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L’engagement militant pour une gestion publique et soutenable de l’eau au risque de la thèse…

9 avril 2013

par Marc Laimé - eauxglacees.com

L’Engees et l’Irstea (ex-Cemagref) viennent de lancer un appel pour la rédaction d’une thèse de sociologie qui analysera « la trajectoire d’engagement des personnes qui se transforment en vigies de l’eau, ainsi que les effets de cette vigilance sur la régulation du service. ». Quand on sait que ces deux instituts publics travaillent régulièrement avec Veolia et Suez, l’annonce interpelle…



« A qui profitera le crime ? ». Poser la question c’est déjà y répondre, car il n’est pas anodin que cette problématique surgisse au moment précis où le modèle économique historique des opérateurs de l’eau s’écroule sous nos yeux et que, pour simplement survivre, les grands groupes en fassent désormais des tonnes dans le registre de « l’engagement sociétal », de la RSE, de la gouvernance multi-acteurs, jusqu’à proposer au camarade Touly, comme l’a fait Igor Semo, pas plus tard qu’hier au CNE, de lui offrir un strapontin au… PFE !

En l’état l’appel d’offres dessine déjà en creux à lui seul la nouvelle réthorique de la « gouvernance multi-acteurs » de demain. A lire donc avec attention.

Proposition de thèse sur les "Vigies de l’eau"

Marc Laimé - eauxglacees.com