Multiforme, la mobilisation en Poitou-Charentes contre des projets d’irrigation ineptes, au profit d’une poignée d’agriculteurs productivistes, ne cesse de croître, à mesure qu’apparaît au grand jour l’ineptie du soutien obstiné de l’Etat et de ses services, et d’une poignée d’élus, à une fuite en avant vouée à l’échec.
– Une visioconférence de presse a été organisée le jeudi 10 décembre sur le thème "Bassines et Injustices", voici le lien youtube vers l’enregistrement :
– Une campagne de collecte de dons pour soutenir les recours juridiques lancée le 10 décembre a déjà permis de collecter 2900 euros.Le recours gracieux et collectif contre la délibération de l’agence de l’eau Loire Bretagne du 3 novembre et débloquant les 9,2 premiers millions d’euros pourra donc être lancée avant le 3 janvier.
Voici le lien vers la plateforme Helloasso
https://www.helloasso.com/associations/apieee/collectes/sauvez-l-eau
– Voici également le lien vers le n°19 de BNM TV traitant des actualités de la semaine (les annonces de Rousset et l’annonce de la prise en charge de la première tranche par l’Etat, la lettre ouverte du député Chiche à Barbara Pompili) et des extraits de la visioconférence (dont l’intervention de Marine Yzquierdo pour Notre Affaire A Tous) :
– Dernière information :
Réservez votre vendredi 18 décembre après midi, puisque le collectif Bassines Non Merci organisera une action pour "faire sa fête au protocole" signé il y a deux ans jour pour jour à la préfecture de Niort.
De plus, on apprend qu’une réunion de la commission d’évaluation et de suivi devrait (enfin !) avoir lieu en visioconférence ce même jour - pas sûr que la préfecture vous laissera y assister ou vous communiquera son enregistrement...
Nous vous donnons d’ores et déjà rendez vous à 15h30 au niveau de la verrière de Port Boinot à Niort.
– Des nouvelles de la cagnotte juridique :
Déjà 2850 euros collectés après un démarrage en trombe les premières 48h. De quoi couvrir les honoraires pour la prise en charge du dépot des deux recours gracieux (contre l’avenant au contrat territorial de gestion quantitative et contre la délibération de l’agence de l’eau du 3 novembre ouvrant le déblocage des 9,2 millions d’euros pour la première tranche de travaux) -
Le cap est à 15000 euros, ce qui correspond à l’estimation si les deux recours allaient au contentieux - l’éventuel "trop perçu" pourra être orienté vers d’autres actions juridiques contre le bassines ou d’autres APNE portant des actions juridiques pour la protection de la nature. »
Le collectif Bassines non merci.
commentaires
Non mais vraiment , encore une fois, n’importe quoi monsieur Denise.
Marc, vous devriez faire le tri dans les commentaires.
Monsieur Denise laisse croire qu’un jour les bassines seront remplies avec l’eau des stations d’épuration . N’importe quoi. Les bassines sont très éloignées des stations d’épuration , il faudrait recréer tout un réseau de tuyauterie et de pompes - en plus , on observe déjà dans les bassines existantes (et pourtant remplies avec des eaux moins chargées en matière organiques... puisque prélevée dans les nappes) des développements inquiétants de cyanobactéries, alors avec de l’eau de station d’épuration et une chaleur accrue...)
Et pour rectifier BNM n’a pas quitté la table des négociations mais a été exclu par la préfète de l’époque.
Pour ce qui est des informations, vous êtes à la ramasse monsieur Denise puisque la première tranche de travaux comprend 6 bassines pour un volume de 2,2 millions de mètre cube .Jamais il n’a été évoqué à aucun moment ni en commission d’évaluation et de suivi ni en comité scientifique et technique que les bassines pourront être un jour remplies comme vous l’indiquez - consultez le site de la préfecture, interrogez vos amis de la FNSEA ou la député Batho , en tout cas , vérifiez VOS sources et cesser de nous faire perdre notre temps avec toute la désinformation que vous divulguez sur tous les réseaux.
Je crois qu’en terme de réseau , un terme vous qualifie à ravir : TROLL
No bassaran
comme BNM a quitté les négociations il vous manque des éléments importants. le volume de 8m3 pour la première tranche de travaux n’est pas tombé au hasard, il correspond exactement au volume des rejets de l’agglomération de Niort ... avec la loi écocide les rejets en rivières ne seront plus tolérés donc la ville de Niort doit mettre ses stations aux normes et envoyer l’eau dans des bassins de rétention pour un recyclage de l’eau dans les champs ... les fameuses bassines seront à terme connectées au réseau pour que enfin l’eau soit recyclée !
Pendant des dizaines d’années Véolia et Suez ont gagné des milliards en diluant les polluants dans les rivières avec la complicité des agences de l’eau !!!