Et l’usager c’est aussi l’électeur qui a mis en place le baton pour se faire frapper au coin du porte-feuille. C’est le chat qui se mord la queue.
Je suis petit artisan, je viens d’être contacté par un grand goupe (Véolia ?) qui me proposait de travailler pour lui en échange de la "garantie de mon chiffre d’affaire". Dit autrement, il me propose de devenir un sous-traitant / sous-traité et de me piquer mes clients... Comment est-ce possible ? Simplement par l’intermédiaires des communes qui font appel d’offre pour réaliser les chantiers de réabilitation et création des ANC. Il ne restera que des miettes aux artisans indépendants.
Vivement la retraite !!!