C’est notre ami Gérard Borvon qui a rendu publique le mardi 9 juin 2009 sur l’excellent site de l’association S-Eau-S ce nouvel et lamentable épisode des guerres de l’eau bretonnes : l’attentat au pesticide, devenu une mode dans certains milieux et lieux de Bretagne…
« Pour régler le problème du voisin, qui ne veut pas couper sa haie qui fait de l’ombre, ou couper ses arbres qui amènent des feuilles dans les gouttières, rien de mieux qu’une bonne dose de désherbant.
« C’est pourtant la première fois qu’on signale un attentat au pesticide contre un captage servant à l’alimentation en eau potable…
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« C’est au cours d’une analyse de routine qu’a été détecté dans le captage un taux particulièrement élevé d’un pesticide, non utilisé dans le secteur, et dont l’origine était manifestement malveillante.
« Les laboratoires d’analyse sollicités par la municipalité ont détecté sa présence à des niveaux de 5,9 microgrammes en avril.
« La municipalité a donc décidé de porter plainte contre X.
« Pour purger le captage, 30 000 euros d’argent public ont déjà été dépensés en pompage par la collectivité, auxquels il faudra ajouter les frais d’analyse,
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« Les associations de consommateurs et de protection de l’environnement du secteur ont décidé de se regrouper et porter collectivement l’affaire en justice.
« Leur objectif est de peser pour que l’enquête soit menée et le ou les coupables retrouvés. Ce qui serait nouveau dans un secteur où ce genre d’enquête s’enlise de façon régulière. Ce qui encourage les auteurs de tels actes à les répéter. »
Lire :
« Attentat au pesticide contre un captage d’eau en Bretagne »
Notes :
Eaux glacées ne manquera pas de relayer dès qu’ils lui parviendront le communiqué de la ministre de l’Intérieur et les premières conclusions des services anti-terroristes qui ne vont pas manquer d’être dépêchés sur place, au lendemain du "raz-de-marée" écologiste qui vient de faire entrer la France de plein pied dans l’avenir radieux de la "croissance verte"...
Le Télégramme du 21 juin 2009 relate la création d’un collectif de protection des captages, en réaction à un acte de "terrorisme environnemental".