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Miscellanées aquatiques

26 juillet 2020

par Marc Laimé - eauxglacees.com

Avec ou sans masques, les grandes manœuvres se poursuivent incontinent. Vous qui nous suivez ici, vous l’aurez compris, un mot d’ordre, un seul, le vagabondage, qui fort heureusement, et point depuis si longtemps (1808-1994), n’est plus puni par le Code Pénal. Pour le reste, au terme d’une fugitive éclipse, tout va toujours de mal en pis. Nous voilà rassurés.



 Saint-Gobain PAM serait toujours à vendre, selon LLA ?

Pour sa filiale Saint-Gobain PAM, le projet de la direction du groupe vise à séparer les activités du bâtiment de celle de la canalisation. Il laisse entrevoir une éventuelle vente de la société à la découpe. La recherche d’un partenaire se poursuit, même si l’hypothèse d’un rapprochement avec le chinois XinXing s’est éloignée. [...] (276 mots)

https://www.lalettrea.fr/entreprises_energie-et-environnement/2020/07/16/saint-gobain--scission-des-activites-de-pont-a-mousson-en-vue-d-une-vente,109244313-ar1

 Le lac du Der à la rescousse en cas de sécheresse ou de crues dans le Grand Est

Indispensable pour éviter les crues et intervenir en cas de sécheresse, le lac du Der est avant tout un ouvrage technique avant d’être un haut lieu touristique. Le niveau des cours d’eau, particulièrement bas dans le Grand Est, va être secouru par les lâchers d’eau du lac du Der.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/lac-du-der-rescousse-cas-secheresse-crues-grand-est-1854652.html

Il faut lire les lignes, aussi assassines qu’inspirées, qu’inspire le Lac du Der - et ses concepteurs -, à François Sureau, vagabondant dans les 800 et quelques pages de L’Or du temps (Gallimard, 25 euros), du plateau de Langres au Havre, errance magnifique (le prochain Goncourt ?), transmuée cet été en feuilleton sur France Culture : "La Seine et nos amours".

 FNE aligne le projet de "casier pilote" de la Bassée.

Vingt ans de projet inepte qui accouchent du bâtard des Grands Lacs et de la Métropole du Grand Paris, avec en prime, outre son inutilité manifeste, des dégâts environnementaux qui le sont tout autant.

FNE CP La Bassée, 10 juin 2020 -.

 Intermède. Dimanche dernier dans l’église de Bois Plage, à l’Ile de Ré, les deux tiers de la nef quasi comble à 9 heures et demie, résonnent d’une chorale qui nous évoque celle de la cathédrale de Fort-de-France, un dimanche là aussi, l’an dernier, en Martinique. Plus loin, sur le mur de la rangée de boutiques assaillies par des touristes bronzés, qui surplombe l’embarcadère pour l’ile d’Aix, une photo d’époque, en noir et blanc. L’embarquement pour les bagnes de Guyane et de Nouvelle Calédonie.

 L’empreinte de ce "territoire" Rétais, à n’en pas douter : au train où l’on va, nous voyons se profiler le parachutage du governmental team, conduit par Castex et Dupond Moretti, à l’assaut de Fort Boyard...

 Tiens, et à propos des Antilles, en Guadeloupe les usagers de l’eau mécontents veulent être entendus :

https://www.rci.fm/guadeloupe/infos/Social/Les-usagers-de-leau-mecontents-veulent-etre-entendus

https://la1ere.francetvinfo.fr/guadeloupe/comites-defense-usagers-eau-nouveau-breche-856566.html

https://www.facebook.com/groups/473850930182364/permalink/637565053810950/

 Et, ce qui a tout à voir : comment la justice administrative protège les administrations. L ‘ADES, à Grenoble, déplore, preuves à l’appui, l’ensauvagement d’une justice qui rechigne de plus en plus à défendre les intérêts des citoyens.

https://www.ades-grenoble.org/wordpress/2020/07/17/comment-la-justice-administrative-protege-les-administrations/

 Evian : des traces de chlorothalonil dans de l’eau en bouteilles

La SonntagsZeitung, le plus important des journaux suisses alémaniques du dimanche, a révélé [1] que des chercheurs de l’Institut fédéral des Sciences et technologies de l’eau (Eawag) avaient découvert des traces de chlorothalonil dans une bouteille d’eau minérale de la marque française Evian. La quantité de résidus trouvés (6 nanogrammes par litre) est certes bien inférieure à la limite légale (0,1 microgramme par litre) et n’est pas nuisible à la santé, mais la présence, dans une eau de boisson embouteillée, de ce pesticide interdit depuis peu en Suisse et dans l’Union européenne a néanmoins valeur de signal d’alarme.

http://www.aqueduc.info/Des-traces-de-chlorothalonil-dans-de-l-eau-en-bouteilles

 Dans le Morbihan, le réseau d’assainissement défaillant empoisonne les huîtres et les consommateurs

Dans le Morbihan, les ostréiculteurs craignent de devoir mettre la clef sous la porte. Leurs huîtres sont régulièrement porteuses et vectrices de norovirus et transmettent gastro-entérites et diarrhées aux consommateurs. En cause : des stations d’épuration et un réseau d’assainissement défaillants, ainsi qu’une urbanisation rampante.

Cette enquête a été réalisée par quatre étudiants en licence professionnelle de journalisme spécialité web à l’IUT de Lannion (Côtes-d’Armor). Ils ont été encadrés par Laurence Dierickx, Philippe Gestin et Olivier Trédan, enseignants à l’IUT, Donatien Huet, journaliste à Mediapart, et Alexandre-Reza Kokabi, journaliste à Reporterre.

https://reporterre.net/Dans-le-Morbihan-le-reseau-d-assainissement-defaillant-empoisonne-les-huitres-et-les

 Les cyanobactéries toxiques prolifèrent dans les cours d’eau

https://reporterre.net/Les-cyanobacteries-toxiques-proliferent-dans-les-etendues-d-eau

Alexandre-Reza Kokabi, 25 juillet 2020, Reporterre.

 A Rennes, Terre de sources veut protéger l’eu, tout en aidant les agriculteurs

https://reporterre.net/A-Rennes-Terres-de-sources-veut-proteger-l-eau-tout-en-aidant-les-agriculteurs

 Nonobstant, le CEREMA publie un panorama français du Re-use…

https://www.cerema.fr/system/files/documents/2020/07/2020_06_panorama_reut_pour_edition_vdef-1.pdf

 La DDT et le Préfet des Hautes Pyrénées déplorent le retard à l’allumage de l’expérimentation du re-use conduite par Veolia à Aureilhan. Toujours çà de pris.

Courrier DDT à ATTAC 65 -.

 COVID-19 : LA RECHERCHE FRANÇAISE MOBILISEE

Avec OBEPINE, c’est « Etienne-Etienne » en live. « Ils sont venus ils sont tous là. Y a même Veolia, la fille maudite, elle va mourir laaaa Covid… »

Propaganda :

Suivi des traces de Covid19 dans les eaux usées : le M.E.S.R.I. augmente l’ambition du projet OBEPINE

Lancé au début de la crise sanitaire, le projet d’Observatoire épidémiologique dans les eaux usées (OBEPINE) est mené conjointement par un réseau pluridisciplinaire d’équipes de recherche distribué sur l’ensemble du territoire, avec l’appui opérationnel des exploitants de stations d’épuration, les grands groupes associés, des collectivités locales et des agences de l’eau.

Il vise à réaliser un suivi en temps réel des traces de Covid19 dans les eaux usées de tout le territoire national afin de détecter et d’alerter rapidement sur un potentiel regain de l’épidémie.

Les premiers résultats obtenus par OBEPINE, sur une trentaine de stations d’épuration, ont montré que la charge virale est détectable dans les eaux d’épuration avec une haute sensibilité. Cette quantification s’est révélée, pour le cas particulier de l’agglomération parisienne, précoce et proportionnée à l’afflux de malades dans les hôpitaux lors du premier pic épidémique. Cette approche a reçu un avis favorable du Comité Analyse Recherche et Expertise (CARE) et a été soutenue financièrement à hauteur de 500 000 euros par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation pour approfondir les travaux les plus fondamentaux.

Le choix judicieux des lieux de prélèvement des eaux usées, combiné à une connaissance fine des populations concernées, permet d’envisager un maillage territorial, un véritable réseau "sentinelle", qui viendrait compléter les mesures sanitaires déjà mises en place par le gouvernement.

Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a souhaité que ce concept développé par OBEPINE puisse être vérifié à plus grande échelle par un démonstrateur opérationnel dès l’automne 2020.
L’ambition est d’arriver à un maillage territorial s’appuyant sur un réseau de 150 stations d’épurations.

Un financement d’un maximum de 3 millions d’euros du M.E.S.R.I. accompagnera le déploiement de ce démonstrateur.

A l’issue de ce projet, un rapport complet sur les performances, les améliorations à apporter et sur les difficultés opérationnelles rencontrées est attendu. Ces éléments permettront d’apprécier l’opportunité et les conditions de la mise en place d’un réseau pérenne d’alerte et de surveillance dans un contexte où les avis scientifiques s’accordent sur l’éventualité d’une résurgence de la pandémie de Covid19 dès cette année, et sur la possibilité de vagues saisonnières.

Cette approche pourrait également être adoptée pour le suivi d’autres pathologies infectieuses.

https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid152984/suivi-des-traces-de-covid19-dans-les-eaux-usees-le-m.e.s.r.i.-augmente-l-ambition-du-projet-obepine.html

 Europe 1 : Coronavirus : grâce aux eaux usées, Veolia espère pouvoir repérer "une éventuelle reprise de....

https://www.europe1.fr/economie/coronavirus-grace-aux-eaux-usees-veolia-espere-pouvoir-reperer-une-eventuelle-reprise-de-lepidemie-3982216

 Communiqué de presse Eau de Paris/La Sorbonne – 22 juillet 2020.

Le groupement de recherche OBEPINE[1] constate un faible niveau de présence du virus SARS-CoV2 dans les eaux usées.

Les relevés récents réalisés par les équipes du réseau OBEPINE (Observatoire EPIdémiologique daNs les Eaux usées), un consortium composé d’équipes de recherche et d’opérateurs publics et privés, montrent la présence de traces du SARS-CoV2 dans les eaux usées à un niveau faible et sur certains points de suivi localisés de Paris et la région parisienne.

La surveillance du SARS-CoV2 dans les eaux usées à Paris a été mise en place le 5 mars 2020. Le suivi des eaux usées, en complément d’autres indicateurs, permet en effet d’évaluer aussi précocement que possible l’entrée et le niveau de circulation du virus dans les populations Il s’agit, pour les autorités sanitaires, d’un indicateur complémentaire aux suivis des données épidémiologiques qui contribue, parmi d’autres indicateurs, à anticiper et évaluer l’évolution de l’épidémie. C’est un indicateur qui s’avère facile à mettre en place, éthiquement acceptable, avec un investissement financièrement soutenable.

Des données qui ne permettent pas à ce stade de tirer de conclusions strictes
Alors que le virus n’était plus détectable depuis la mi-mai dans plusieurs stations d’épuration d’Ile de France, les derniers prélèvements présentent des signaux positifs – quoique très faibles - de présence du génome de SARS-CoV-2 dans certains points de suivi localisés. Cette très légère augmentation des traces de SARS-CoV-2 dans les eaux usées ne permet cependant pas à ce stade de tirer des conclusions sur le nombre de personnes infectées mais est un indicateur sur la circulation du virus dans la région parisienne.
Ces résultats ne sont pas exploitables sans une mise en contexte, une confrontation aux données épidémiologiques conduites sur les populations et une analyse plus globale des résultats et notamment de leur dynamique temporelle. Des travaux de recherche sont en cours dans le cadre du projet OBEPINE en relation avec les autorités de santé pour améliorer cette relation entre résultats des analyses et quantification de la circulation du virus.

A propos du projet Obépine

Le réseau OBEPINE a été missionné et financé par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation pour mettre en place ce dispositif.

Il constitue un réseau national de surveillance du SARS-CoV2 dans les eaux usées dont le comité de pilotage est composé de :

• Jean-Luc Bailly, Maître de conf. Université d’Auvergne (virologie, épidémiologie moléculaire), HDR

• Christophe Gantzer, Professeur de Microbiologie, Université de Lorraine /CNRS (virus dans l’environnement)

• Soizick Le Guyader, Directrice de Recherche, Ifremer, Nantes

• Yvon Maday, Professeur Sorbonne Université (mathématiques appliquées) et Directeur de l’Institut Carnot Smiles

• Vincent Maréchal, Professeur Sorbonne Université (virologie humaine)

• Jean-Marie Mouchel, Professeur Sorbonne Université (Hydrologue et géochimiste, spécialiste des milieux urbains)

• Laurent Moulin, Docteur en Microbiologie, HDR, Responsable du laboratoire R&D Eau de Paris

• Remy Teyssou, Professeur Agrégé du Val de Grâce, Directeur du l’Unité de Virologie de l’IRBA

• Sébastien Wurtzer, Docteur en Virologie, Ingénieur au laboratoire R&D Eau de Paris

Les membres du réseau OBEPINE ont développé des méthodes et outils qui permettent de repérer la présence du virus dans les eaux usées. La surveillance des eaux usées fournit en effet un signal global et complémentaire pour toute la population reliée par le même réseau d’eaux usées.

[1] Observatoire épidémiologique dans les eaux usées

 Irrigation : un mystérieux « attentat » contre une mairie, dénoncé par « Bassines non merci »

A qui profite le crime ? Espérons que DEMETER ne va pas conduire un raid…

CP suite tags mairie Amuré - BNM 22-07-20 -.

https://www.youtube.com/watch?v=vvZdRSExIt8&feature=youtu.be

BNM TV a aussi le plaisir de vous présenter son 1er numéro de "L’info de la semaine" :

D’autres suivront pendant tout l’été pour vous apporter des informations sur les bassines et l’Eau au plus près de l’actualité. Vous pourrez les retrouver sur la page Facebook (https://www.facebook.com/bassine.nonmerci.5) et le site internet de BNM (https://bassinesnonmerci.fr/)

A diffuser et partager sans modération !

Les prochains mois seront décisifs. L’arrêté préfectoral autorisant la construction des 16 bassines a été signé la semaine dernière. Officiellement, les travaux peuvent donc démarrer. C’est pourquoi, nous avons plus que jamais besoin de tout le soutien possible de la population pour empêcher que ce projet sorte de terre.

 La Cour des comptes européenne veut savoir si l´utilisation agricole de l´eau dans l´UE est durable.

Les agriculteurs étant de grands consommateurs d’eau douce, la Cour des comptes européenne évalue actuellement l’impact de la politique agricole de l’UE sur l’utilisation durable de l’eau. L’audit, qui vient de commencer, contribuera utilement aux progrès de l’UE dans sa réforme de la politique agricole commune.

L’eau douce est une de nos ressources les plus précieuses. Or l’eau se raréfie dans toute l’Europe sous l’effet de la double pression engendrée par l’activité économique et par le changement climatique. L’agriculture, en particulier, exerce un impact majeur. Un quart au moins de la quantité d’eau douce captée dans l’UE est utilisée sur des terres agricoles. L’agriculture influe non seulement sur la quantité et la disponibilité des ressources en eau douce, mais encore sur la qualité de l’eau, par exemple par l’intermédiaire de la pollution par les engrais et les pesticides.

« Les agriculteurs sont d’importants utilisateurs d’eau douce ; ils sont aussi parmi les premiers à ressentir les effets de la pénurie d’eau », a déclaré Mme Joëlle Elvinger, la Membre de la Cour des comptes européenne responsable de l’audit. « Notre audit vise à déterminer, en particulier, si l’action de l’UE et de ses États membres dans le domaine agricole est appropriée et si elle est efficace pour ce qui est d’appliquer et de faire respecter les principes de gestion durable de cette ressource vitale. »

https://www.eca.europa.eu/fr/Pages/NewsItem.aspx?nid=13952

 Le SEDIF, protecteur de la nappe du Champigny

Et vlan dans les dents d’Eau de Paris, dont le nouveau président est un spécialiste éminent de l’animation culturelle dans le quartier de la place des Fêtes… O tempora…

Signature du contrat de territoire Eau et climat du Champigny -.

 A Lyon, Veolia se prépare à croiser le fer avec la Métropole.

Les services avaient pourtant tout prévu et lancé un marché pour l’AMO censé « choir le meilleur mode de gestion » (on connaît la chanson), avant le terme de l’actuel contrat qui se termine dans deux ans et demi. Pour du tuilage, c’est du tuilage. Et voilà-t-y pas que le nouveau président de la Metro voudrait bouter Veolia dehors ! Ca va saigner.

Bruno Bernard annonce la republicisation de l’eau à Lyon -.

 Tunisie : chacun tire l’eau à son moulin...

Bien des crises en rapport avec l’eau en Tunisie ont partie liée avec les groupements de développement agricole (GDA). Il s’agit de structures locales en charge de la gestion de l’eau et certaines ressources naturelles (forêts, pâturages, périmètres irrigués) et qui sont, à leur échelle, en proie à d’énormes difficultés d’ordre financier, dues aux impayés. Car, leurs recettes proviennent exclusivement, de la vente de l’eau. Or, le taux de recouvrement des factures d’eau ne dépasse pas 40% des volumes consommés par les agriculteurs.

Ce phénomène s’est aggravé depuis 2011, entraînant un endettement de plus en plus contraignant et affectant la capacité des GDA à assurer l’entretien des réseaux et l’approvisionnement en eau des adhérents, ont souligné des spécialistes dans une conférence en ligne organisée, récemment par l’Observatoire Tunisien de l’Economie en partenariat avec Observatoire Tunisien de l’Eau, Association Nomad08, sur la gestion de l’eau dans le milieu rural, les problèmes auxquels font face les GDA et l’impact sur le secteur agricole.

Il n’y a pas que le volet financier qui entrave la bonne gouvernance de ces structures, mais aussi, le manque de transparence dans la gestion financière des GDA et la faible légitimité des conseils d’administration, souvent contrôlés par les autorités locales et les acteurs économiques influents, d’après les intervenants.

https://africanmanager.com/gda-chacun-tire-leau-a-son-moulin/

Marc Laimé - eauxglacees.com