Le confinement a fait monter en graine les contestations de toute nature qui ciblent depuis plusieurs années le fonctionnement de la Fédération nationale de la pêche française (FNPF). Conjointement le dossier du silure refait lui aussi surface, tandis que la « civelle connection » défraie à nouveau la chronique.
Dans un article d’une rare clareté pédagogique, l’animateur du blog « Truites et Cie » vient de se faire l’écho des remous qui affectent la FNPF, et semblent avoir monté de plusieurs cran depuis de lébut de l’année, et la pandémie…
« Différentes revendications à l’égard du réseau des structures associatives agréées de la pêche de loisir (SAAPL) sont érigées sur les réseaux sociaux depuis quelques semaines et suscitent d’innombrables et diverses réactions. Quelles peuvent être les retombées d’une telle cacophonie sur ce réseau et par voie de conséquence sur les innombrables partenariats qui ont pour vocation de servir la pêche, les milieux et les pêcheurs ?
Voici quelques éléments organisationnels factuels du réseau qui pourront peut-être permettre d’affiner certaines prises de position, certains jugements souvent péremptoires sur les structures associatives de la pêche, qui ont besoin de tout sauf de ce qu’elles subissent actuellement. L’approximation des informations, quelles qu’en soient leurs sources a rarement atteint un tel paroxysme. »
Lire « Un bien triste chapître pour la pêche associative en France »
par Pierre Pommeret – 21 novembre 2020.
Le monstre des abysses
Introduit en 1983 dans le Tarn, le silure menace aujourd’hui certaines espèces de poisson comme la grande alose. La revue "Aquatic Ecology" vient de publier un article et une vidéo qui prouvent les attaques de ce prédateur venu du Danube sur ce poisson migrateur. Sa survie pourrait être menacée.
Silure entre deux eaux
Lire : « Une étude démontre la dangerosité du silure, poisson prédateur, pour la survie de certaines espèces »
par France 3 régions, 20 novembre 2020
Quand les anguilles valent plus cher que la cocaïne
Leur quantité a considérablement décru ces dernières années, et leur prix s’est envolé. Recherchées principalement pour leur texture en cuisine, les civelles, ces "bébés" anguilles, font l’objet d’un trafic international, depuis la France vers l’Asie. Le journaliste Nicolas Legendre a enquêté pour la revue XXI.
https://www.franceinter.fr/emissions/l-interview/l-interview-28-novembre-2020
par Jacques Monin, France Inter, 28 novembre 2020.
Lire aussi :
"Les civelles, victimes d’un braconnage d’une ampleur sans précédent
https://www.franceinter.fr/societe/l-anguille-victime-d-un-braconnage-d-une-ampleur-sans-precedent
Mariam El Kurdi, France Inter, 2 novembre 2018.
Et quand les civelles ne sont pas braconnées, elles crèvent dans les rejets dégueulasses de Lactalis !