Une présentation faite le 1er avril lors d’une formation à l’EHESP (Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique) décrit comment s’effectue le contrôle sanitaire des eaux en France.
– Le contrôle sanitaire des eaux et son organisation
https://www.eau34.org/files/ControleSanitaireDesEaux-010422.pdf
– La gestion des non conformités
https://www.eau34.org/files/GestionDesNonConformites-010422.pdf
Nous fantasmons tous plus ou moins sur la qualité de l’eau que nous consommons et sur son contrôle sanitaire. Cette présentation permet de s’en faire une idée plus proche de la réalité.
Chaque État membre rend compte pour chaque cycle de gestion de l’application de la DCE à la Commission européenne, d’une part afin que celle-ci vérifie le respect des exigences de la directive, et d’autre part pour en évaluer la mise en œuvre : c’est le « rapportage », qui présente un ensemble de données sous une forme cohérente et structurée.
Leur production mobilise, sous la responsabilité de la direction de l’eau et de la biodiversité du ministère chargé de l’environnement, les services de l’État, les agences et offices de l’eau, ainsi que l’Office français de la biodiversité (OFB).
En effet, en France, les bassins transmettent leurs rapports sous forme de jeux de données validées à l’OFB, qui assure les contrôles de cohérence et la consolidation, avant transmission, par le ministère chargé de l’environnement, à la Commission européenne.
Des états des lieux - faisant le bilan de l’état des masses d’eau, des pressions s’exerçant sur ces dernières et de leurs impacts potentiels - sont par ailleurs réalisés en début de chaque cycle, afin de préparer le cycle suivant.
Ils ne sont pas soumis au rapportage européen. Ces états des lieux font seulement l’objet d’un rapportage national simplifié.
La synthèse ci-dessous de l’OFB présente une partie des données des états des lieux adoptés en décembre 2019.
https://www.eaufrance.fr/publications/synthese-2019-des-etats-des-lieux-des-bassins
Des cartes permettent en un coup d’oeil de voir l’état des masses d’eau dans votre région...
(*) Thierry Uso est membre d’Eau secours 34, d’Attac et de l’European water movement.